IV - Journée mouvementée

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Samedi ma mère et moi étions partis voir Divergente au cinéma, mon film préféré. À part ça, rien de très spécial s'était passé.

***

Nous étions dimanche, c'était une journée ensoleillée. La température dépassait la barre des dix degrés.

Je descendis toute prête pour faire mon footing du matin, comme tout les week-ends.

Je pris une tartine préparée soigneusement par ma mère posée sur la table de la salle à manger. Je sortis après l'avoir mangee et me fis une queue de cheval. C'est plus simple pour faire du sport.

Après mes échauffements je commença par courir lentement, pour pas être essoufflée et me permettre de garder un rythme constant.

J'étais près du parc. Je regarda en face de moi, lorsque je m'arrêta net en voyant la même ombre noir effrayante de l'autre soir, située environs à vingt mètres de moi.

Personne sur le même trottoir que moi la regarda, ni ceux de l'autre d'ailleurs. On aurait dit que j'étais la seule à pouvoir la voir.

Après une bonne dizaine de secondes à la fixer, elle se mit à courir vers moi. J'essaya de m'échapper mais je ne pouvais pas... j'étais crispée, je ne pouvais plus bouger.

L'ombre me transperça le corps, je ne la voyais plus. Elle avait totalement disparue.

Je rentra chez moi en claquant la porte, j'avais un mal de tête énorme. Ma mère me fit la bise, toujours en pyjama.
- Chérie, t'es pâle. Tout vas bien ? me dit-elle.

- J'ai mal à la tête. lui dis-je.

- Je reviens je vais te prendre un doliprane. Monte dans ta chambre.

Elle partit en me lâchant un sourire.
Je monta dans ma chambre comme me l'avait exigée ma mère.
Je posa ma veste bleue sur mon lit et me regarda dans le miroir.

Je me sentais vraiment mal. J'étais blanche, comme m'avait dit ma mère.

Une envie de vomir me vins. Je couru jusqu'aux toilettes et m'accroupis afin de relâcher le contenu qui était dans mon corps. Le liquide était maintenant dans les wc.

Mes yeux s'agrandissaient en voyant que le « liquide » était noir. Totalement noir.
Ma mère toqua à la porte. Je me releva et tira la chasse d'eau, et j'ouvris la porte et vis ma mère face à moi, un verre avec un doliprane en main. Elle me le tendit.
- Merci... lui dis-je après l'avoir pris.

***

J'étais assise dans mon lit. Choquée après l'incident de ce matin.
Je détourna la tête sur mon étagère où était poser le jeu «ouija».

Une envie soudaine d'y jouer m'envahissais. Je le pris afin de le poser sur mon lit. M'approcha des rideaux pour les fermer et être dans le noir complet.

J'alluma mes bougies et les posa près de moi, assez pour éclairer le jeu. Je souffla un grand coup et ouvris la boîte où se trouvait le plateau.

Après l'avoir installé, je mis mon index sur le triangle, tel les règles du jeux que m'avait apprise Sam. Je récita la même phrase qu'elle, le jour où elle avait décidée d'y jouer.
- Esprit est-tu là ? chuchotais-je.

Rien ne se passa, lorsque j'entendis ma mère partir faire des courses.
Je décida de répéter la phrase.
- Esprit... est-tu là ? dis-je fortement.

Mes deux bougies s'éteignirent. Je sentais le triangle du jeu, où était posé mon index, bouger !
Je pris mon téléphone et éclaircit le jeu. La pointe du triangle était posé sur le "OUI".

Je pris peur et me dirigea vers la porte pour sortir. Celle-ci était fermée. J'essaya d'allumer la lumière de ma chambre. Rien ne se passa.

J'alluma la lampe torche de mon téléphone, lorsque les trois tableaux en verre accrochés sur mon mur tombèrent. Ma fenêtre s'ouvrit toute seule, et se referma. Mon tabouret tomba ainsi que la pile de vêtements posée dessus.

Mon armoire bascula vers l'avant et tomba. Mes larmes commencèrent à monter. Je stressais, je suais.

Cinq minutes s'écroulèrent, sans aucun bruit. Je sécha mes yeux mouillés. Je me redressa et partis vers la fenêtre en faisant attention aux bouts de verre dût aux tableaux cassés.

J'ouvris le volet et ma fenêtre. J'eus vraiment peur. Je me retourna en fixant le jeu, posé sur mon lit. Je le pris après m'être approché et le jeta par la fenêtre.

Après avoir tout rangé, aspiré les bouts de verre, et replié les vêtements tombés, je pris les escaliers et rejoins le salon puis alluma la télé.

***

Nous étions lundi. Ma mère m'avait déposée. Sam courra vers moi et me pris dans ses bras.
- Tu m'as manqué mon amour ! me dit-elle.

- Toi aussi ! dis-je avec un sourire.

Nous avions regagné nos chambres. Mathilda n'était pas au rendez-vous, personne ne savait où elle était.
Sam s'approcha de moi.
- Dit Lydia, serais-tu où est passer mon jeu ?

- Ah parce que tu ne le sais pas ? Il était dans ma valise.

- Peux-tu me le rendre s'il te plaît ?

- Comment te dire Sam...

Je lui raconta ce qui s'étais passé hier. Elle était effrayée mais comme même dégoutée pour son jeu qui était à présent dans une poubelle.

Nous partîmes dire bonjour à Jordan et Edward après les avoir vu dans le hall.

La journée se passa très vite.
Il était minuit. Ni Sam, ni moi n'étaient en train de dormir. Sam eu une idée.
- Lydia ? Viens on vas se baladé !

- T'es folle ? Quelqu'un va nous voir !

Elle me convaincu et nous partîmes faire une petite escurtions dans les couloirs de Oxford.

Nous étions arrivé dans la cuisine. Elle était remplie de gâteaux et de friandises. Sam commença à mettre des choses sous son t-shirt, quelle tarée !

Après avoir vidé les placards de la cuisine, nous étions prêtes à entré dans la grange. Sam empoigna la poignée et ouvrit la porte.

Après l'avoir ouverte en grande, Sam lâcha la bouffe qu'elle avait emporté, nous étions toute les deux apeurée.

Un cadavre ensanglanté était disposé par terre, quelques mouches tournées au tour de celui-ci. Sam et moi avions nos mains devant nos bouches, pour montrer notre étonnement.

La porte du bâtiment où les surveillants dormaient s'ouvrit, à cause du boucan fais par Sam lorsqu'elle avait fait tomber les pots de nutella et tout les paquets de bonbons.

Nous décidions de partir se cacher derrière un buisson, prêt de la grange.

Après quelques secondes, un cris se fît entendre, sûrement une surveillante partir voir d'où venait les bruits. Sam s'accroupi et passa sa tête à travers le buisson pour apercevoir la surveillante partir chercher de l'aide.

Elle m'agrippa et nous partions en direction de nos chambres, avant que d'autres personnes viennent.

En ouvrant la porte de la chambre... Sam et moi étions encore plus choquées.
Choquées de voir qui été dans notre chambre, plein de sang sur ses vêtements.

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