Fin : 8

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La sonnerie de son téléphone, pourtant guillerette, la terrifia quand elle se déclencha. Elle était plongée dans ses tourments, ne sachant ni que penser ni que faire. La sonnerie de son téléphone lui fit l'effet d'une décharge électrique à travers le corps. Lentement elle ramena son portable devant ses yeux, sur l'écran, elle n'en était pas surprise, était indiqué « numéro privé ». Elle attendit une sonnerie, puis deux, elle était épouvantée. Puis presque impulsivement elle appuya sur la touche pour décrocher et colla promptement le téléphone à son oreille : Elle n'entendait plus de coups, elle entendait juste un bruit régulier de frottement, c'était tout... Louise pleurait, elle imaginait la pauvre femme à moitié morte, Mael la traînant par les pieds... Cette image dans sa tête lui était insoutenable, surtout accompagnée de ce sinistre son de frottement.

Soudain, un grand choc se fit entendre, le volume en était si fort qu'il lui fit mal à l'oreille, et ajouté à l'effet de surprise, elle en décolla quelque temps l'appareil. Quand elle le rapprocha de nouveau, le seul son qu'elle entendit était celui du vent, bien plus fort que précédemment.

Subitement elle entendit comme un grondement sourd mêlé de fracas. Puis d'un coup, elle entendit très distinctement de la voix de Mael :

« Louise ? ».

Prise par surprise, elle ne put réprimer un petit cri d'étonnement.

« Putain Louise ? Bon Dieu, qu'est ce que tu fais en ligne, merde ! MERDE ! MER ».

Complètement abasourdie et terrorisée elle raccrocha aussitôt et éteignit son téléphone.

Il m'a entendu crier ! mon dieu, il sait que j'ai entendu... A l'aide, pitié ! Qu'est ce que je peux faire ? Il va peut-être venir ici me chercher... me tuer ! Je ne peux pas rester ici, je dois m'en aller tout de suite, peut-être était-il tout près de la maison ? Oh putain, c'est horrible, je... je dois aller à la police... je dois partir d'ici... il faut que je prévienne la police !

Sur ce, Louise bondit de sur son lit, et se précipita à toute allure hors de la maison. Elle courrait vers le commissariat de la ville, qui n'était qu'à cinq minutes de sa maison.

Mais elle n'arriva jamais au commissariat.

On l'enterra une semaine plus tard, deux jours après avoir retrouvé son corps, ainsi que celui de la mendiante que Mael avait battu à mort.
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Voila ma petite histoire et terminer elle était assez courte mais bon .

 Numéro privéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant