Chapitre 10

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Quand je me réveille je suis toujours sur le canapé avec une couverture sur moi, je seule à la caserne. Je me lève et je vais dans la direction de la cuisine quand je remarque qu'un petit mot est poser sur la table à manger:

Ma Claire,
Je suis désolé pour hier soir, je ne voulais pas de mettre mal à l'aise. On se voit ce soir, je suis a la salle toute la journée donc fait comme chez toi!
Je te souhaite une bonne journée

Théo

En lisant ce mot, mon moral remonte légèrement Théo ne me faisait pas la tête enfin de compte je penses juste qu'il avait besoin d'un peu de temps pour assimiler toutes les vidéos qu'il a regarder, ce qui est compréhensible j'aurais réagi de la même façon si les rôles étaient inversés. Mon ordinateur est posé sur la table près d'un petit déjeuner préparer par Théo avec un nouveau mot me disant "Bon appétit" , il est tellement gentil et tellement attentionné que je ne sais plus où j'en suis. Je dois avant tout me concentrer mais pour le moment je dois surtout me préparer pour aller en cours sinon je vais finir par être en retard et je n'ai pas envie de croiser Lorelei et Jordan. Après une bonne demi-heure de route j'arrive enfin au campus avec la musique à fond et les fenêtres ouvertes m'ont données un sentiment de liberté, les gens ne prête même pas attention à moi ce qui me contente car je n'aime pas me mettre en avant mais ici tout le monde met la musique de cette façon. Je me gare assez facilement pour une fois, ce soleil est chaud et j'ai bien fait de mettre un short et un top ainsi que des tongs car je commence déjà a crever de chaud alors que l'on est que le matin, mais c'est tellement agréable, une fois sortie de la voiture, je la referme aussitôt et j'aperçois Lorelei qui coure littéralement vers moi, j'essaye de l'éviter mais cela s'avère inutile, elle me rejoins essoufflé et me dit:
- S' il te plaît Claire, laisse moi te parler, j'ai besoin que tu m'écoutes.
- Tu as besoin?
- Oui, je sais que tu m'en veux et c'est compréhensible...
- Stop la coupais-je. Tu sais de quoi j'ai besoin moi là?
- Dis moi!
- Que tu me fiches la paix Lorelei, je ne veux pas t'écouter et encore moins te voir tu as préféré un mec avec qui tu sors depuis quelques mois qu'a ta meilleure amie depuis trois ans.
- S'il te plaît me supplie t-elle en m'accrochant le bras pour éviter que je parte.
- Non Lorelei laisse moi maintenant je vais être en retard.
Comment ose t-elle me tenir le bras comme ça! Je pars en direction de mon premier cours, Jordan me rattrape et me tire le bras pour m'isoler des autres, un sentiment de frayeur me parcourt l'échine et comme un sentiment de déjà vu. Je commence a paniqué, il m'amène dans une petite rue derrière le une résidence universitaire, s' assure qu'il y a personne et me jette violemment à terre et me dit:
- Qu'est ce qui ne tourne pas rond chez toi bordel?
- Comment ça?
- Ne joue pas avec moi ou sinon...
- Ou sinon quoi? Tu recommenceras une nouvelle fois, tu me referas ce que tu m'as fait il y a trois ans.
Je le vois qu'il devient rouge comme une pivoine et commence a trembler de la tête au pieds, il respire difficilement et reprends:
- J'aurais dû te tuer il y a trois ans, si j'aurais su...
- Si tu aurais su que j'étais vivante, qu'aurais tu fais dis moi?
Jordan perds patience et me cogne de toutes ses forces dans les côtes et se fige avec le poing en l'air au dessus de mon visage, je ne détourne pas la tête, il veut me frapper, qu'il le fasse mais qu'il me regarde dans les yeux, lui qui n'est pas lâche selon lui. Ses yeux sont embués de larmes:
- Pourquoi me fais-tu ça Claire? Tu aurais dû crevé, ça me hante depuis trois ans, trois ans Claire et toi tu reviens comme ça dans ma vie comme-ci de rien n'étais.
- Je suis partie Jordan, et oui j'ai survécu, ça te hante toi? Que devrais je dire à cause de toi j'ai subi de lourds dommages et vous vous viviez tranquille dans votre petit coin. Mais sache que tu vas me le payer Jordan. N'est aucun soucis je te hanterais, je serais là a chaque fois que je le pourrais je t'en fais la promesse.
- Tais toi Claire, tais toi! Commence t-il a hurler
D'un seul coup son poing qui c'était figé sur place se déplace a une telle vitesse qu'il me heurte au plein visage, j'ai une coupure qui m'entaille la joue et qui saigne abondamment, je remarque a l'instant que Jordan porte toujours la bague qu'il portais lors de ma première agression. Un autre coup de poing m'atteint au visage ce coup-ci sur la tempe, du sang coule également de cette blessure.
- Un conseil Claire, évite de me contrarier et je te conseille de reparler a Lorelei sinon je ne donne pas cher de ta peau compris?
Je ne répond pas immédiatement tellement je suis sonnée, mais cela n'empêche pas Jordan de m'attraper par le col de mon top ou en me pinçant la peau afin de me relever et me répète:
- Compris?
- Oui limpide!
- Bien conclu Jordan on se voit plus tard.

Une fois Jordan parti je n'ose pas aller en cours avec mon visage qui est dans un état pitoyable et j'ai tellement mal à mes côtes que je préfère retourner à la caserne et sortir de l'autre côté de la ruelle afin de revenir à ma voiture, de ce côté tout est désert, personne n'ose s'aventurer de ce côté avec les histoires qui circulent autant dire que je suis tranquille. Je me dépêche de rejoindre ma voiture même si je sais que Jordan est parti, je préfère ne pas me trouver encore là si jamais il change d'avis. J'arrive enfin à ma voiture et je pars en faisant le moins de bruit possible, quand j'atteins enfin la caserne la tension est à son comble heureusement Théo n'est pas encore rentré, normalement il ne devrait pas revenir maintenant mais des moments il revient faire un break du boulot. Je me glisse dans la salle de bain et me regarde dans le miroir, mon visage est rempli de sang, ma tempe aurait besoin de quelque point de suture mais je ne peux pas me permettre sinon les questions vont arriver plus vite que je ne le pense et je n'ai pas envie de répondre. Je me plonge dans un bain chaud, mes côtes sont douloureuses, mes entailles me piquent avec l'eau et le bain moussant mais ce ne sont que des douleurs rien de plus, je peux surmonter ça.

RevengeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant