Une vie pour aimer

Chapitre 2 (LUI)

Nous sommes le 6 Mai 2009 et aujourd'hui commence ma nouvelle vie ! Il est 10h50 et mon avion vient juste d'atterrir à Paris. Je ne sais pas trop pourquoi j'ai choisi la France peut être  pour me rapprocher des origines de mère. Apres tout je suis autant Français qu'Anglais, donc ma destination et amplement justifié. Mais pour être honnête je sais exactement pourquoi je suis là c'est pour une fille. J'avais tout quitté ma famille, mes amis, Oxford pour la retrouver. A tort ou raison il est vrai que la dernière fois ou je l'ai revu nos relations était assez tendu. Mais à cette époque-là tout était si diffèrent.                                                                                    

J'avais réservé une suite à l'hôtel Astor dans le 8eme arrondissement, j'adorais le fait de vivre à l'hôtel j'y percevais une certaine forme de liberté que l'on ne trouve nulle part ailleurs. Je me suis assoupi le voyage m'avait extrêmement fatigué que je dormi quasiment 24 heures. A mon réveille je pensais à nos retrouvailles et au temps que nous allions rattraper, j'étais impatient de la revoir mais la tâche m'allait être difficile je ne savais pas où elle vivait la seule chose que j'avais c'était un ancien numéro. 

Je composais le numéro de manière fébrile !

« - Allo ! répondit-elle d'une douce voix

- C'est Sam, je suis sur Paris et je pensais qu'on aurait pu se revoir.

- Ecoute Sam je pense que tu t'es trompé d'interlocutrice parce que là c'est Caroline. Cela dit je n'ai rien contre le fait d'aller boire un verre, je pense que certaines mises au point sont à faire !

- Pas de problème, envoie-moi un texto avec l'heure et le lieu. A plus »

Caroline et moi n'avons jamais été vraiment proches, je la trouve sans intérêt.  Réciproquement nous nous détestons. Mais aujourd'hui elle était mon unique chance de la retrouver.

Cette nuit-là je ne parvins pas à trouver le sommeil, j'appréhendais énormément mon rendez-vous avec Caroline je n'avais aucune idées de comment il se déroulerait. Etait-elle pleine de rancœur envers moi ? Pourtant elle me parut sympathique au téléphone.

Il était 16h j'attendais devant le café de la Paix, à ma grande surprise Caroline m'avait envoyé un sms dans la matinée pour me proposer d'aller boire un verre. Quelques minutes se sont écoulées puis elle fit son apparition, elle paraissait tellement sure d'elle comme a son habitude, il émanait d'elle un certain mépris pour les autres.

« - Salut, Sam j'espères que tu vas bien ! Si je suis venu c'est uniquement par courtoisie. Je sais exactement pourquoi tu es la et je sais aussi que tant que tu ne l'auras pas revu tu ne nous laisseras pas paix. Alors voilà d'après ce que j'ai cru comprendre elle risque de se rendre à une soirée c'est la meilleure occasion pour toi, sachant qu'après tout le mal que tu lui as fait je doute qu'elle veuille d'adresser la parole. C'est tout ce que j'avais à te dire je vais t'envoyer le lieu de la soirée et ensuite supprime mon message. Je souhaite beaucoup de courage pour ce soir ! »

Je n'ai même pas eu le temps de lui répondre un seul mot, elle avait déjà disparu dans la foule. J'ai eu tort de croire que notre lieu de rendez-vous était un message subliminal. Caroline me détestait toujours autant et je ne pouvais pas lui en vouloir.

Je ne sais pas exactement combien de temps je suis resté assis à réfléchir devant mon verre, tout était tellement floue dans mon esprit. Avant de quitter Londres j'étais tellement sur de moi et qu'il ne suffirait que de quelques sourires pour que tout redevienne comme avant. Mais les mots de Caroline résonnaient encore. J'avais peut être mis trop de temps à réaliser ce que je désirais réellement.

Je n'ai même pas eu le temps de me préparer, mon esprit était en ébullition et je ne savais même pas ce que je lui dirais en la voyant.

Quand je l'aperçu elle était resplendissante, elle avait l'air différente plus charismatique et tellement sûre d'elle ! Elle était aux antipodes de la fille fragile que j'avais connue, aujourd'hui elle était la copie conforme de Caroline. Qu'avait bien t'il put lui arriver pour changer autant que cela ?

Mon cœur battait à la chamade quand je me suis approché d'elle. Quand nos regards se sont croisaient j'eu l'impression que rien n'avait changé entre nous et que nous étions 2 ans plutôt. Je lui pris la main pour l'attirer vers un endroit plus calme.

« -Guggenheim tu pleures ? Lui demandais-je avec étonnement.

-Oui enfin non c'est juste que je ne m'attendais pas à toi ici, aujourd'hui. Bégaya-t-elle !

-Je suis  content de te revoir.

-J'aimerais pouvoir en dire autant, donc si tu le permets je vais aller retrouver mes amis !

-Reste s'il te...

- Non laisse-moi ! Me dit-elle avant que je puisse finir ma phrase. »

Une fois de plus elle était triste à cause de moi, elle était visiblement plus heureuse sans moi. Je ne voulais pas lui causer plus de peine, il serait sans doute préférable que je retourne à Londres ce voyage était une mauvaise idée.