Le sport, la course, c'était sa passion...Elle voulait faire cette course, elle pensait en être capable, personne n'arrivait à l'arrêter...
Le coup de fusil a tonné, la course est lancée. Sur la ligne de départ, toutes les participantes partent en un instant. Elle prend de l'avance dès le départ, après toutes ces années de pratique, elle a tout à fait compris que chaque seconde comptent. Le groupe de tête se forme, elle en fait partie. Elle entend de nombreuse personnes l'encourager au bord de la piste. Personne n'est au courant de cette maladie qui la ronge, qui la détruit de l'intérieur, sinon bien sûr qu'ils ne l'aurait pas laisser participer. On étaient derrière les filets, on criaient pour elle. Et elle souriait, encore et encore. Désormais, il ne reste plus que quelques petits kilomètres, c'est ici que tout va se jouer, elles ne sont plus que quatre à se battre pour l'élite, pour cette première place tant espérée. Derrière, les autres n'ont pas lâchées l'affaire, mais elles sont bien trop loin pour leurs être dangereuses. La première commence à la distancer, alors elle accélère, elle donne tout son cœur, son âme, elle veut la vaincre. Le souffle court, elle la double, la ligne n'est plus qu'a quelques mètres, mais son cœur s'emballe. Il accélère puis ralenti au point de s'arrêter. Au bord tout les gens crient et la supporte jusqu'au bout. Les mains tremblantes, elle produit cet ultime effort et passe la ligne. Elle s'écroule par terre, après celle ci, la seconde arrive et elle aussi s'écroule essoufflée. Mais sa respiration se fait difficile à présent, sa cousine arrive en courant et lui crie qu'elle a gagné. Son entraîneur se précipite lui aussi vers elle et son faible corps, allongé sur le sol. Il lui dit qu'elle a était la meilleure, qu'il est tellement fier, mais ne voyant aucune réaction, il la secoue et lui implore de se réveiller, il demande une ambulance en urgence. La foule panique.
Elle entrouvre les yeux, sa mère est accroupie à côté d'elle en pleure, ainsi que de son entraîneur.
-"Tiens bon, je t'en supplie, une ambulance arrive."
Elle fît un petit rire et nous murmura quelques mots
" Merci d'avoir cru en moi, cette victoire est pour vous."
Cela faisait 2 mois qu'elle était à l’hôpital..
Se sentir vivante, qu'est ce qu'elle peut aimer cette sensation. Malgré qu'elle ne soit que de passage dans cet étrange monde, elle apprécie. Le sourire aux lèvres, elle rit. Elle rit au nez de la mort, au nez de ce médecin qui lui a conseillé de stopper toute activité sportive pour que son traitement ai une chance d'aboutir et pour ne pas mettre en jeu sa vie. Oui elle sourit, les yeux brillants. Bien que tous ces hommes en blouse ont beau tout faire pour lui cacher, le regard de sa mère détruite par la douleur, le faux sourire que sa cousine lui fait pour lui redonner du courage. Elle comprend. Mais, elle sourit, oui, elle sourit toujours et encore.
Un dernier sourire se dessine sur son visage. Ses yeux se ferment, elle à perdu la vie.
Mais elle a gagnée sa bataille. Elle aura su vivre et profiter de la vie jusqu'au dernier instant..
