Est-ce que je t'aime ?

Chapitre 1

J'ai 15 ans et je m'appelle Emilie. J'habite dans un petit village d'un vingtaine de maisons où tout le monde se connait. C'est assez convivial mais on a quelques problème avec la proximité étant donné que le super marché le plus proche est à 15 minutes de voiture. Donc, tous les matins je prend le bus scolaire pour aller au collège. Là-bas, je vis des journées normales, comme n'importe quelle collégienne. Mais j'ai un rêve que je cherche à accomplir depuis longtemps: je veux un petit-ami. Vous me direz sûrement que toutes les filles le souhaitent et que, de toutes façons, ce n'est pas si compliqué , mais moi ce que je veux c'est un véritable amour, l'Amour avec un grand "A". Je veux aimer quelqu'un qui m'aimera en retour.

Ce n'est pas comme si je n'avais pas essayé de tomber amoureuse, ou comme si je ne fantasmai pas sur les garçons. Moi aussi, j'ai déjà souhaité que le garçon le plus beau de la classe passe doucement sa main dans mes cheveux puis que celle-ci glisse jusqu'au bas de mon dos. Qu'il m'attire contre lui et me susurre des mots doux, des mots d'amour tel que "Je t'aime" ou encore "Tu es la seule pour moi". Mais jamais je n'ai éprouvé un sentiment aussi fort que ceux qu'on retrouve dans les romans. 

Comme il faut bien commencer quelque part, je vais commencer par ce fameux jour précédent les vacances, celui dont vous attendez la fin avec impatience. Sachez tout d'abord qu'en temps normal, c'est aussi mon cas. Mais cette fois-ci était un peu particulière. Mes parents avait décidé de partir pendant toutes les vacances faire un tour de l'Europe, me laissant ainsi seule avec mes frères. Oui, je sais, mes parents sont irresponsables de confier quatre jeunes  adultes à leur fille de 15 ans, mais ce n'est pas là le problème principal. En effet, j'ai beau aimé mes frères plus que n'importe qui, lorsque les parents quittent la maison, ils en profitent toujours pour organiser des fêtes, et une par soir en plus. Les voisins connaissant bien mes frères ne leur avaient jamais fait le moindre reproche. Ils pensaient que ceux-ci avaient besoin d'évacuer la pression, mais la vérité était bien différente : ils voulaient juste profiter de la maison lorsque les parents n'étaient pas présents, afin d'augmenter leur notoriété . S'ils voulaient juste décompresser, ils pouvaient facilement aller aux mille et une fêtes de leurs amis.

Donc me voila, un vendredi soir, première soirée des vacances, à dire au revoir à mes parents en pensant aux horribles congés que je vais vivre et pendant lesquels je ne pourrais pas dormir. Je cherchais un moyen d'éviter cette torture : j'ai déjà pensé à aller dormir chez une amie mais toutes partent pendant les vacances, l'hôtel pourrait être un possibilité mais il n'y en a pas dans le coin et de toutes façon, c'est trop cher. Je me promenai donc dans la rue, si je puis dire, en fait c'est plutôt sur le bord des champs. C'est à ce moment que j'ai appris, en croisant une voisine qui passai en voiture, qu'elle s'en allait et que dans la nouvelle famille qui allait emménager, il y avait quelqu'un de mon âge. 

Vous ne pouvez pas imaginer à quel point j'étais heureuse. Quelqu'un de mon âge! Enfin! Il n'y avait aucun jeune dans ce village hormis moi et le petit Joseph, 3 ans. Les vacances sont ainsi passées encore plus lentement que prévu car en plus de devoir supporter des fêtes tous les soirs et d'avoir l'obligation de m'occuper de mes frères comme s'ils étaient mes enfants, j'attendais avec impatience l'arrivée de la nouvelle famille.

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Merci beaucoup d'avoir lu ce chapitre!

C'est la première fois que j'essai d'écrire une histoire, j'ai toujours abandonné parce que je n'arrive jamais  trouver un scénario qui me convient mais cette fois-ci j'essaierai d'aller jusqu'au bout donc je compte sur vous!