XVI

324 23 0
                                    

Nous venions de rentrer en cours.
M.Sabre m'avait demandé mon prénom et ensuite, au lieu de me poser des tas de questions et ensuite de me laisser choisir ma place pour le restant de l'année, il m'avait dit : "Va t'assoir là bas, à coté de Nigolos ".
En fait, Nigolos, c'était le surnom que donnait M.Sabre à Nicolas.
Il aimait bien humilier ses élèves et leur donner des surnoms pouraves.
Il en avait donné plein des surnoms pouraves à ses élèves, dans notre classe, il y avait : la mouche, cracrastan, sans nerones, léacracra ( qui ressemblait un peu à cracrastan ) , letoxicoman, chuipala...

Le prof commença son cours et nous dit d'écrire sur notre cahier tout ce qu'il disait.
Pile à ce moment là, mon stylo explosa dans mes mains.
J'essuyai avec un mouchoir les taches d'ancre dans mes main et je me retournai pour demander à Alex si il n'avait pas un stylo à me prêter.
Le prof se retourna et cria :

-"Toi, la nouvelle, tu fait quoi !

- Eu...mon stylo m'a explosé dans les main et je demandais à Alex si...

- Répète ce que je vient de dire !

- Vous avez dit que l'air était composé à 71% de diazote, 28% de dioxygène et 1% d'autres gaz."

Il était vraiment étonné que je saches ce qu'il venait de dire.
Pour se vanger, il me fit venir au tableau :

-"Vient au tableau!

- Moi ?

- Oui toi, tu est muette ?!

- Eu...non.

- Alors vient au taleau !"

( je n'avais pas compris le rapport avec le fait d'être muette : il était vraiment taré )
Je me levai et allai au tableau:

-"Tourne sur toi-même!me dit il.

- Quoi ?

- Tourne sur toi-même, tu est sourde en plus !

Je me mis à tourner sur moi même et il posa son doit tout droit sur ma tête.

- Oh, une jolie toupie ! Ça ne vous fait pas rire?demanda-t-il à la classe.

Personne ne rigolait.
Le prof lança alors un regard noir à tout le monde et ils se mirent tous à rire d'un rire ipocrite.

- Et bien voila, j'ai trouvé ton surnom : ce sera la toupie !
Retourne à ta place maintenant!"

Je retournai à ma place pour le reste du cours et écrivis avec un crayo à papier.

La classe entière me regardait avec un regard désolé...

SolitaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant