VIII

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Je ne revis pas mon loup de tout l'été.
Je m'étais fabtiqué un petit lance pierre avec un bâton, l'élastique de mon bas de pyjama et quelques herbes sèches tressées.
Ce petit lance pierre m'avait permi d'attraper quelques lièvre à faire griller.
Bien que j'en ai ue plusieurs fois dans les champignons, cela me faifait quelques protéïnes.
Enfin un peu de viande !

Je m'étais aussi construite une petite cabane autour de mon "lit", à peine de quoi de me protéger de la pluie.

J'avais perdu le contact humain : maintenant, je ne cotoyais que des lièvres, des poissons, des cerfs, des biches, des cheuvreils et bien sûre quelques sangliers qui m'aprenaient à grimper aux arbres ( ils me chargaient : pas d'autre solution que de grimper aux arbres ).

Je ne savais pas quel jour on était, mais, je savais que la rentrée approchait.
Moi,je n'allait plus à l'école : je n'avait pas de cahiers, pas d'argent, pas de vêtements ( sauf mon pyjama et un manteau en peau de lièvre que je m'étais comfectionnée ) et surtout, comme je n'était pas allée à l'école à la fin de l'année scolaire, je ne pouvais pas passer dans la classe suivante ( la 3îème ).

J'avais toujours l'intention d'aprivoiser mon loup, d'ailleur, maintenant, il s'approchai de moi à moins de cinq mètres , mais pas moins et je ne pouvais pas encore le carresser.
Je lui avait même donné un nom : Taïga...

SolitaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant