Sur le chemin (EN PAUSE)

Chapitre 3 : Surprise !

Cela fait bientôt 10 minutes que Michel à éteint le contacte du taxi et nous dévisage tous un à un. Il ne dit rien, mais je me doute bien que ça ne va pas tardé à sortir de sa bouche...
C'est alors qu'il se fixe sur maman qui est à l'avant et lui demande :
-" Pourquoi fuyez vous Paris madame ?"
"Cela ne vous regarde pas monsieur, et si vous aviez l'amabilité de continuer votre route, je vous en serait très reconnaissante."
"Je ne démarrerait rien, et ne toucherait à rien de cette automobile, tant que vous ne direz pas ce qui vous arrive !"Répliqua du tac-au-tac Michel avec un ton plus agressif.

Il repris :
-" De plus, si vous gardez le silence, j'appelle la police !"

Papa lui envoya alors :

-" Nous allons chez ma belle mère ! Et si cela vous pose problème il est encore tant de vous manifester monsieur !"

-"Non c'est bon, repris Michel j'ai compris la leçon ..."

Puis il redémarra et continua sa route. Papa et maman lui indiquèrent le chemin, mais d'un ton beaucoup plus sec cette fois. Bercée par la voiture, je m'assoupis contre la fenêtre.

***

Quand je me réveilla j'etait dans un tout autre décors, je me retrouva dans un étrange lit avec en guise de matelas, de la paille.

J'étais décidée à me lever quand je vis une poule entrer dans ma chambre, suivis de prêt par un âne. J'avais l'impression d'être dans un rêve. Voulant me réveiller, je me pinça le bras. Mais je ne sentait qu'une petite douleurs, rien de plus.
Alors je me leva et me dirigea vers une porte.

*****
Maman et papa m'attendait, quand à Anouchka, elle n'était pas encore réveillée.
-" Viens t'asseoir ton père est allé spécialement pour vous à la boulangerie, et avec les vaches de mamie, nous avons du lait pour faire un chocolat chaud !"
C'est bien la première fois que je vois autant de choses sur la table à manger depuis que nous sommes en guerre !
Les Allemands rationnent tous ce que nous avons, les agriculteurs n'ont plus de chevaux ni de bœufs et ne parlons même pas du riz et des patates !

-" Quand - est-ce que je verrait mamie ?" Leurs demande- ai-je.
-" Je crois que c'est pour maintenant " répliqua une voie dans mon dos.

C'est à ce moment que je croisa son regard. Il était d'un bleu profond, un peu comme la couleur des yeux de papa, et des miens aussi. Elle n'ai pas très grande, mais elle n'est pas petite non plus. Elle fait presque ma taille .

Anouchka arriva les yeux à moitié ouverts, et les cheveux en bataille. Dès qu'elle vu notre grand-mère, elle couru dans les bras de maman, comme pour s'y réfugier .
C'est à se moment précis que je compris que les prochains jour serons difficiles ...