chapitre III

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- Calice réveilles-toi, vite, faut aller à l'hôpital!

Peter se tenait là, devant moi. Ses yeux étaient plein de larmes.

- Qu'est ce qui se passe? Rosie va bien ?

- Prépares-toi vite!

Peter était reparti lui aussi se préparer, sans me dire pourquoi on devait se dépêcher. Il devait s'habiller lui aussi. Son tee-shirt ACDC était trop grand pour lui, on aurait dit qu'il avait une robe avec un jogging. Je me suis levée, et en deux minutes, j'étais prête. On est parti directement à l'hôpital. C'était Peter au commande. La veille, nous étions rentrés en quinze minutes quand je conduisais. Cette fois nous étions à cent cinquante kilomètres heures sur la national et en cinq minutes nous étions arrivés.

Sur le parking, Peter avait pris nos casques et nous nous sommes mis à courir en direction des portes d'entrées. En un rien de temps nous étions au deuxième étage et en une fraction de secondes, nous étions dans la chambre 203.Rosie était assise dans un fauteuil roulant. Elle avait une mine horrible, ses cheveux étaient ternes et son visage fermé.

- Chambre 183, vite c'est Nomad.

Peter se dépêchait, dans les couloirs, le fauteuil roulant de Rosie volait presque sur le linoléum préalablement ciré par les dames de ménages. On a prit l'ascenseur et la petite musique qui s'y trouvait me donnait des frissons. Peu de temps après, nous étions arrivés devant la chambre 183.

- Attendez ici, je vais voir si son état n'est pas trop grave, pour ne pas choquer Rosie.

- Bonne idée, mais si tu cris on entre et je lui casse la tête, je n'ai aucune confiance en ce "Nomad"

- Ne t'inquiètes pas Peter, Calice est prudente et il ne lui fera aucun mal.

- Oui, Rosie a raison, Nomad ne me fera aucun mal et de toute façon s'il m'approche de trop près je crierai.

Sur ces mots, je suis entré dans la chambre. Les premières choses que j'ai vu sont ces machines, énormes et sinistres comme celles présentes dans la chambre 203; mais cette fois, il y en avait une de plus. Elle était grosse et très imposante. Elle alimentait les personnes ayant perdu une quantité abondante de sang et était utilisée que en cas d'urgences. A cet instant, une personne c'était levée d'un fauteuil prêt de la fenêtre.

- Calice, c'est bien toi ?

- Étienne, mais qu'est ce que tu fais là?! Où est Nomad?

- Il est parti faire un scanner, on a eu un léger accident après ton appel hier soir.

- Mais il va bien rassures-moi ?

- Oui, enfin je pense, il a pété une crise, a cassé plein de truc chez lui. Ensuite il a prit un couteau, m'en a mis un coup et s'en ai mis un après dans le ventre. Je ne sais pas pourquoi il a fait ça, donc j'ai appelé les pompiers. Pendant qu'ils arrivaient, je me vidais de mon sang et Nomad lui criait " JE VAIS LA TUER" mais je ne sais pas pourquoi il disait ça ni de qui il parlait. Une fois arrivés, les pompiers ont du l'endormir, il était incontrôlable. Dans l'ambulance, je me suis évanoui, et quand je me suis réveillé, j'avais tous ces fils accrochés à moi. Depuis, je n'ai pas revu Nomad.

Au même moment, une infirmière était entrée dans la chambre. Elle me dévisageait.

- Mademoiselle, monsieur va devoir se reposer. Vous feriez mieux de le laisser. À moins que vous vouliez rester pour la nuit ?

- Je...

- Oui, elle va rester, merci Sophie. Je t'appellerai s'il y a un problème.

- D'accord, très bien Monsieur, Mademoiselle."

Elle faisait un hochement de tête en même temps de sortir. Étienne se rassit dans le fauteuil.

- Je veux que tu restes déjà d'une parce que j'ai une peur bleu des hôpitaux et aussi parce que j'aimerais bien savoir se qui se passe avec Nomad.

