Chapitre 45

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Salut tout le monde,
Et oui j'ai des petites choses à dire. De une je suis vraiment désolée de ne plus être aussi active mais avec le bac qui approche, les ECE et les oraux qui vont tomber d'ici quelques semaines, je suis un peu sous pression en ce moment. En plus j'avais pas vraiment la tête à écrire ces derniers temps. Disons qu'il y a eu quelques histoires de coeur mais j'ai décidé de laisser tomber car ça n'en valait pas la peine. Donc bon, je vais essayer d'être plus active. J'ai bien dis "essayer" parce que je pense pas que je pourrais vous promettre de publier chaque semaine etc... Mais en tout cas j'espère que ce chapitre vous plaira. Et surtout n'hésitez pas à mettre une petite étoile pour ce chapitre ou de laisser un petit commentaire sur ce que vous en avez pensé. C'est toujours agréable de lire vos avis :)
Sur-ce, bonne lecture !

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La réunion s'était enfin terminée. J'avais qu'une chose en tête et c'était de retrouver Bill. Apres qu'il soit sorti de la salle, suivi de Gustav, nous ne l'avions plus revu et j'avais passé le reste de mon temps à me ronger les ongles. Sachant que je ne me rongeais jamais les ongles. J'étais vraiment anxieuse. Voir tout le groupe mis sous pression et prendre tout ça à coeur... C'était dur de les voir comme ça et encore plus Bill vu que c'était mon petit ami maintenant. Est-ce que j'avais le droit de l'appeler mon petit ami ? Je veux dire cela semblait tellement irréel et bizarre. Je n'arrivais toujours pas à réaliser que je sortais avec lui. Enfin cela faisait peut-être quelques jours seulement, mais j'avais déjà l'impression que nous n'allions pas profiter de cet événement. A croire que le monde entier ne pouvait pas admettre que nous etions en couple. Ou du moins qu'il ne voulait pas nous laisser en être un.
En tout cas je réfléchissais trop. Du moins c'est ce que j'étais entrain de me dire au moment ou Tom me tira de mes pensées.

Tom : Tout va bien Kylie ? Des fois j'ai l'impression que tu oublies de respirer quand tu pars dans ton monde.

Comment pouvait-il garder son sourire après tout ce qui venait d'être dis ? Si j'aurais été à sa place, je serais directement aller voir Erik pour lui dire d'aller se faire voir et après je serais rentrée chez moi pour m'enfermer dans la chambre. C'est dans ces moments là que je me dis que je ne suis encore qu'une gamine et je me demande qu'est ce que je fais à sortir avec une star international qui doit avoir limite sept ans de plus que moi. Dis comme ça... On pourrait croire que j'étais engagée dans une relation malsaine et surtout illégal avec un vieil homme de quarante piges avec des tendances pédophiles. Ce qui n'était bien évidemment pas le cas.

Kylie : Tom ça t'arrives de ne pas sourire des fois ?

Il m'interrogeai du regard avec un petit sourire en coin sur ses lèvres. J'imagine qu'il devait penser que je rigolais lais j'étais vraiment serieuse.

Tom : Probablement quand je fais l'amour, mais sinon sourire me va plutôt bien je dirais.

Oh mon dieu. Il avait vraiment osé dire ça ? En faite ça ne m'étonnait même plus maintenant. Je pouvais presque dire que j'étais habituée aux remarques perverses de Tom qui dans certains cas pouvaient m'agacer mais dans d'autres, comme aujourd'hui, me remontaient le moral.

Kylie : C'est sur que ça te donne du charme.

Tom : De sourire ou faire l'amour ? Me dit-il avec un sourire narquois.
Sans attendre un autre commentaire de sa part, je le tape sur son épaule et il explose de rire. Ce gars avait vraiment un problème. Mais je ne pouvais pas le nier, le voir rigoler et faire ses petits commentaires me redonnaient le sourire. Je me sentais beaucoup moins anxieuse grâce à lui.

Tom : Ah bah voilà, tu souris enfin.

Il passe sous bras par dessus mes épaules et m'attire vers lui pour passer sa main dans mes cheveux et me décoiffer.

Kylie : Tom ! T'es lourd là !

Mais bien sur je n'étais pas crédible le moins du monde. Nous étions tout les deux entrain de rigoler et se taquiner comme des gamins de deux ans tout en traversant le couloir. Mais ce petit moment d'innocence fut coupé par l'apparition de Bill qui semblait choqué. Je pouvais lire dans ses yeux sa tristesse, mais aussi de la déception ?

Bill : J'avais pas remarqué à quel point vous étiez aussi proche...

