Chapitre 3

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Elle venait à peine de se réveiller que déjà nous étions sur elle. Elle avait le regard hagard, l'air perdu... Après se qu'elle avait vécu il y avait de quoi être désorienté. Elle reprit bien vite ses esprit en me voyant même si certaine question évidentes resté à élucidé elle paraissait tout à coup plus sûr d'elle. Je m'apprêtais à lui prendre la main lorsque je sentis une douleur dans le bas du dos. Je n'entendais rien, je ne sentais rien. En tombant je vis Jan projeté sur le lit d'Orane, l'arrière de la tête réduit en lambeaux. Orane quand à elle avait l'air de dormir paisiblement, cela n'avais pas de sens jusqu'à je voies le sang coulé le long de sa joue blanche comme neige. Pourquoi tant de détails attiraient mon œil, alors qu'aucun sentiment ni même aucune douleurs ne m'atteignaient. En touchant le sol, je crus tomber dans du coton, la chute ne me fit rien, je ne ressentis aucune douleurs, mon dos non plus ne faisait pas mal... Ma tête ne pouvait bouger, j'étais paralysé.

Mes yeux tournaient dans leurs orbites à la recherche de quelque chose, mais mon champs de vision était réduit. En revanche mes oreilles réentendaient distinctement les armes à feux tirer. Je ne savais pas sur quoi ils tiraient, ils devaient sûrement nous avoir tous eux, et pourtant le bruit incessant des armes automatiques continuait, tel une mélodie macabre. Puis se fut le calme, il n'y eut plus aucun bruit. Comme si ils attendaient que l'un de nous aient survécu pour recommencer de plus belles leur assaut. Mais le silence continua, il me parut des heures. Puis l'un deux avança vers le centre de la pièce ou se trouvait le lit.

Dans ma chute j'avais roulé à quelque mètre de se dernier. Je ne voyais que les pieds du lit et je vis aussi ceux de l'homme qui s'avançait vers Orane pour sentir son pouls. Puis lui tirer une balle dans la tête, il réitéra la même chose sur Rita, du même geste machinal, il pressait la détente en prenant son temps, comme si il opérait tel un chirurgien. Il ne prit même pas la peine d'aller vers Jan, il n'avait aucune chance qu'il est survécu, puis se fut mon tour, il tourna autour de moi pour se poster face a moi me regarda dans les yeux, son regard était froid, on y voyait la rage qui bouillonnait, au-delà de ses yeux noir profond qui nous lançait presque des éclairs. Il monta lentement son arme à hauteur de mon front, pressa la détente...

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⏰ Dernière mise à jour : May 08, 2016 ⏰

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