Chapitre 1

179 12 19
                                    

NDA :
Voilà le premier chapitre réécrit !
En espérant qu'il vous plaise (n'hésitez pas à me faire part de vos remarques 😊)
Bonne lecture !

————————————————————————

Un coussin atterrit sur mon visage et je me réveille avec surprise. Ma grande sœur Brytanie se trouve à mon chevet, un large sourire sur le visage.

– Allez debout !

– Il est quelle heure ?... marmonné-je en frottant mes yeux.

– Dix heures trois. Prépare-toi vite, on a un programme à tenir. me dit-elle en sortant de ma chambre.

– Quel programme ? m'exclamé-je.

– Tu verras ! me répond-elle de l'escalier.

Après ma toilette, je me retrouve dans le salon de la villa de mes sœurs à Phœnix, Arizona. Il fait déjà très chaud, en cette matinée d'août, déjà plus de 25 degrés affichés sur le thermomètre.

Mes sœurs viennent de m'annoncer que, dans deux jours, nous passerons trois jours à l'Ultra Festival de Miami ; c'est l'un de mes nombreux cadeaux d'anniversaire. Et le programme tant attendu d'aujourd'hui est simple : shopping, déjeuner au centre commercial, film à la maison et barbecue avec des amis et les petits-amis de mes sœurs.

Cette journée s'annonce passionnante...

Nous sommes désormais dans le centre commercial. Je me retrouve avec Jullian, ma fausse jumelle.
Nous nous sommes séparées en groupe de deux, pour pouvoir « chasser les vêtements », comme le dit si bien ma grande sœur Arry. Nous avons jusqu'à environ 12 heures 30 pour nous trouver de quoi s'habiller à l'UMF.

Des merveilles vestimentaires s'offrent à nos yeux, toutes vendues à prix d'or.

Après nous être excitées devant tous les vêtements et avoir longuement hésité, nous nous retrouvons toutes dans un café du centre commercial.

– Qu'avez-vous acheté ? nous demande Brytanie, alors que nous attendons nos repas.

– Des merveilles. réplique Arry, des étoiles dans les yeux. Je vous montrerai à la maison.

– Euh... On a pas la même notion de "merveille"... marmonne Alex, ma troisième grande sœur.

– De toute façon, t'as jamais eu bon goût, Alex... marmonne Amy, la cadette, avant de longuement siroter son thé glacé.

Nous pouffons toutes à sa remarque. On nous sert nos repas et le déjeuner se déroule paisiblement.

Arrivées à la maison, un défilé de vêtements commence. Arry nous présente ses pièces, pas vraiment dans l'air du festival (« On dirait que tu vas faire un strip-tease à ton date ! », s'était exclamée Amy, pleurant de rire à la vue de sa robe. « Mais ? C'est seulement un bout de tissu ! », s'était indignée Alex, militante anti-jupes et anti-robes de la famille).

Après avoir ri jusqu'aux larmes, nous nous sommes installées devant un film d'horreur, qui nous a fait plus fait rire que crier, mais nous avons quand même passé un très bon moment.

Enfin, nous avons nettoyé la maison, avant de nous habiller pour accueillir les invités du soir.

Le premier venu est le sex-friend d'Arry, mais nous les considérions comme un « couple non-déclaré », pour citer les mots d'Amy. Ils se regardaient déjà avec des yeux de merlan frit, toujours accrochés l'un à l'autre, le regard vissé dans celui de l'autre, se parlant doucement, ricanant, parfois, avant de s'embrasser chastement (« Qu'ils m'énervent ! Ils peuvent pas tous simplement se baiser une bonne fois au lieu de tourner autour du pot ? », avait sifflé Amy, alors que nous riions à sa remarque).

On voyait surtout qu'ils étaient heureux de se retrouver.

En tout cas, le deuxième invité s'est présenté et je suis partie lui ouvrir. C'est un type que je n'ai jamais vu auparavant. Il est bien foutu, à peine plus grand que moi, un visage lisse et structuré par des mâchoires proéminentes, et un regard pétillant, comme ceux d'un enfant devant un magasin de jouets.

