Chapitre 9

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CHAPITRE 9

NARRATEUR AMANDA
18h00, cour.

Ce soir c'est soirée cinéma. Une télévision avait été installé et tout ceux qui voulait pouvait venir regarder un film. J'avais passé toute ma journée entre ma chambre et la bibliothèque, en faite j'évitais tout contact avec les autres, je préférais rester dans mon coin donc du coup ce n'est pas moi qui ira voir de film. Je pouvais aller m'asseoir tranquillement dans la cour pour respirer un peu. J'avais dans ma main la petite peluche que j'avais eu à la fête foraine, à chaque fois que je la regarde je me replongeais dans ce merveilleux après-midi. Inconsciemment je me mis à sourire. Puis je sursauta quand j'entendis un gros bruit, c'était comme si on frappait dans quelque chose... Alors je me leva pour aller voir ce que c'était. Je vis Smadja qui frappait son poing contre le mur et qui n'arrêtait pas de répéter " comment j'ai pu te faire ça? " sans réfléchir je l'attrapa par le bras pour l'empêcher de défoncer le mur.

Amanda: Wooooh! Il t'arrives quoi?!

Son regard était noir de rage. Cela m'a rappelé la fois où lui et moi on s'était battu, c'était la même froideur. Il arracha son bras de ma main, me toisa et partit. Je soupira et m'apprêtais à retourner m'asseoir quand l'assistante sociale me retint.

Assistante S: Ah Amanda, tu n'aurais pas vu Kevin Smadja? Il est partit furieux de mon bureau et je voudrais pas qu'il fasse quelque chose qu'il regretterait.
Amanda: Il était là y'a un instant mais il est partit, je pense qu'il est dans sa chambre.
Assistante S: Très bien, merci. Et au faite, j'ai trouvé une nouvelle famille d'accueil qui est prête à t'adopter dès la fin de ton séjour ici.
Amanda: Quoi?! Je croyais vous avoir dit que je ne voulais pas!
Assistante S: Écoute, tant que tu n'auras pas 21ans ce sera comme ça et pas autrement, je suis désolée, je te comprends mais c'est comme ça.
Amanda: J'en ai rien à foutre, je veux qu'on entame les démarches pour retrouver ma putain de mère.
Assistante S: Tu en es sûr?
Amanda: Certaine!
Assistante S: Très bien, passe me voir dans mon bureau demain, je serais là toute la matinée, on discutera de tout ça, d'accord?
Amanda: D'accord.

J'avais déjà amplement réfléchi à cette décision et oui j'étais enfin prête à retrouver ma mère, surtout qu'il est hors de question que je retourne en famille d'accueil. Par contre Smadja me préoccupais. Il m'intriguait. Je sais que je devais même pas le regarder mais il a quand même fait un geste envers moi hier, il a été sympa. Je peux peut-être juste voir si il va bien... roooooh tout ça est un pur effort surhumain pour moi. J'attendis un petit moment car je supposais qu'il était avec l'Assistante sociale puis je me rendis à sa chambre. J'hésita avant de rentrer mais je le fis quand même. Ouaaah la chambre était sans dessus-dessous, il était assis de dos sur son lit donc il ne m'avait pas vu. Je passa devant lui pour lui faire remarquer ma présence. Il tenait une photo entre ses mains, euuuuuh je ne sais pas quoi dire, je m'asseyais à ses côtés.

Amanda: Tu es en colère?

Il releva son visage vers moi, étonné de ma présence et de ma question aussi. D'ailleurs moi aussi, il saccage sa chambre, défonce un mur et je lui demande si il est en colère! S'il te plait Amanda! Je me dépêcha de changer de conversation.

Amanda: C'est qui sur la photo? elle est jolie.
Kevin: Écoute, je ne suis pas d'humeur donc vaut mieux que tu dégages.
Amanda: J'ai beau être pitoyable toi t'es pathétique!
Kevin: Peut-être ouais mais moi au moins mes parents ne m'ont pas lâcher dans un centre à ma naissance donc on se demande c'est qui le plus pathétique des deux.

