16 mai
Elle arrive en marchant, elle s'assoit.
- Bonjour.
- Bonjour.
- Pourquoi êtes-vous venue ?
- Parce que vous me l'avez demandé.
- Non.
- Non ?
- Pourquoi êtes-vous venue hier ?
- Oh.
- Oh ?
Un temps.
- Je n'en sais rien.
- Vraiment ?
- Mes jambes m'ont conduit ici.
- Oh.
- Et vous ?
- Et moi ?
- Pourquoi êtes-vous venu hier ?
- Je vous attendais.
- C'est gentil.
- Je sais.
Il sort quelque chose de son gros manteau.
- Qu'est ce que c'est ?
- Un cadeau.
- C'est un écharpe ?
- C'est pour vous.
- Oh.
Il lui tend l'écharpe, elle hésite.
- Vous n'en voulez pas ?
- Bien sûr que si.
- Alors prenez là.
- Nous ne nous connaissons pas.
- C'est un cadeau.
- C'est gentil.
- Je sais.
Elle attrape l'écharpe et la met autour de son cou.
- Elle me va bien ?
- Vous êtes sublime.
- Vous aimez les croissants.
- Pourquoi cette question ?
- Répondez.
- Tout le monde aime les croissants.
- Mais vous n'êtes pas comme tout le monde.
- Personne n'est comme tout le monde.
- Vous aimez quand même les croissants ?
- Évidemment.
Ils soupirent.
- Je vais rentrer chez moi.
- Déjà ?
- Je reviendrais demain.
- Alors à demain.
- Au revoir Victor.
- Au revoir Justine.
Elle se lève et s'en va.
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LE BANC
Короткий рассказJustine, Victor, un banc, des discutions sans interêt. - Je vous ai attendu hier. - Dans le froid ? - Dans le vent. - Vous n'auriez pas dû. - Je l'ai fait quand même. - Alors c'était une erreur. - Je ne peux plus la réparer. - Vous ne pouvez plus. ...
