Avant-propos: Manque de motivation et d'inspiration. Pardonnez ce long espacement entre ce chapitre et les précédant. J'essaierais de garder un rythme dans un futur proche.
18 mars, il pleut.
Je suis assise dans mon lit, un dimanche soir.
Chacune de mes jambes est enveloppée dans un plâtre. Je ne peux pas bouger, et je n'arrête pas de penser à demain. Je suis certaine que je serais ruée de questions... mais surtout de travaux à rattraper.
J'entends cogner à ma porte, ma mère entre.
-Ma chérie... Elle s'assoit sur la chaise à côté de moi.
-Quoi?
-Qu'est-ce qui ne vas pas?
-Pourquoi vous vous engueulez toujours? Je lui lance un regard qui dit tout.
-Jenny, ton père et moi nous nous aimons, tu le sais.
-Ne me mens pas, je sais que papa n'as jamais voulu de moi. J'en ai assez de vos disputes!
-Jenny, comment peux-tu dire ça?!
-JE SUIS CLOÎTRÉE DANS MON LIT À VOUS ENTENDRE TOUTE LA JOURNÉE, ARRÊTE DE LE NIER!
-Jen...
-Merde! J'en peux plus là, j'ai la gorge serrée.
-Ton père a perdu son emploi à l'usine, et ton accident nous a endetté... On est ruinés.
-Je le sais. J'aurais dû crever, je le sais. C'est toujours moi le sujet de vos disputes... et la voisine aussi.
-Jenny! Elle me gifle violemment.
-SORS!
Elle part en claquant la porte, et je l'entends hurler de loin.
J'éclate en pleurs.
J'ai si mal, que j'ai besoin de crier fort, fort, fort.
Je prends mon oreiller et je hurle dedans, en pleurant encore et encore.
VOUS LISEZ
I'd rather go blind
Algemene fictieJ'écoutais une chanson, son rythme m'entraînait et me berçait. Qu'arrive-t-il quand on est un oiseau libre et que, soudainement, on ne vole plus?