Je le regarda choqué de ce qu'il venait de me dire puis je me leva et partit en claquant la porte de toutes mes forces. J'en revenais pas, c'était petit de me dire ça. A quoi je pensais en lui racontant que j'avais été abandonnée? A quoi bon sang?! Je retourna dans ma chambre plus énervée que jamais. Je me laissa tombé sur mon lit, l'envie de pleurer me vint mais je me retint sans savoir pourquoi. Ma porte s'ouvrit.

Kevin: Pardon.
Amanda: Va te faire foutre.
Kevin: Je suis sérieux. Je pensais pas ce que je disais.
Amanda: Ok, laisse moi maintenant.
Kevin: Tu m'en veux pas alors?
Amanda: Que je t'en veuille ou pas qu'est-ce que ça peut te faire?!
Kevin: Rien mais bon. J'avais pas le droit de te dire ça.
Amanda: Alors là je rêve: le grand, le génialissime, le puissant Kevin Smadja me présente pour la deuxième fois des excuses, je suis choquée, waouw!
Kevin: Attention ça ne va pas arriver tout le temps. Dès la rentrée je t'en ferais baver!
Amanda: Pourquoi t'es comme ça?
Kevin: Comment?

Il rentra pour s'asseoir sur ma chaise de bureau. Je le regarda avec méfiance.

Amanda: J'ai l'impression qu'en réalité tu te forces à être quelqu'un de méchant.
Kevin: J'ai passé tellement d'épreuves dans ma vie qu'à force je suis obligé de me protéger!
Amanda: Je comprends!
Kevin: T'haleur j'ai appris qu'on avait mit ma cousine qui est comme ma sœur car ma mère l'a adopté en famille d'accueil, c'est pour ça que j'ai pété un plomb.

Je fus surprise qu'il me dise ça mais je sentis que ça le soulageais. Mais je ne comprends pas, pourquoi sa cousine serait en famille d'accueil si il n'est pas orphelin? J'essaya de le creuser un peu pour en savoir.
Amanda: En famille d'accueil? Ça veut dire que toi aussi tu seras placé?
Kevin: Je sais pas, tout dépend de ma mère.

Donc elle n'est pas morte. Par contre j'ai du mal à comprendre pourquoi ça l'énerve autant que sa cousine soit placer. Si au jour d'aujourd'hui je ne veux plus entendre parler de ça, c'est parce que j'ai vécue des choses chez les Heard, mon ancienne famille, qui font que je suis terrorisée à l'idée de retourner dans ces familles mais c'est plutôt une bonne chose pour les enfants qui sont dans mon cas.

Amanda: Tu sais être en famille d'accueil ça peut être bien aussi. Je comprends pas pourquoi tu réagis comme ça?
Kevin: Laisse tomber.
Amanda: Comme tu veux.
Kevin: T'es pas sérieuse tu as gardé cette vieille peluche?!
Amanda: Elle est pas vieille, arrête!
Kevin: (rire) Si elle horrible!
Amanda: Tant pis, moi je l'aim...

Je ne pus finir ma phrase car sans que je ne puisse contrôler quoique ce soit des lèvres se posèrent sur les miennes. Mon dieu c'était celles du Smadja. Je suis en train de rêver, sinon autrement ce n'est pas possible. Quand il constata que son baiser commençait à un être un dandinet réceptif, je sentis qu'il était prêt à aller plus loin. Ceci me remit les idées en place. Je le repoussa et lui colla une claque. Il me regarda d'un air incompréhensif puis il partit. Putain ce connard m'a embrassé c'est répugnant, beuuurk.

NARRATEUR KEVIN.

