Do you love me ? (Stydia T1)

8.

J'avais repensé toute la nuit à ce baiser mais j'ai aussi repensé toute la nuit à cette phrase "je te veux toi" prononcée par Lydia.

Mon cœur était partagé entre Lydia et Malia. Je savais moi-même qu'il était destiné à Lydia mais pourtant j'aimais d'un côté Malia c'était un cœur en deux disons. 

"Stiles!" s'écriait Malia en arrivant les bras grand ouvert.

Je n'ai pas hésité à la prendre dans mes bras suivi d'un doux baiser sous le regard de Lydia que je n'avais même pas vu, je ne l'avais pas vu avant qu'elle me tire vers son casier une fois Malia et moi décrochés.

"Dis-moi tu joues à quoi Stilinski?"

"Je ne joue pas et même si on avait joués Lydia, tu as perdue non?"

"Et tu reprends tes airs de grand garçon parce que cette tarée vient de t'embrasser, c'est ta première copine? T'es aussi fier?"

"Je suis fier de me dire qu'au moins quelqu'un remarquait que je n'étais pas indifférent à lui. Elle l'a su et si tu veux tout savoir Lydia, c'est elle qui m'a embrassée; dans tout les cas j'aurais pas dit non." dis-je avec sarcasme.

"Ta seule défense c'est d'utiliser le sarcasme Stiles."

"Ta seule défense c'est d'utiliser ta connerie pour pas remarquer que j'étais amoureux de toi pendant tout ce temps."

"était? tu l'es plus?" sa voix se nouait et elle se mit à jouer plus que vaguement avec ses cheveux.

"ouais, tu as mal compris?" je partais.

La pitié était trop donné à Mademoiselle, maintenant qu'elle avait eu le désir qu'elle voulait que je ne l'aime plus, elle veut le contraire.

"STILES, OUBLIES JAMAIS, JE TE VEUX TOI", dit-elle en criant dans tout le couloir.  

Mon coeur se serrait, elle avait utilisée cette phrase, encore, une nouvelle fois. Cette phrase qui hante chaque fait et geste que je fais, cette phrase qui est ancré en moi. La phrase de Lydia qu'elle n'avait pu dire que deux fois dans sa vie, et ces deux fois sont adressés à moi..

Le soir à la plus grande surprise de mon père j'étais pas chez moi, ni avec Malia, ni avec Isaac ou les autres de ma "clique" comme dirait Raphael McCall. 

Mon père inquiet appel tout le monde et ils se mettent tous à ma recherche. 

Au bout d'une semaine je pointais enfin le bout de mon nez le visage amoché, mon père était encore au téléphone à chercher mille et une piste pour me retrouver, il disait à Melissa :

"J'espère que Stiles est...enfin...J'espère qu'il va" dit-il avant que je le coupe.

"Bien, je vais bien papa" 

Il regarda mon visage et grimaça.

"Qui sont les voyous qui t'ont fait ça que je leur colle une plainte sur le bout de leur nez?"

"Personne papa, personne, juste quelques jaloux, parce que Malia enfin bref."

"Parce que Malia et toi vous êtes ensembles?"

"C'est plus compliqué que ça papa, laisse."

Il me prend dans ses bras avant de s'éclipser et de me laisser seul.

Après quelques heures seul, il était maintenant 22 heures et j'entend des bruits sur ma porte, un frappement.

"PAPA, JE VAIS BIEN"

des frappements se font supplier.

"JE T'AI DIS QUE J'ALLAIS BIEN PAPA"

une nouvelle fois les frappements se faisaient. Je me dirigeais vers la porte. Et j'ouvrais et devant moi, juste devant les yeux verts de Lydia, ses cheveux blonds vénitiens qui sentent la framboise..

"Ton père m'a laissé entrer..Mais si je te dérange je peux partir." 

"Non..reste, entre"

Elle me regardait et je n'osais faire quelque chose. Elle reniflait. 

"Attends-moi, j'arrive."

Je revint avec un rouleau de PQ.

"Je n'ai plus de mouchoirs."

Alors que derrière moi disposait un paquet pleins de mouchoirs.

Elle me regardait sans même se soucier des coups que j'ai pris.

"Oh mon dieu, c'est stupide.."

"C'est rien"

"See, that's the problem"

"You don't care about getting hurt? But you know how I'll feel? I'll be devasted. And if you die, I will literally go out of my freaking mind."

En entendant mes paroles..Elle se leva..

"Tu as gagné Stiles, tu as tout gagné"

Elle partie...