Agonie

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Il y a deux petites voix suaves et fermes.

Dont l'une me disait :
- Rejoins tes rêves.
Là, où le vent soufflera cette trêve,
Une guerre du cœur à court terme.

Cette voix chantait comme l'air à ma bohème,
Me menant vers les chante d'hiver et de poèmes,
Et ainsi me permettre de te dire :
- Je t'aime.
L'amour que j'ai pour toi, je le sème.

L'autre m'affirmait :
- Sombre dans ce gouffre.
Alors, je me dirige vers ta voix,
De l'existence humaine que je crois,
Ce son si singulier... que je souffre.

Des pas qui chancellent vers le temps...
S'approchant du noir absolu et du néant,
L'ange Abbadon de la souveraineté,
L'oiseau prophète de ma fatalité.

Comment puis-je faire la distinction ?
Serait-ce mon châtiment divin ?
Ce goût délectable tel que du vin...
Le plus amer de la destruction.

Dulcinée.
J'ai besoin de clairvoyance !
Avant que je tombe dans la démence.
Mon sang ne fait qu'un tour !
J'ai besoin de te voir, mon amour.

J'ai tendrement envie de devenir fou,
De te perdre dans mon existentiel,
Mais, où vais-je dans ce flou ?
De ta lumière, mon essentiel ?

Sourd. Fragile. Doux. Sanglot.
Impression de voir un mur.
Ô créateur du Beau !
Ce redresseur d'amour dur.

L'horloge me susurre :
- Il est temps !

La voix immorale :
- Damné ! Souillés sont ton cœur et ton âme.

La voix morale :
- Cherche la voie du cœur.

Et ta voix si faible :
- Aide-moi...

Je sens ton parfum qui rôde,
Ta chair éclatante de paresse,
Au sol, tu gis de maladresse,
Il ne faut pas que tu te corrodes.

De tes poses langoureuses,
De tes hanches amoureuses,
De ta morsure,
De ton baiser,
Tout cela m'apaisait.

Tu prodigues ; Sérieuse.
Avec ta rage mystérieuse,
Ô mon amour ! Ô ma frivole !
Comme tu es mon idole.

Nostalgie de ma dévotion,
Ressent un manque de passion,
Dans ce désert et cette foret,
De l'énigme et du secret.

𝓟𝓵𝓾𝓶𝒆 𝓭𝒆 𝓬𝓱𝓪𝓷𝓽𝓻𝒆 𝟏Où les histoires vivent. Découvrez maintenant