Étape numéro 2 accomplit, elle a failli ne pas ce faire mais je l'ai faite. J'espère que Ben à bien fait ce qu'ont lui a demandé sinon le plan tombe à l'eau. Je dois avouer que cette fois notre plan est d'enfer. Le pire c'est qu'elle ne se doute d'absolument rien, c'est d'autant plus excitant. En faite, le jour où elle s'est battu et que je l'ai soi-disant empêcher de faire un meurtre, tout à été orchestrer par moi. En effet, j'ai personnellement demander à cette fille de se battre avec Stones afin que je puisse intervenir tout et tout, par contre les rumeurs je n'y étais pour rien ça je le jure! Mais ça été un bon point pour moi car ça m'a permit de bien mettre en place mon jeu. La fête foraine, le coup du j'aime pas voir les gens pleurer, les patatis et patatas tout cela n'était que pure fake. Mais par contre ce soir je jouais pas, sauf pour le baiser bien évidemment, je viens d'apprendre que ma cousine a été placé en famille d'accueil et je lui avais promit que jamais je ne la laisserais aller là-bas et je n'ai pas pu tenir cette promesse et ça, ça me rend juste dingue car en plus elle ne me donne plus de nouvelles. Son portable est constamment occupé, elle ne m'envoie plus de lettres, rien, elle doit m'en vouloir à mort. Et moi qui ne peut rien faire, ça me torture. Oh la vache elle m'a fait mal avec sa claque n'empêche, sale pute va. Je retourna dans ma chambre et je me posa sur mon lit et j'appela Ben.

Ben: Quoi?! (sec)
Kevin: Alors tu l'as fait?
Ben: Non je n'ai pas pu.
Kevin: Comment ça tu n'as pas pu? Tu te fou de ma gueule?!
Ben: Non car moi je ne suis pas toi, je ne peux pas me permettre de jouer avec les sentiments des gens, alors j'arrête tout.
Kevin: Ben je te jure que si tu te défile, je raconte tout à ta Emma et je te promet que cette fois tu vas sérieusement redescendre dans son estime!
Ben: (raccroche)
Kevin: Ben.... fils de putes!

Putain non ce connard va tout faire foirer! De toute façon c'est tout ce qu'il sait faire, ce défiler. Tout le monde croit que c'est Saint Ben? Eh ben non, si il est dans ce centre c'est bien pour une raison, et ce n'est pas pour une simple petite histoire, oh ça non! Je ne suis pas un enfant de cœur mais par rapport à lui j'en suis presque un. Bien sûr, comme personne ne sait ce qu'il a fait y'a deux ans de ça, on me prend pour la bête noire, le salopard qui fait du chantage à Ben pour obtenir tout ce qu'il veut de lui. Mais le jour où je déciderai de vraiment parler et de révéler qui est vraiment Ben Sfez, ce jour là il vous dégoûtera au plus profond de vous mêmes.

NARRATEUR BEN.

De: Emma
Pourquoi tu me réponds pas?!
J'ai besoin d'explications!

De: Emma
Ben réponds!

De: Emma
Je te jure que ce n'est même plus la peine de me capter au centre!
T'es comme tous les autres en faite, connard.

Emma a vraiment été la seule fille qui a fait chavirer mon cœur mais au bout du compte vaut mieux que elle et moi on prenne nos distances comme ça dès que Kevin lui aura parler ce sera plus facile encore pour qu'elle me déteste. Je ne peux plus supporter ce chantage, je commence à saturer. Ce secret me ronge moralement, je ne dors plus le soir depuis deux ans, ma conscience m'étouffe et je ne me supporte plus. Comment une fille peut aimer quelqu'un comme moi?! Emma mérite mieux, beaucoup mieux.
Je sortis de ma chambre pour faire un tour, j'avais besoin de prendre un peu l'air. J'habitais un beau quartier résidentiel, mes parents ont du fric, j'ai une grande sœur qui réussit tout ce qu'elle fait et t'as moi, la honte de la famille. Je n'ai jamais su rien faire de bien et pourtant j'ai tout pour réussir. D'ailleurs mes parents n'on jamais compris que je souffrais de leur indifférence envers moi, ils n'on toujours eu d'yeux que pour Julia, l'enfant parfaite. En disant cela je me mis a toussé, je cracha du sang et mon nez se mit à saigner. Puis je ressentis une énorme douleur au niveau de mon torse, je n'arrivais plus à respirer, je me sentis faible et je tomba évanoui à terre.

