Le camion des déménageurs arriva le dimanche de la première semaine des vacances, en même temps que mes parents, qui avait été obligés d'écourter leur voyage étant donné que leur ainé s'est cassé la jambe à une de ces fêtes, quelle idée aussi d'essayer de faire de la luge sur une boite de pizza dans les escaliers. Toujours est-il qu'il n'y avait encore aucune trace de la nouvelle famille. J'étais tout de même heureuse, ou plutôt soulagée, grâce au retour de mes parents. Cela signifiait la fin des fêtes jusqu'à des heures impossibles, le retour des longues nuits de sommeil en somme.
Les nouveaux voisins arrivèrent le samedi soir, celui juste avant ce jour fatidique qu'est la rentrée. Je ne pus aller à leur rencontre le jour même car ils arrivèrent dans les environs de 23 heures. J'étais beaucoup trop fatiguée pour sortir de chez moi et, comme dirait Mme.BALUCHON, ma professeur de français qui, j'en suis sûre, vient d'une autre planète, « la politesse veut qu'on n'aille pas déranger les braves gens après 19 heures ». Je me couchais donc avec l'espoir de pouvoir faire leur connaissance le lendemain.
Je me suis donc levée dans les environs de midi, ce qui est pour moi une heure de réveil plus que normale durant les vacances. Puis, à 15 heures, je me suis hâtée de sortir de chez moi pour aller rencontrer la famille. En arrivant près de leur maison, j'ai crois un garçon qui devait avoir environ mon âge. Vous l'auriez vu, ses yeux bleus étaient transcendants et ses cheveux bruns dans un style décoiffé mais qui devait sûrement lui prendre au moins un quart d'heure à coiffer chaque matin... Pour le reste, il était tout à fait normal, et n'attirai pas tant que ça l'attention.
Je crois que j'étais tellement subjuguée par ses yeux que j'ai du m'arrêter et le fixer quelques secondes, ce qui explique pourquoi il me regardait de travers. Toujours est-il qu'il m'a bousculé et ne s'est pas excusé. Ca peut vous sembler un acte totalement anodin mais pourtant c'est l'une des choses qui m'énerve le plus, après les capuches mal mises et les gens qui se promènent avec des sacs ouverts. Donc après un débat dans ma tête qui m'a semblé durer des heures, alors qu'il n'est passé qu'une demi-seconde, je décidais que malgré ses belles pupilles, je me devais de lui enseigner le respect.
Je l'ai alors interpellé sur le ton le plus posé que je pus :
- Hé, tes parents ne t'on pas apprit à t'excuser lorsque tu bouscules quelqu'un !
Bon, je vous l'accorde, mon ton le plus posé est peut-être un peu agressif, mais je peux vous assuré qu'il n'avait pas besoin de me rire au nez avant de repartir. J'aurais laissé tomber rapidement, me rappelant que mon but de départ était juste d'aller voir la nouvelle famille. Mais son ricanement m'a tellement énervé que je l'ai frappé de toutes mes forces avant de repartir d'un pas pressé.
C'est à ce moment que j'ai eu le déclic : il n'y avait pas dans mon village de jeune de cet âge hormis dans la nouvelle famille qui venait d'emménager. Je crois que j'étais mal partie pour faire bonne impression.
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Voilà !!!
Merci d'avoir lu ce chapitre. Je ne sais pas si ça répond à vos attentes mais je l'espère. J'ai décidé de publier un chapitre tout les lundis à partir de 21h.
Je sais que ce chapitre est moins long que le précédent mais j'ai préféré éviter de l'allonger avec des informations qui rendraient le texte moins bon.
Je vous remercie encore d'avoir lu et espère vraiment ( mais vraiment vraiment vraiment ) que vous avez aimé.
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Est-ce que je t'aime ?
RomanceJ'ai 15 ans mais toujours pas de petit ami contrairement à mes amies. Je ne pense pas n'avoir aucun charme mais je n'arrive pas à trouver quelqu'un de bien. Ce n'est pas comme si je n'avais pas essayé, c'est juste que ça ne marche jamais. Peut-être...