I hate you passionately

Hey :3 Désolée pour ma lenteur sur mes fictions principales, je n'ai pas trop le temps d'écrire avec mes examens qui se rapprochent... Pour me faire pardonner un petit OS Shizaya écrit il y a quelque temps déjà! <3

Avant de commencer, si vous ne l'aviez pas remarqué, je tiens à vous prévenir que cette fanfiction contient un lemon yaoi, autrement dit une scène de sexe explicite entre homme. Par ailleurs, le lemon en question peut être considéré comme violent. Donc si vous ne vous sentez pas à l'aise, je vous prierais de passer votre chemin. En tout cas, je vous aurais prévenus!

Sur ce bonne lecture!

✴︎✴︎✴︎

POV SHIZUO

Je me tiens, arme à la main, au beau milieu de la grande place et essaye en vain de localiser Izaya. Par un curieux tour de passe-passe, ce dernier a réussi à se rendre invisible à mes yeux. Son rire résonne autours de moi et semble être partout à la foi, brouillant ma perception et mes sens. Depuis le temps, je connais le gloussement de l'informateur par coeur. Cependant, cette fois là, il me semble teinté d'une grande tristesse, bien que je n'en sache évidemment pas la raison. Bon, ce n'est pas comme si je m'en préoccupais, je n'ai jamais pu le cerner, et encore moins le blairer. Mes traits adoptent un rictus méprisant lorsque la voix d'Izaya s'élève enfin:

« Alala Shizu-chan. Si tu savais comme je m'en veux, mais je me dois d'interrompre notre jeu, ma fois très distrayant.

- I-ZA-YAAAA-KUUUUUN ! crié-je. Montre-toi et cesse de faire le lâche!

- Lâche ? Allons allons, chacun ses obligations ! Enfin, je ne vais pas m'éterniser en ces lieux... C'est ce que tu veux non, que je disparaisse ? Sur ce... »

Un couteau fend les airs pour venir se ficher dans mon épaule gauche. Malgré mes prodigieux réflexes, je n'ai pas pu éviter le projectile. Le rire incessant et horripilant de l'informateur semble s'éloigner et devient peu à peu imperceptible. Je soupire alors et examine les dégâts. La lame -en plus de m'avoir entaillé profondément, mais ça je m'en contrefous- a déchiré le précieux uniforme de barman que mon frère m'a gracieusement donné. Je laisse échapper un long hurlement de rage, qui se fait sûrement entendre jusqu'à l'autre bout du quartier. Normalement, j'aurais dû en rester là, mais aujourd'hui, c'est un jour spécial. Rien ne s'est passé comme prévu, tout a été différent. Mon réveil a été différent. Les gens ont été différents. L'atmosphère de la ville a été différente. Et par dessus tout, Izaya, et son rire si particulier, ont été différents. Alors, contrairement à mes habitudes, je m'élance à sa suite, tremblant de colère.

✴︎✴︎✴︎

J'arrive devant les bureaux de l'informateur une bonne demi-heure plus tard, retardé par quelques agresseurs sur ma route. Rien de bien sérieux cependant.

Les poings serrés, je gravis d'un pas lourd les marches de l'immeuble et fini par débarquer en trombe dans l'appartement d'Izaya, en ayant défoncé la porte d'un coup de pied auparavant. Je me précipite dans le salon, encore éclairé par la lumière orangée du coucher de soleil. L'informateur est appuyé contre son bureau et me regarde à demi-surpris. Avec son réseau d'information, il devait être au courant de ma « venue ». Pourtant je le vois cacher quelque chose derrière son dos. Je ne sais pas ce qu'il manigance, mais je sens que ça ne va pas me plaire du tout. Mais pas du tout.

« Tu viens me rendre visite Shizu-chan ? »

Sans prendre la peine de lui répondre, je bondis sur lui et lui attrape le bras avec force pour lui faire lâcher ce qu'il détient dans sa main. La chose tombe au sol et... s'émiette.

« Un... cupcake ? Avec une bougie ? » lancé-je, perplexe.

Soudain je me souviens. Aujourd'hui nous sommes le 4 mai. Le jour de son anniversaire. Izaya me toise méchamment et me lance d'une voix acerbe :