- Je ne sais pas pourquoi il t'a planté si c'est ta question.

- Bon alors, tu sais de qui il parlait quand il criait qu'il voulait la tuer ?!

- Non plus, il paraissait tout à fait normal au téléphone. Il était heureux de savoir que Rosie allait bien. Je te jure que je ne sais vraiment pas pourquoi il a fait tous cela.

- Tu dois sûrement savoir, vous étiez tous le temps ensemble. Je ne l'ai pas vu depuis des jours et là, quand je le retrouve, il casse tout et me plante un couteau dans le ventre. C'est pas que je te rends coupable, mais avoue que c'est bizarre quand même. On se connaît depuis qu'on est petit lui et moi, jamais il m'a fait ce genre de chose.

- Je ne comprends pas. Tu sais, il a eu très peur pour Rosie, c'était peut-être bien le stress. Il ne dormait plus beaucoup en ce moment, il dormait peut être éveillé.

- Je ne sais pas, peut-être...

La porte s'ouvrit doucement. La tête de Peter dépassait de l'entrebâillement, Rosie le poussait pour pouvoir entrée.

- Elle peux rentrer? Elle attend depuis vingts minutes et elle commence à s'impatienter...

- Oui, il n'y a rien de choquant, juste Étienne avec une coiffure de premier de la classe.

- Hey ! J'y suis pour rien, c'est Sophie qui m'a coiffé quand je suis arrivé!"

Rosie et Peter venaient d'entrer et se moquaient de la coiffure hideuse d'Étienne.

- Mon pauvre gars, anéantissement social.

- Ça va, y a pire comme coiffure. Peter, tu te rappel quand Rosie t'avais mis de la pâte à modeler durcissante dans les cheveux et que ta mère à du te couper presque tous les cheveux ? On aurait dit Titeuf mais brun. Ho! Et toi Rosie, quand tu étais dans ta période licorne et papillon, tu t'étais fais les cheveux rose méchés avec des reflets violets à la lumière. Tu avais laissé tout l'arrière de ta tête brune. Ton seul prétexte était que tu n'avais pas les bras assez grands pour appliquer ta couleur jusqu'au bout. Donc bon, vous pouvez vous moquer, mais vous êtes vraiment pas mieux."
Tous se taisaient. Étienne me souriait avec un hochement de tête qui voulait sûrement dire merci.

- Bon, Étienne c'est ça ? Moi, c'est Peter, le cousin de Rosie. Où est Nomad ?

- Il est parti faire un scanner, vous l'avez manqué de peux.

- Okay, Rosie je dois te ramener dans ta chambre, ma mère ne va pas tarder à venir te voir. Calice, tu viens ?

- Non, elle reste avec moi ce soir, je ne veux pas rester seul. Tu veux toujours bien rester hein?!

- Oui,bien sur.

- Très bien, je ramènerai Rosie demain à la maison, je te récupérerai en même temps. Bonne nuit.

- Merci Peter bonne nuit à vous deux.

Rosie et Peter sont sorti sans même dire au revoir à Étienne. On était maintenant seul tout les deux.

- Calice, je... Je voulais te remercier d'avoir accepté de rester avec moi cette nuit. Je voulais te parler de quelque chose en plus...

Il se leva et se rapprocha et s'assit à côté de moi. Je sentais presque son souffle quand il parlait.

- Je voulais te dire...
Il se rapprochait encore.

- Que...

- Oui?...

Nous étions sur le point de nous embrasser jusqu'à ce que la porte s'ouvre. Je me suis écartée très vite. Étienne me dévisageait. Nomad revenait de ses examens.

- Je... Je vous laisse, bb...bonne nuit Nomad et heu... Étienne.

Je suis sortie de la chambre et je suis partie appeler ma mère à l'extérieur pour qu'elle vienne me chercher. Cinq minutes plus tard, elle était là et nous sommes rentrées chez nous à Constance.

Calice Pan Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant