Il est 11h50 nous sommes le 6 mai 2009 à quelques heures de route au nord de Paris. La chaleur est étouffante. Pourtant lorsque je suis à Paris j'adore sentir les rayons du soleil qui réchauffe ma peau lorsque je longe les quais de la seine. Mais aujourd'hui c'est diffèrent elle est humide elle ne me réchauffe pas elle m'angoisse.Je suis dans une pièce mal éclairé qui doit surement dater de l'époque de sa construction mais je dois avouer que l'histoire n'est pas mon point fort. C'est surement une des raisons pour laquelle je suis la devant cette femme à l'allure austère qui me dévisage, me juge. A ce moment même je me sens totalement impuissante sans aucune repartie, j'aimerais lui répondre mais aucun mot n'arrive à sortir je suis totalement tétanisée. Dans mon esprit mes pensées se bousculent.
-Je me demande comment j'ai pu en arriver là ?
-Ai-je franchi la limite ?
-Comment va être ma vie à présent ?
Tout ce que je sais c'est qu'aucun retour en arrière ne sera possible.Je peux dire adieu à tout ce que j'ai connu à présent. Je suis dans un mauvais rêve du quel je ne me réveillerais jamais.
Mon cerveau est en ébullition je n'ai qu'une seule envie c'est fuir, partir le plus loin possible, mais il n'y a aucune échappatoire je suis piégée.
-«Mademoiselle ? M'interrompit sévèrement ma tortionnaire
-Oui, répondis-je timidement
-Nous allons donc régler toute les formalités et nous retrouver très prochainement. Conclut-elle. »
Je sortie fébrile de son bureau, longeant le couloir qui me menait à la sortie. Telle une prisonnière qu'on aurait libérée de son cachot je fus éblouie par la lumière. Au fond de moi je savais que malgré l'été le soleil ne brillerait plus jamais pour moi.
Il était à peine 15H30 quand je suis arrivée chez moi, j'étais tellement en colère et triste en même temps. En rentrant chez moi je surpris une conversation entre mes parents :
« -Je ne comprends pas ce que nous avons fait de mal, nous lui avons toujours tout donné. Je veux bien t'avouer que nous sommes très absents mais de la a en arriver là. Nous aurions dû être plus vigilant elle est plus fragile qu'elles ne le laissent paraitre, elles avaient besoin de nous. Proclama-t-elle
-Nous avons toujours été absent et cela n'a jamais posé de problèmes! Répondit-il en savourant son Bourbon préféré.
-Chaque être est diffèrent nous aurions dû en prendre conscience avant... Affirma telle.
-Arrête de plaider sa cause nous ne sommes pas dans un tribunal et elle n'est pas une de tes cliente sur le banc des accusés. S'énerva-t-il. »
Elle ne l'avait jamais vu dans un tel état de colère, qui malgré tout c'était amplement justifié au vu de mon comportement des derniers mois.
Il prit sa femme dans ses bras comme pour la rassurer. Puis ils allèrent se coucher.
Le lendemain matin je fus la première debout, suivi de mes parents. Je n'avais aucune envie de me retrouver dans la même pièce qu'eux. Cela dit j'avais le choix nous vivons dans un triplex qui possède suffisant de pièces et même un ascenseur ! Je baignais dans le luxe depuis que j'étais née j'avais toujours eu tout ce que je voulais et depuis que nous étions revenu vivre à Paris je profitais pleinement de c que la vie m'offrait.
Ce jour-là pour faire bonne figure j'avais décidé de réviser pour le bac, qui sait avec un peu de chance je l'aurais peut-être, je n'étais pas aussi bête que cela et il faut dire que c'était le seul moyen pour échapper au cauchemar.
«- Allo, c'est Giulia ! Ça va ?
-Oui et toi ?
-Bien. Tu seras là ce soir ?
-En principe oui.
-T'as intérêt de venir ! Mais je t'appelais pour savoir si tu venais toujours avec moi cet été à Cannes ou si tu avais changé d'avis pour une destination plus exotique genre Saint Barth ?
-Désolée de te décevoir mais tu vas devoir me supporter. Riais-je
- Ok cool ! A ce soir bisous. »
Giulia était ma meilleure amie je la considérais comme ma sœur, je ne pouvais pas imaginer que dans quelque mois nous risquons d'être séparées.
Après son appel j'abandonnais mes livres contre l'Avenue Montaigne !
Devant mon miroir et pour la première fois depuis longtemps je me trouvais belle. On me disait souvent que j'étais jolie mais je n'en prenais pas conscience, mais la tout était parfait mes cheveux étaient d'un blond lumineux avec de légère ondulation qui caressaient ma peau légèrement halé et la robe que j'avais acheté cette après-midi était juste resplendissante.
Giulia arriva chez moi vers 22h, elle me rejoint dans ma chambre.
« -Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu allais faire du shopping ? s'exclama t'elle en rentrant dans ma chambre
-J'avais besoin d'être toute seule je suis assez tourmentée en ce moment avec le bac et mes parents qui me mettent la pression.
-Ne t'inquiètes pas tout ira bien, pense à autre chose et toute façon tes parents ne sont jamais là. Ce soir on va profiter, mon frère m'a dit que ça allait être la soirée à ne pas manquer !
-Tu as raison, profitons comme on sait si bien le faire. Répondis-je.
Le frère de Giulia et ses amis étaient carrément sexy et l'alcool aidant j'étais beaucoup plus loquace qu'à l'ordinaire au beau milieu du Vip. Tout se passait parfaitement bien, mais j'avais la nette impression que quelqu'un m'observait !
Je sentis une main se poser sur moi, j'ai à peine eu le temps de me retourner que je compris de qui il s'agissait. Il m'attira dehors pour que nous puissions parler en toute tranquillité. Je n'en croyais pas mes yeux il était la devant après quasiment 2 ans d'absence. Je pensais l'avoir oublié, avoir fait un « reset » de nos souvenirs, mais plus je l'observais et plus j'étais envahi par mon passé. Et les larmes montèrent je les sentais rouler sur mes joues.
« -Guggenheim tu pleures ? me demanda-t-il avec étonnement
-Oui enfin non c'est juste que je ne m'attendais pas à toi ici, aujourd'hui. Bégayé-je !
-Je suis content de te revoir.
-J'aimerais pouvoir en dire autant, donc si tu le permets je vais aller retrouver mes amis !
-Reste s'il te...
- Non laisse-moi ! Lui dis-je en lui coupant la parole »
De l'avoir revu m'avait totalement chamboulé et mon esprit était ailleurs les jours qui suivirent.
Il était tout juste plus âgé que moi il avait 21ans, c'était sans doute le plus beau garçon que j'avais rencontré jusqu'à aujourd'hui. Il était grand musclé au teint halé et aux cheveux cuivrés et son regard étaient un pur envoutement il m'hypnotiser avec ses magnifiques yeux vert remplis de mystère et son sourire enjôleur me faisait oublier ma tristesse. A mes yeux il incarnait la perfection. J'avais été amoureuse de ce garçon quand nous vivions à Londres, aujourd'hui il était un inconnu.
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Une vie pour aimer
RomanceVivre pour l'amour, aimer pour vivre. Mais de l'amour à la haine il n'y qu'un pas, le côté obscur prend le dessus et il est difficile de retrouver les liens brisés. Zelda et Sam seront ils capables de trouver la lumière dans la ville de l'amour ?