21hoo, hôpital

Docteur: Monsieur et Madame Sfez?
Tonya: Ah docteur, dites nous, que c'est-il passé?
Docteur: Eh bien apriori votre fils a été retrouver inconscient par un passant et il l'aurait emmené ici.
Victor: Donc ce n'est qu'un simple malaise?
Docteur: Justement, j'en vient au faite. Nous lui avons fait passer quelques examens par mesure de précautions et nous avons découvert quelques anomalies au niveau de sa radiographie des poumons mais l'électrocardiogramme nous en dira plus, ce qui nous laisses croire que ce malaise n'est pas anodin, il a été dût à un problème et nous travaillons là dessus.
Tonya: Et nous en saurons plus quand?
Docteur: Dès que nous aurons finis tous les examens mais ne vous inquiétez pas nous vous contacteront dès que nous aurons trouver la cause exact de ce malaise.
Victor: Mais euuuh, vous auriez déjà des suppositions ou autre?
Docteur: Même si j'en aurais, je ne peux rien affirmer tant que je ne serais pas sûr Mr. Sfez.
Victor: Je comprends. Merci docteur.
Docteur: il n'y a pas de quoi. Bonne fin de soirée.
Tonya: Merci. 'attendant que le médecin parte) J'ai l'impression qu'il sait et qu'il ne veut pas nous dire Victor!
Victor: Ça ce peut mais comme il nous la dit, il ne peut pas ce prononcer sans être sûr ma chérie.
Tonya: J'ai peur que notre fils soit malade... je ne veut pas le perdre. (au bord des larmes)
Victor: Ne t'inquiète pas, nous ne perdrons pas notre fils.
Tonya: Une mère ressent quand quelque chose ne va pas et là, je le ressens au plus profond de moi-même.
Victor: (la réconfortant) Tout ce passera bien. Je vais prévenir notre fille, elle doit ce faire un sang d'encre.

J'entendais des fragments de voix mais je ne distinguais pas bien ce qu'il se disait ce qui me poussa a ouvrir les yeux. Je n'avais plus du tout mal à ma poitrine et j'avais l'impression de bien me sentir. Je remarqua qu'on m'avait perfusé et j'avais un petit pansement en haut de mon arcade, je me suis sûrement cogné en tombant. Lorsque ma mère vis mon réveil elle accourut à mon chevet.

Tonya: Comment te sens-tu mon grand?
Ben: Bien.
Tonya: Quel frayeur nous as-tu faites dit donc!
Ben: Ça va je vais bien maintenant.
Tonya: Hum! Tu es au courant que Julia a été accepté au conservatoire?
Ben: Il faut toujours que tu me rappelles que c'est elle la meilleure hein, tu ne peux pas t'empêcher?!
Tonya: Pourquoi dis-tu cela mon chéri, vous êtes tous les deux mes enfants et je vous aimes de la même manière, il faut que tu comprennes que ce n'est pas une compétition entre ta sœur et toi.
Ben: Comment tu veux que je crois ça lorsque sans cesse vous la comparer à moi, lorsque vous racontez tous ses exploits à vos amis et que moi limite ça vous gènes de dire que je suis votre fils! Hein?! Laisse moi tranquille je veux me reposer.
Tonya: Ben!
Ben: S'il te plait maman!
Tonya: Bon, comme tu voudras. On repassera demain avec ton père. Bonne nuit.
Ben: Maman?
Tonya: Oui?
Ben: Je t'aime.
Tonya: Je t'aime aussi mon cœur!