Nous restons quelques secondes plantés là à nous contempler, comme si c'était la première fois qu'on voyait un humain.

– Hey ! me salue-t-il d'une petite voix.

Il me sourit timidement avant de me faire une bise.

– Salut, ravie de te rencontrer. Tu dois être Nathan ? Je m'appelle Carly, mais tu peux m'appeler Cha'.

– Ouais, c'est moi. Ravi de te rencontrer aussi. Je suis en retard ?

Je le rassure et l'invite à entrer. Il salue tout le monde et vient nous rejoindre dans la cuisine, laissant Arry et David « à leurs affaires ».

La sonnerie d'entrée retentit à nouveau et je me sépare de mes sœurs pour aller ouvrir aux derniers arrivants, venus en groupe. Il y a Luke, le petit-ami de Brytanie depuis six ans déjà, Tim, celui d'Alex et trois autres amis de mes grandes sœurs, dont un couple de jeunes femmes et un jeune homme.

La soirée commence par un apéritif, accompagné de musique. Nous rions aux quelques anecdotes des uns, et aux remarques des autres. Vient ensuite le véritable dîner, dans notre grand jardin. Je suis de corvée de cuisson de la viande, tandis que mes sœurs discutent joyeusement avec les convives.

Nathan vient me rejoindre.

Il me tend un verre de soda, que je prends volontiers.

– Je ne me sens pas très à l'aise là-bas, donc, je me suis dis que je devais te tenir compagnie. se justifie-t-il.

Nous commençons par discuter de tout et de rien. J'apprends que Nathan est plus âgé que moi de deux ans. Il a rencontré Alex lors d'une fête. Il envisage d'aller étudier en Angleterre, à la fin du premier semestre.

– Oh ? Toi aussi ? J'ai été admise dans une université anglaise.

– Ah oui ? Félicitations, peut-être que je serais dans la tienne qui sait ?

Nous continuons de parler de la pluie et du beau temps et le feeling passe aussitôt avec lui - enfin, on a beaucoup de points communs et nos délires sont plus fous les uns que les autres.

Le repas se termine dans les rires et la douce odeur de l'été américain. Puis vient la partie « dansante » de la soirée.

Et je me retrouve aux bras de Nathan, pour danser un slow, le nez collé dans le creux de son cou, humant son doux parfum ; un mélange de cèdre et d'orange. Je me laisse bercer par son odeur, la lente musique mélancolique et son corps chaud.

Mon dieu ! Qu'est-ce que je ne ferai pas pour rester éternellement ainsi !...

Aventureuse, je pose légèrement mes lèvres dans son cou. Nathan rit doucement et sa voix vient presque me réveiller.

– Cha', qu'est-ce que tu fais ?

– Rien.

Il m'embrasse le haut du crâne.

– Tu sens bon, au passage.

Il me serre un peu plus dans ses bras en me chuchotant un remerciement.

Même à la fin du slow nous restons collés l'un à l'autre - moi l'embrassant tendrement sur les joues et lui me tenant fermement par la taille. J'ai même pu apercevoir les regards étonnés de mes sœurs, alors que nous étions assis sur le canapé, moi assise sur ses genoux, lui me tenant dans ses bras.

On s'est ensuite longuement embrassé, dans le jardin, alors que nous étions sortis prendre l'air.

J'avais embrassé l'angle de sa mâchoire - ça avait dû être le déclencheur.

Son visage éclairé par la lune ne le rendait que plus charmant. Et il a saisi cette opportunité, en m'embrassant, mais aussi en remontant ses mains le long de mes cuisses.

Mais ça s'est arrêté là ; il a dû partir avec les autres, parce qu'il quittait Phœnix pour Las Vegas - leur groupe d'amis avait prévu d'aller fêter un anniversaire là-bas.
Avant de partir, Nathan m'avait embrassé la joue en souhaitant un bon voyage pour Miami.

Et puis, fatiguées, mes sœurs et mois sommes allées dormir, sans nous dire un mot.

Forbidden Voices {Pause réécriture}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant