Chapitre 11

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- Claire je suis rentré, écoute la miss j'aimerais beaucoup que l'on parle de ce qu'il c'est passé hier soir intervient Théo
- Euh oui bien sur, laisse moi juste le temps de sortir de la salle de bain et je te rejoins dans le salon lui répondis-je.
- D'accord a tout de suite.
Le stress revient de nouveau, je ne peux pas cacher mes blessures surtout sur mon visage, je ne me maquille jamais donc si je commence à mettre du maquillage, Théo ne sera pas dupe et saura qu'il se passe quelque chose alors autant resté naturel et lui raconter un bobard. Mais bon plus je redoute d'être face à lui plus cela n'augmentera que mon stress, de toute façon il va bien falloir que j'assume et que je relève la tête.
- Tu veux quelque chose a boire Claire?
- Je veux bien un coca s' il te plaît Théo.
- Ça marche, écoute pour hier soir je suis vraiment désolé, je ne pouvais pas te regarder en face pour la simple et bonne raison que je n'ai pas supporté a quel point ils t-on humiliés mais aussi comment ils sont pu faire de telles vidéos, je trouve ça affreux et en même temps horrible. Ces vidéos sont mesquines et ils se sont attaqués à une personne plus faible qu'eux.
- Théo?
Il se retourne, et je vois sont visage horrifié, sa réaction est tellement inattendue qu'il lâche mon coca et se dirige vers moi limite en courant:
- Claire, qui t'as fait ça?
- Je...
- Ne me ment s' il te plaît me coupe t-il.
- Jordan m'as coincé dans un coin, il m'a demandé pourquoi je lui faisait ça, que ça le hanter et que je devais parler a Lorelei sinon il me fera pire.
- Je vais tuer ce mec s'énerve Théo
Il prends son manteau et se dirige vers la porte mais je le rattrape juste a temps, et lui dis:
- Non Théo s' il te plaît reste avec moi, je ne veux pas rester seule. Théo je t'en prie ne te mêle pas de cette histoire cela ne concerne que moi et Jordan, et je ne supporterais pas qu'il t'arrive quoi que ce soit. Tu ne sais pas de quoi il est capable rétorquais-je paniquée à l'idée qu'il aille voir Jordan.
- Mais je ne peux pas rester sans rien faire, tu as vu ton visage, et après ce qu'il t'as fait je ne pense qu'à lui faire payer, comment il serait lui si je lui casser la gueule et que je filmerais mon exploit pour le mettre sur internet.
- Calme toi Théo s' il te plaît je vais régler ça à ma manière d'accord?
- Si il te touche encore une fois je te jure que jamais plus il ne reverra la lumière du jour. Tu m'as compris?
- Oui parfaitement merci.
- Bien, alors vu que tout est réglé enfin si je peux dire ça, une pizza et un film te tente ce soir ou tu veux te reposer un peu après tout ce serait normal.
- Je n'ai pas envie de me reposer, je viens de me détendre dans mon bain donc je me sens en pleine forme.
- D'accord , bien alors par quoi commençons nous, que dirais tu de chatouilles pour commencer afin de détendre l'atmosphère?
- Non Théo pas ça!
Il me regarde avec ses yeux de séducteur et il fonce sur moi cependant quand il commence un cri de douleur remonte de ma gorge, Théo s'arrête suspicieux et me demande:
- Soulève ton t-shirt?
- Quoi? Non, ce n'est rien je me suis pris le coin du lavabo en me relevant, je vais avoir un énorme bleu.
- Quand arrêteras-tu de me mentir à la fin rétorque Théo. C'est ci moche que ça.
Quand je remonte mon t-shirt, les larmes me montent à nouveau aux yeux, ce que Théo remarque immédiatement, il ce dirige vers moi tranquillement et effleure ma peau de ses doigts à l'endroit où les bleu commence à apparaître.
- Non d'un chien Claire, tu dois mettre fin à ça, c'est un mec, il peut te briser comme ça, et à ce que je vois ce n'est pas la force qui lui manques.
Me sentant mal à l'aise, je me retourne et part en direction de ma chambre en laissant Théo sur sa dernière phrase.

Je m'allonge dans mon lit, les yeux toujours embués de larmes, si mon père voyait le désastre qui recommence, il ne prendrait pas des pincettes et m'aurait secouée afin que j'arrête tout ça, je ne sais pas quoi faire, je suis complètement perdue. Quand je m'endors je vais un rêve super dans lequel je retrouvais mon père qui me semble être le paradis, il vient à ma rencontre et me serre dans ses bras en m'embrassant sur le front comme à chaque fois qu'il le faisait pour me dire bonne nuit, mon père me regarde de ses yeux intenses et me dit:
- Tu es devenue une jolie jeune femme, je suis si fier de toi ma puce.
- Oh papa, tu me manques tellement je suis tellement désolé pour ce qu'il c'est passé.
- Mon temps était compté Claire, quand j'ai eu cet accident, je venais te voir pour te dire que j'avais eu mon diagnostic et que j'allais mourir dans peu de temps, Claire pendant deux ans je suivais une chimiothérapie contre mon cancer...
- Comment ça le coupais-je.
- Je ne voulais pas que tu sois au courant, tu avais tellement subi ces dernières années, et quand tu as étais reçu à Oxford, je ne voulais pas être un frein pour toi, donc j'ai gardé le secret.
- Jamais tu n'aurais été un frein Papa, je t'aime tellement comment pouvais tu croire que tu été une sorte de fardeau c'est du grand n'importe quoi! Lui dis-je en m'énervant à moitié.
- Calme toi ma puce, je suis désolé d'avoir gardé le secret d'accord, mais je ne t'ai jamais quitté je suis là au plus profond de ton coeur, je ne partirais jamais.
- Merci de veiller sur moi en permanence répondis-je en lui déposant un baiser sur la joue.
- D'ailleurs puisque tu en parles, ce Théo m'as l'air d'être un gentil garçon et il t'apprécie beaucoup à ce que je vois sourit il.
- C'est vrai il est!
- C'est tout, c'est tout ce que tu as à me dire sur lui continue mon père pour me taquiner
- C'est compliqué, tu vois je l'adore mais je ne veux pas qu'il souffre à cause de moi. Il sait que la vie ne m'a pas épargné surtout au lycée, je lui est montré les vidéos papa, je penser qu'il aurait été dégoûté par moi mais en fin de compte pas du tout, Théo est un garçon attentionné c'est vrai mais c'est mon combat je dois le faire à ma façon.
- Je comprends tout à fait. Mais fait attention à toi ma puce.
Je me réveille en sursaut en sueur, il fait tellement chaud avec la canicule que je la nuit les températures ne descendent quasi-pas. J'ai tellement soif que je descends pour aller me chercher un verre d'eau, Théo accoudé à la table me regarde, il est entrain d'écrire quelque chose dans son carnet que le voit trimbaler partout. Nous restons silencieux tout les deux mais ce silence est pesant et froid en même temps.

RevengeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant