15.

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Point de vue Sofia.

Quelques semaines ont passées depuis ma dernière visite à l'hôpital, je vais beaucoup mieux mais si j'ai un énorme désir de vengeance. Je sais pas encore quoi faire. Je vais encore attendre un peu avant de faire quoi que ce soit.

Ce séjour à l'hôpital m'as vraiment permis de comprendre que la vie est vraiment précieuse et qu'il faut que j'arrête un peu mes conneries. Ouais c'est au taquet cliché mais bon c'est la vérité.

Le seul point qui a changé depuis que je suis allée à l'hôpital, c'est que je fréquente beaucoup plus Tarik. Il a l'air de tenir un peu à moi parce qu'on se voit quand même souvent.
Je suis quand même contente de cette situation mais bon, je me méfie toujours. On connaît jamais vraiment les personnes avec qui on est.

Quant à Samia, elle est encore plus proche de moi. J'pense bien qu'on a réalisé toutes les deux que j'ai failli mourir alors on profite beaucoup plus l'une de l'autre.

Mais je l'ai plus beaucoup pour moi toute seule ces derniers temps parce qu'elle a flashé sur Nabil et ça semble très réciproque donc ils passent beaucoup de temps ensemble. J'suis heureuse pour eux.

D'ailleurs j'vois Tarik avancer vers moi.

-Hey, ça va Sofia ?

-Oui et toi ? Qu'est ce que tu fais içi ?

-J'voulais juste savoir si tout se passait ienb.

-Mais oui t'inquiète pas, je vais bien.

-Oublie pas que tu sors de l'hôpital, où tu t'es faite opérée il y a 4 semaines.

-Je sais, papa.

-M'appelle pas comme ça ! Tu sais très bien que je déteste ça !

J'éclate de rire, il est trop mignon quand il est comme ça !

-D'accord, papounet.

Il m'attrape le menton et me regarde fixement dans les yeux. Une tension agréable s'installe.

-Sofia, comment je t'ai dit de ne pas m'appeler ?

-Papa.

-Et comment tu viens de m'appeler ?

-Papounet.

Il lève les yeux au ciel et me dévisage, j'ai l'impression qu'il regarde ma bouche.

J'ai envie de l'embrasser mais j'hésite. Je pense pas qu'il m'aime. Si ? Je fais que me contredire toute seule. Tant pis je prends le risque.

Je m'approche encore un peu plus et je colle mes lèvres aux siennes. Il sourit sous ma bouche, je fais de même. Il intensifie encore un peu plus le baiser et puis nous nous lâchons.

Je câle ma tête sur son épaule.

-Merci Tarik.

-Pourquoi ?

-Pour tout.

Après tout, ce séjour à l'hôpital n'aura pas forcément été une si mauvaise chose.

Khey, j'suis dans la tempête.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant