J'ai rêvé d'Anne. Elle était un ange et vivait tranquille. Elle savait qu'elle ne connaissait rien au mal et elle devait s'en méfier. Anne était parfaite et avait tout pour vivre heureuse. Elle était intelligente et faisait des choix sensés. Pourtant elle fit le choix le plus étourdissant possible malgré les bruissements de tristesse qui lui parvenaient au loin, trés loin d'elle. Elle percevaient les millions de personnes massacrées, les pleurs des enfants abusés, l'humiliation, la haine et le désespoir. La vie détruite. L'incompréhension la précipita sur la planète Terre et elle naquit au sein d'une famille vampirique comme seule l'espèce humaine peut en produire. Anne était une rose sans épines, sans défense naturelle . Elle était née sous de mauvaises auspices. Une potion amère l'attendait. Anne était de même essence que maman et sur la même fréquence....La vie d'Anne n'était pas aussi lisse. Car malgré sa bonne humeur et sûrement à cause de sa beauté intérieure elle avait des soucis personnels.... Elle était de ces personnes que l'on remarque toujours partout où qu' elle aille. Elle attirait car elle rayonnait, la vie respirait autour d'elle. Elle aimait toute création, tout être. Chacun savait qu'elle était remarquable malgré son naturel modeste ou plutôt grâce à lui. Elle était riche intérieurement. Les êtres minables, plus nombreux qu'on puisse l'imaginer hélas, l'enviaient et cherchaient à lui faire des croc-en-jambes, à la faire chûter et pleurer. Certains bien plaçés comme sa famille naturelle, son infâme famille la pourchassaient sans relâche et la tourmentaient vicieusement. Anne en était profondément contrariée et cela la fanait précocement et l'affaiblissait. Notre chère amie, était encore jeune fille quand elle se présenta chez nous comme une fugitive. Je haïssait ces individus. Un soir, en passant dans le couloir où se trouvait sa chambre, je l'entendit sangloter. C' est à partir de cet instant je crois que j' ai décidé de changer le cours des choses, de changer les contes de la vie. D'inverser le sens d'un sortilège. Encore un fois une l'histoire se répétait. Pourtant, pas vraiment, j'avais la force de rispoter. J' étais à présent suffisamment grande pour affronter l'ennemi.Maman m' a appelé Aline, quand je suis née, elle m'a offert ce nom, elle souriait encore, elle ne pensait qu'à nous, elle était forte. Je l'admire sur les photos pleines de joie que papa a prise de nous. Moi, lovée minuscule dans ses bras, mon frère encore trés petit se penchant timidement vers moi. Mon frère, Blaise, m' a prise dans ses bras sur cette photo, sur cette autre, il me couvre de tendresse. Nous étions inséparables. Nous étions plus proche que des jumeaux.
Les jours passaient et j'étais songeuse. Je réfléchissais à des concepts flous. J'avais maintenant quatorze ans et une vie tranquille de jeune adolescente sans souci. Je travaillais bien à l'école. J' avais un goût marqué pour tout ce qui touche la destinée. J'étais intrigué par la nature humaine et parfois dégoûtée par la cruauté marquée de certains individus. Je méditais sur les comportements des communs des mortels capable de prendre pour leader un homme impitoyable, haineux et sanguinaire tel le furher allemand du vintième siècle. Cette région du monde m'interpellait car immanquablement le mystère de la détresse de maman et de ses origines m'y incitant. L'effroi que l'on s'en prennent à nous... C'était déroutant....des hommes détruisant la vie, pourchassant sans répit leurs victimes. Pas un homme, des hommes, des meutes d'assassins de masse organisés pour tuer, torturer des familles entières. D' autres horreurs, d'autres génocides qui se perpétraient sur d'autres, puis d'autres. Des personnes non violentes qui suscitant le couroux et le déchaînement de l'abomination impossible à supporter et qui frappait de terreur les échappés de l'enfer pour toujours, bléssés au coeur à jamais. Parce-qu'eux détestés car ayant comme trésor un coeur battant, la vie tout court....je m'égare...
Les jours passaient, je fût surprise lorsqu'un soir mon frêre vint me faire une confidence et littéralement je m'aperçus qu'il avait le même "feeling" concernant la situation d'Anne. Je pensais pourtant être seule à capter les signes de cette funeste réalité. Mon frère se montra à ce sujet plus invectif que moi et c'est lui qui formula en premier la recherche d'un plan à exécuter pour libérer à son insu notre adorable amie. J'étais heureuse qu'il invente avec moi ce conte créé par des enfants pour elle. Nous avions pas froid aux yeux. Le monde des méchants était notre cible. Nous serions les chasseur de notre pure et inocente reine égarée. Nous serions les chasseurs pour la protéger. "Miroir magique - qui est la plus belle ? - Anne. Et nous sommes là pour protège son éclat."
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Conte Pour Enfants
DiversosHistoire qui raconte une relation tendre et violente entre des enfants et leur nouvelle gouvernante. Comme un conte imaginaire mais sans un pouvoir surnaturel autre que la résolution de deux charmants jeune personnes de venger leur nanny qu'ils aim...