Chapitre 3

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PDV INCONNU 3

Une douleur inhabituelle me tira de mon sommeil. Je me mis en position assise et commença à me masser doucement le cou. Un coup de vent me fit ouvrir soudainement les yeux. Qu'est ce que je fous dehors ? Me demandai-je. Autour de moi, de nombreuses personnes affalées sur le sol ou réveillés et perdus. On est où au juste ? Je me levai de l'herbe piquante et m'empressai de parler à un inconnu :

« Par hasard, tu sais où on est ? »

Pour toute réponse il haussa les épaules et s'écarta de moi. Au dessus nous une voix retentit, fière et puissante. Elle nous annonçait très clairement notre mort prochaine. Elle nous énonçait aussi des règles. Enfin, des règles. Elle ne nous les énonçait pas vraiment en fait. Il y avait des règles, mais ne nous devions pas les savoir. Lorsque la voix eu fini son discours, plusieurs personnes protestèrent, dont moi. Je ne pus m'empêcher de lancer des insultes à tout va. J'étais perdu. Ce n'était pas possible. Automatiquement, plusieurs personnes se tournèrent vers moi, la haine dans le regard. Alors, je compris pourquoi ils me fixaient tous. J'allais sûrement être le premier à mourir si je n'arrêtai pas de gueuler. Je me mis donc à courir vers une forêt inconnue, qui ne m'inspirait pas vraiment confiance.

En effet, les arbres étaient noueux et tellement haut, qu'ils semblaient m'observer, me juger. Derrière moi, j'entendais des gens hurler et je n'avais pas spécialement envie de les rencontrer. Je grimpai donc à un de ses arbres sans me soucier de leurs semblant de regard. J'inspectai rapidement mes vêtements afin de voir s'ils me permettaient ou non de me cacher. Je portais une veste kaki sur laquelle était disposé quelques pin's.Je portais aussi un t-shirt blanc pas très discret et un jean noir.Pour accompagner tout ça j'avais des bottes type rangers noirs plutôt pratiques. Je devais salir mon t-shirt mais je n'avais pas le temps, je plaquai donc mon ventre à l'écorce de l'arbre et ne bougeai plus. Sous moi je pouvais apercevoir 3 personnes qui s'arrêtèrent remarquant , sans doute,ma disparition.

-« Il est où Poil de Carotte?, demanda un mec de type musclé.

-Il s'est barré laisse tomber... », lui répondit une fille visiblement triste et abattue.

Ils rebroussèrent chemin en silence. Je descendis donc de l'arbre et soufflai. Je me remis à courir afin de m'éloigner un peu plus de toute civilité. A cet instant, je pris, sans vraiment en avoir conscience, la décision de
passer ce jeu en solitaire.

Au bout de quelques longues minutes de course, je m'arrêtai, totalement essoufflé.

Je m'adossai à un arbre et observai mon environnement. J'étais assis dans une plaine entourée d'arbres. Il n'y avait comme seul bruit, le chant des oiseaux. Okay, maintenant il s'agit de se trouver un prénom, de récupérer uneidentité. Je récapitulai ma situation, j'étais bloqué sur une île, sans nom, on me faisait jouer à un jeu sans règles. Ile...Nom...Jeu...Règles...Illon ? Ce prénom me plaisait plutôt bien. Je souris et me mis en quête d'une source de nourriture. C'était une sensation bizarre, comme naître ado, seul,devoir se construire une vie étrange. Je me mis en marche, dans ma tête, une liste des priorités se fit seule. Trouver de l'eau. De la bouffe. Et un lieu où dormir. L'idée de vivre une telle aventure seul ne m'enchantait pas. Le fait de m'être trouver un prénom m'arrangeait déjà un peu. Je devais m'être enfoncé loin dans la forêt puisque je n'entendais que mes pas sur le sol. J'avais la constante impression de tourner en rond, tous les arbres étaient pareils, les plantes également, tout était vert et le ciel avait presque disparu masqué par les feuilles. Si bien que je me mis à marquer des arbres et des fougères, sans vraiment savoir si j'en avais le droit. Au bout de quelques mètres, en constant ma vitalité et le fait que je ne repassait pas devant mes marques m'avaient encouragé et donné espoir. Je continuai donc de m'enfoncer dans la jungle sauvage, qui m'avait définitivement avalé et qui ne me relâcherait peut-être jamais.

A force de volonté la forêt m'expulsa dans une clairière avec en son centre, UN PUTAIN DE LAC ! J'avais une soif infinie qui allait être contentée par cette étendue. Le ciel était réapparu, me signalant l'arrivée proche de la lune. Après avoir bu quelques gorgées de cette eau, je m'adossai à un arbre afin de réflechir et de profiter du coucher de soleil. La nuit fut immédiatement profonde, et je grimpai à l'arbre malgré ma cessité. J'allais passer cette nuit ici et trouverait mieux demain. Les bruits d'animaux inconnus, m'effrayait presque autant que les phases de silence étranges de cette forêt. Les feuilles me couvrait et m'abritait du vent violent qui règnait parfois. Je retirai mon manteau afin de m'en servir de ceinture de sécurité. L'arbre à côté de moi remua et je me tendis immédiatement sans bouger. Des yeux jaunes se mirent à briller dans la nuit qui m'enveloppait. C'est un animal Ducon, pensai-je en me détendant un peu. Le silence s'imposai de nouveau et je ne pus m'empêcher de frissoner. Alors, une voix inconnue m'interpella soudainement.
-Priam
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Exceptionellement je poste aujourd'hui puisque cette fiction était plus en retard que Résistance. Et désolée pour les vacances que nous avons passées  à réviser avec La Licorne 😂 donc voilà, j'espère que ça vous a plus même si c'est trèèèès court mais quelques problèmes techniques m'ont empêché de faire mieux ://

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⏰ Dernière mise à jour : May 05, 2016 ⏰

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