⋅Chapitre 1⋅

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~La vie est un torrent, le temps passe et passe incessamment.~

Soren Kierkegaard


Lucas.


Les jours s'écoulaient, l'un après l'autre. Deux, quatre, huit, peut-être quinze. J'avais cessé de les compter.

C'était une partie intégrante de son métier, l'une de ses obligations en tant qu'infirmière. Cependant, il me fallait une excuse pour ne pas être agréable dès le matin, sans que cela ne paraisse trop suspect aux yeux du personnel hospitalier.

Ici, on devait presque répondre à la minute près lorsqu'on donnait une indication temporelle.

Je levai brièvement la tête du livre.

Elle voulut s'approcher pour m'aider à me lever, mais je lui fis immédiatement un signe pour qu'elle reste à sa place.

Séché, je m'installai sur le lit, redressai le haut du corps, puis sortis mon lecteur de musique ainsi que mon livre du chevet, prêt à reprendre ma lecture.

En sortant, je vis Juliane plongée dans ses cahiers de cours. Elle utilisait la table du lit comme bureau et, fidèle à elle-même, avait son casque sur les oreilles, écoutant la version originale de 'You can't stop the beat' à un volume bien plus élevé que nécessaire.

Je m'approchai d'elle par derrière pour lui faire remarquer ma présence.

- Comment étaient tes vacances chez ta grand-mère ? demandai-je après qu'elle eut enlevé son casque.

- Plutôt bien, elle m'a appris plusieurs recettes à faire quand tu es pressé, répondit-elle d'un grand sourire.

- Adorable ! Tu me les apprendras aussi ?

- Évidemment, me dit-elle avec un clin d'œil. En attendant, j'ai une tonne de devoirs et de cours pour toi, ça te permettra peut-être aussi de faire disparaître ces cernes qui n'arrivent même pas à amocher ton visage, me complimenta-t-elle en caressant délicatement ma joue.

- Merci, c'est gentil, la remerciai-je. Quant est-il du lycée ? On a dit quoi de mon absence de la semaine avant les vacances ?

- Des bêtises comme d'habitude, tout le monde pensait que tu séchais pour avoir des vacances plus longues... D'après ce que je sais, personne n'est au courant des raisons de ton absence.

- Si le proviseur, mais tant mieux, soupirai-je satisfait.

- Tu sais, ce n'est pas une honte d'être malade, en quoi c'est gênant que certaines personnes soient au courant ?

- Je n'ai pas honte, c'est juste qu'ils changeraient de comportement avec moi. L'incompréhension de cette maladie perturbe trop ceux qui entourent le malade. Je ne veux pas qu'on me prenne en pitié...

Bonsoir/bonjour tout le monde! J'espère que ce chapitre vous aura plus ! N'hésitez à voter et commenter !

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https://edenrain23.blogspot.com/2023/12/nouveau-livre-au-cur-des-convulsions.html

Bisous 😘😘😘

You can't stop the beat :

Eden

Au Coeur des Convusions (BxB)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant