《 Our Little Secret. 》[TOME 2.]

Chapitre 5.

L'air frais, qu'est ce que ça fait du bien. Une minute de plus et je partais dans une énorme colère. Ma vie se résume donc à ça ? Faire tout pour les autres, sans avoir rien en retour. J'ai étais stupide de penser qu'on allait se retrouver après ses cinq années.

Je suis rentré chez mes parents, je me suis enfermé dans ma chambre. C'est plutôt drôle non ? Etre emprisonnée cinq ans pour sortir et s'enfermer dans sa chambre. Mais j'en ai besoin, j'ai besoin d'être seule, à nouveau. je remarque alors que ma chambre n'a pas changé, toujours la même.

Passant devant mes murs sur lesquels figuraient des paroles de chansons, ou des photos, je remarque que mon portable est posé sur la table de chevet. La batterie doit être morte, ce qui me fit légèrement rire.

Je décide alors à chercher. Quoi ? Je ne sais pas. En cherchant, je vais surement oublier cette superbe soirée ! Je fus assez étonnée en ouvrant le premier tiroir de mon bureau. Je pris la boite dans mes mains avant de m'assoir sur le lit pour l'ouvrir doucement.

Une bague, une fleur et un collier. Mais pas n'importe quel collier. Le collier de ma grand-mère. Je me demandais pourquoi mes parents avaient fait ça parce que je reconnaissais l'écriture de ma mère sur les trois papiers, appartenant à chaque objet.

Pour la bague : Ton frère n'a jamais été quelqu'un de sérieux dans ses relations. Tu le sais, hein Lauren ? Mais il a changé, pour une fille. Etonnant ? Après trois ans, leur diplôme en poche, ils ont décidés de se fiancer. Il a acheté une autre bague, la même, pour toi. Il était tellement déçu que tu ne sois pas à la maison pour te l'annoncer. Il disait que la prison n'était pas l'endroit pour.

Pour la fleur, qui était séchée mais magnifique : Ah Taylor, toujours prête à découvrir d'autres horizons ! C'est que cette fleur raconte. Deux ans après ton départ, Taylor a obtenu son diplôme, elle aussi, et nous a annoncé une merveilleuse nouvelle ! Elle a décidé de partir en France faire ses études de dessins ! Alors, nous sommes d'abord aller une semaine avec elle pour faire les inscriptions, lui trouver un logement. j'aurai tellement te voir, prendre la pose devant la Tour Eiffel. Ton père a beaucoup aimé les crêpes ! Jai alors cueillis cette fleur, qui vient du champ de Mars pour toi, en souvenir.

Pour le dernier papier, je serrai alors le collier contre moi, tout en lisant : Je ne sais même pas quand tu liras ces mots, enfin. Ta grand mère me disait toujours que tu avais une superbe voix et que tu avais les plus beaux yeux du monde. Elle avait raison. Oui, elle avait. Un soir, l'hôpital a appelé, nous avons du partir en urgence. Elle s'est battu, de toutes ses forces, crois-moi. Mais la maladie l'a emporté. Quand tu passais des examens ou autres, elle te le prêtait pour porte bonheur. J'ai alors décidé de te l'offrir, je suis sûre qu'elle te l'aurait donné.

Alors que mes larmes coulaient en lisant cette dernière lettre, je serrai le collier contre moi. Les souvenirs se mélangent alors dans ma tête, me laissant dans une immense tristesse, assise par terre à présent.