Merde ! Non ! Tom et moi nous étions comme frères et soeurs. Je ne ressentais absolument rien pour lui à part de l'agacement parfois, même beaucoup certaines fois, mais non il se trompait complètement.

Tom : Bill t'es vraiment stupide à ce point ?

Je me retournais vers Tom, le regardant avec des gros yeux. Je jetai un coup d'oeil vers Bill qui semblait aussi choqué que moi d'entendre son jumeau lui dire ça. En quoi cela arrangeait les choses ?

Tom : J'aime Alison, Alison m'aime, tu aimes Kylie et Kylie t'aimes. En quoi est-ce si difficile de comprendre cela ? Si Kylie t'a ignoré jusque là c'est parce que je lui ai demandé, un pari en quelque sorte. Mais je pense que vaut mieux annuler le pari Kylie sinon Bill risque de chialer dans sa chambre ce soir et j'ai vraiment pas envie de frotter son dos pour le réconforter.

Bill : Tom !

Tom : Sur-ce je vous laisse, n'oubliez pas de vous protéger !
Et sans faire un commentaire de plus, Tom nous dépassa, me laissant seule avec Bill.
Pendant un moment aucun de nous ne fit de bruit ou de commentaire. Je pense que nous étions toujours un peu sous le choc de la réunion et de ce que Tom venait de dire. Bordel ce qu'il pouvait être stupide des fois... Mais d'un autre côté c'était limite grâce à lui que moi et Bill nous étions ensemble.

Finalement après quelques minutes peut-être qui me parurent durée une éternité, Bill pris la parole.

Bill : C'est vrai tout ce qu'il a dit ?

Il avait une toute petite voix et la seule chose que j'avais envie de faire en le voyant aussi dépitée, était de le prendre dans mes bras. Mais vu que je n'étais pas le genre de fille à me jeter sur mon mec ou sur n'importe quel gars, je lui pris tout simplement la main pour le rassurer.

Kylie : Oui c'est vrai et j'ai été stupide d'accepter. Mais tu connais ton frère... T'es obligé d'accepter avec lui.

Il me regarda dans les yeux, semblant chercher quelque chose. Il devait sûrement se demander si je mentais ou pas mais je disais la vérité. D'ailleurs ça m'agaçait de me dire qu'il ne me faisait  pas confiance. C'était pas ça le but dans une relation ? Se faire confiance mutuellement pour éviter les malentendus et les pleurs ? Mais je préférais ne rien dire de plus. J'étais fatiguée de toutes ces histoires.

Bill : Oui c'était stupide de ta part, mais tu n'es pas stupide Kylie Arizpe. Tu es tout sauf stupide.
L'entendre me dire ça me pinça le coeur. Il était tellement... Mignon ? Adorable ? Sexy ? À tomber par terre? Aucun mot ne pouvait le décrire à ce moment précis et s'il ne m'avait pas pris dans ses bras à ce moment-là, je crois que mes jambes auraient lâchées.

Kylie : Tu veux me tuer.... Murmurai-je contre son torse.
Et j'aurais souhaité qu'il ne l'entende pas, mais j'avais très bien entendu son petit rire et je pouvais parier qu'il avait un petit sourire narquois sur ses lèvres en ce moment.

Bill : Je n'en serais pas capable, mais je suis content de voir que je te fais un tel effet.
J'hallucine ! Je m'écarte un peu de lui, ne voulant pas rompre le contact, et lui balance mon poing dans son torse. Bien sur avec 1% de ma force. Je ne voudrais pas lui faire mal.

Kylie : Tu sais que t'es un idiot ?
J'essayais de paraître serieuse, limite blessée mais j'avais mon regard dans le sien et je ne pouvais que sourire comme une gamine en le regardant et pensant à ses mots.

Bill : C'est pour ça que tu m'aimes je crois.
Il disait vrai. Je l'aimais, parce que oui partiellement c'était un idiot parfois, mais je l'aimais pour plein d'autres raisons. En tout cas l'entendre me dire ça faisait sortir les papillons dans mon ventre et je me sentais rougir. C'était encore tout nouveau pour moi. Et heureusement qu'il me pris dans ses bras la seconde d'après sinon je serais devenue rouge tomate devant lui et ça aurait été plus qu'embarrassant.
Mais notre petite étreinte ne dura pas. Après un petit temps, trop petit à mon gout, Bill recula. Cette fois il avait un regard sérieux et dur. Je m'attendais au pire.

Bill : Il faut qu'on parle...

Et à ce moment-là je su que notre relation ne connaîtrait jamais la tranquillité.

Feel it allOù les histoires vivent. Découvrez maintenant