Chronique De Nabou : Mon mariage inattendu

Partie 24

                              "Ce jour là..."

Je rentre chez moi avec toujours ce mal de crâne atroce. J'ouvre la porte et m'allonge sur le canapé.

Moi : Doudouuu. Criais je dans toute la maison. Il ne répond même pas, alors je continue à l'appeler. Il arrive en rigolant.

Lui : Pourquoi tu es impolie Nabou.

Moi : J'ai mal à la tête. Je parlais comme une petite fille de cinq ans, et ça le faisait rire encore plus.

Lui : D'accord ma petite princesse, je t'apporte des médicaments. Il vient me faire un bisous sur le front.
Il me les apporte ainsi que de l'eau, je les bois et me recouche. Quelques instant après ça se calme un peu, je pars alors dans la cuisine pour faire à manger, Abdou propose de m'aider je refuse gentiment mais il insiste, alors je le laisse. Après avoir fini, on mange.

Lui : Ce soir, mon père a organisé une réunion à la maison, apparemment il souhaiterai nous parler Kader, Rama et moi d'un sujet important.

Moi : Tu l'as su quand?

Lui : Tout à l'heure.

Moi : D'accord... A peine ai je fini ma phrase que j'avais envie de vomir. Je quitte la table et cours vers les toilettes, je vomis tout ce que j'avais pu avalé.

Lui : Princesse, qu'est ce qui ne va pas?

Moi : C'est rien, t'inquiète, Mamy a acheté un sandwich à l'école j'en ai mangé, je savais que ça allait sortir, je crois que c'était vraiment pas sain... Je grimace.

Lui : T'en es sûre?

Moi : Oui bien sur ça va très bien.

Lui : Si tu veux j'annule pour ce soir et on va à l'hôpital.

Moi ( me levant) : Non ça ne sera pas nécessaire, je vais super bien. Je rigole même pour le convaincre.

Lui : D'accord. Bon j'ai plus faim, je vais débarrasser la table, monte dans la chambre, j'arrive.

Moi : Non, monte toi, je vais débarrasser.
Il s'approche de moi et baisse la tête pour bien me regarder.

Lui : Nabou, pourquoi tu ne fais jamais ce que je te dis?

Moi : Euuh si, je ne veux surtout pas te déranger c'est tout.

Lui, pointant du doigt les escaliers : Vas y monte. Je soupire et fait ce qu'il dit.
***

Le soir j'avais toujours mal à la tête mais je laissais rien paraître, je ne voulais pas qu'il s'inquiète. Il s'approche de moi et m'embrasse.

Lui : Si tu veux, j'appelle Diarra ou Mamy pour qu'elle te tienne compagnie, le temps que je revienne?

Moi : Ça va, Diarra est punie et Mamy est en voyage avec sa mère, elle revient demain.

Lui : J'appelle Linou alors?

Moi : Non n'appelle personne, ça va, vas y je t'attends. Il m'embrasse à nouveau et sort, je l'accompagne jusqu'à sa voiture. Je l'embrasse. Je t'aime doudou.

Lui : Je t'aime aussi, j'arrive dans quelques heure d'accord je vais pas durer.

Moi : Prends ton temps, je vais très bien.

Il entre dans sa voiture et s'en va, je retourne à la maison. Je m'assois sur le canapé et me mets un film pour faire passer le temps. Quelque temps après Linou m'appelle.

Moi : Oui.

Lui : J'arrive chez toi dans une heure d'accord. Tu vas mieux?

Moi : C'est Abdou qui t'as appelé?

Lui : Oui.

Moi : Je vais bien Linou...

Lui : J'ai promis à ton mari de te tenir compagnie jusqu'à ce qu'il revienne alors je serai là, à tout à l'heure.

Pfff il raccroche, et Abdou m'envoie un texte pour me dire qu'il va rentrer tard et qu'il avait appelé Linou. Une heure plu tard on sonne à la porte, c'est sûrement lui qui arrive. J'ouvre la porte et là le choc, la personne tenait à peine debout et tombe sur mes pieds, je pousse un cri, je le retourne et je remarque que c'est Youssou. Il avait du sang sur son t-shirt et il sentait l'alcool, oh my God, je vérifie d'abord qu'il respirait toujours.

Lui : Nabou, je l'ai perdu aussi, il ne me reste plus rien maintenant.

Moi ( paniquée): Quoi qu'est ce que tu as perdu?

Lui : Mon oncle, il me restait que lui... Il pleurait à chaude larmes j'étais choquée, je l'aide à se relever.

Moi : Calme toi Youssou ok, j'appelle Linou il va te ramener chez toi, du courage.
Je l'aide à s'asseoir sur le canapé.
J'attrape mon téléphone et l'appelle.

Lui : C 'ést toi que je voulais appeler, j'arrive dans quelques minutes je suis bloqué dans les embouteillages.

Moi : D'accord, fait vite, Youssou est ici et il n'est pas dans son état normal.

Lui : Quoi qu'est ce qu'il fou là-bas.

Moi : Apparemment son oncle est mort, je ne peux pas le consoler, je veux pas de problèmes avec Abdou, j'ai assez fait de connerie comme ça et je peux pas le jeter dehors, il va bien pas.

Lui : D'accord j'arrive là.

Je raccroche, je sers lui sert de l'eau à boire. Il me dit qu'il n'en veut pas, qu'il veut du café sans sucre. Je lui fais alors du café  et le lui tends, il boit puis grimace.

Lui : Y'a pas de sucre c'est amer.

Moi : C'est toi qui m'a dit sans sucre.

Lui : J'ai vraiment dit ça? Je hoche la tête et il se remit à pleurer. Oh seigneur.

Moi : Ok j'emmène du sucre. Je pars dans la cuisine et cherche le pot de sucre, trouvé je repars dans le salon et j'en déverse dans le café puis le lui tend à nouveau.

Lui : Bois le je veux pas de ton café, puisque tu m'as laissé tomber comme les autres... Il se remit à pleurer, je me méfiais un peu donc je lui dis rien. Puis il s'endorme sur le canapé. Parfait.

Je prends la tasse de café, et décidé de le boire avant que ça ne se refroidisse et peut être que cela calmera mes maux de tête puisque j'en ai pas bu aujourd'hui, je m'éloigne un peu de lui, et bois tranquillement en attendant Linou. Un instant je commence à bailler et mes paupières deviennent tellement lourdes, , je ne savais pas ce qui m'arrivait je me secoue pour ne pas dormir mais peine perdu, je sombre dans un profond sommeil...

****

Je me réveille dans les bras de quelqu'un sûrement c'est mon doudou.

Moi : Dou... Aie j'arrivais pas à bouger j'avais la tête qui tournait, les événements de la nuit me reviennent petit à petit, je croyais que c'était un rêve mais la réalité me rattrape quand j'entends.

: PUTAIN DE MERDE, MAIS C'EST QUOI CE BORDEL...

Je me lève brusquement et je vois mon doudou en face de notre lit, donc c'est qui l'homme à côté de moi, je tourne lentement la tête et je vois... Oh non c'est pas vrai...

Abdou : Salla avait raison....