Cela me faisait énormément de bien de l'entendre me dire qu'elle m'aimait malgré tout ce que j'avais pu faire. Ma mère reste ma mère. Avant de partir mon père passa me dire au revoir aussi puis je m'endormis immédiatement j'étais fatigué et puis demain sera un autre jour!

NARRATEUR AMANDA.
9h30, cafétéria

Ce matin je m'étais réveillée avec une faim de loup et j'étais plutôt en forme bien que je ne digérais toujours pas le faite que ce connard m'est embrassé. Mais je passais outre. J'étais tranquillement assise à ma table en train de manger quand je vis un plateau se poser sur la table, je leva les yeux et vis THE salope.

Vicky: Salut, je peux?
Amanda: M'ouais.

Elle s'installa en face de moi. Je n'aime pas trop voir même du tout cette fille et ce n'est pas dans ses habitudes de me calculer. Je ne comprends pas.

Vicky: Je suis Vicky et toi Amanda?
Amanda: Oui.
Vicky: Kevin m'a déjà parler de toi et tout le monde te connait depuis la dernière fois.
Amanda: Cool. Tu me veux quoi?
Vicky: Juste te parler... te prévenir.
Amanda: De?
Vicky: Du faite que Kevin est à moi et que je suis très égoïste, je ne partage pas.
Amanda: (rire) Tu crois franchement que je suis après lui?!
Vicky: Je n'en sais rien et je ne veux pas savoir. Ne marche pas sur mes plates bandes parce que tu risquerais de le regretter.
Amanda: C'est une menace?
Vicky: Prend-le comme tu veux, au moins tu as été avertis!

Elle reprit son plateau, se leva et partit en me toisant. Je n'aime pas quand on me menace, d'ailleurs qui aime ça? Je resta calme car cela ne servait à rien que je m'énerve, que je gâche ma bonne humeur pour une pétasse qui a peur que son " client " l'échappe. Mais je réalise un truc, si elle me menace c'est qu'elle a peur de moi... J'aurais beaucoup de choses à raconter à mes copines dit donc. Je finis mon petit déjeuner et je me rendis comme convenu chez l'assistante sociale.

Assistante S: Les recherches prendront pas mal de temps mais je ferais tout pour que ça aille au plus vite.
Amanda: Et c'est sûr qu'ont la retrouvera?
Assistante S: Eh bien ça dépend de beaucoup de chose, notamment de l'accouchement, si elle a accouché sous X ou pas, demander ton dossier à l'hôpital... Beaucoup de chose.
Amanda: Donc si elle a accouché sous X y'a aucune chance qu'on la retrouve?
Assistante S: Les chances sont minimisés mais ne t'inquiète pas, il faut être positive dans ce genre de situation et toujours garder espoir, c'est important.
Amanda: Oui mais ce n'est pas facile.
Assistante S: Je sais... je sais. Avant que je ne te libère, tu ne veux toujours pas me dire ce qui c'est passé chez les Heard?
Amanda: Il ne s'est rien passé, je ne veux plus en entendre parler point.
Assistante S: Comme tu voudras. En tout cas tu sais que je suis à l'écoute et que si l'envie te prend, tu viens me parler sans soucis ok?
Amanda: Oui merci.

Je me leva et partit. Je décida de me rendre en salle de permanence pour m'inscrire à une activité, comme me l'avait conseillé l'éducateur. J'ai besoin de décompresser. Alors j'avais le choix entre basket, théâtre, peinture, danse, musique, chant... Mmmmmh j'inscrivais mon nom pour musique à la séance de cette après-midi. En sortant je me retrouva face à face avec mon ennemi. Je ne le regarda mais même pas une seconde, je crois qu'il s'attendait a ce que je m'arrête mais qu'il aille royalement se faire foutre.

#Ambre

Young, free and wildOù les histoires vivent. Découvrez maintenant