21: ~ Journée tranquille ~

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(Aurore en média)

POINT DE VUE DU NARRATEUR

Jacob avait vu juste; du coin de l'œil, il vit une ombre se mouvoir subtilement tout près d'eux. De gestes mesurés, il plaque Gina (ou plutôt Grir) sur le mur le plus près et plante son épée dans celui-ci.

— Faite semblant d'être blessé, lui chuchota-t-il.

— Quoi? Mais à quoi jouez...

— Faites ce que je vous dis.

Son regard ne lui donna pas le choix. Elle se mît à gémir.

— C'est ce que mérité une princesse de votre rang! Dit Jacob haut et fort.

Il reste au garde-à-vous et jette un coup d'œil sous le lit; la forme se laissa paraître et un homme de haute posture fit son apparition.

— Arrêtez!

Il dégaina son épée, mais avant qu'il n'ait pu faire geste, Jacob le faucha de sa lame qu'il avait déjà retiré du mur. Gina était perplexe et je dirais, plutôt choquée.

— Qui était-ce?

Sa voix tremblait.

— Un homme qui voulait vous tuer.

Jacob regaina sa lame pleine de sang.

— Il vous fixait étrangement du regard depuis la veille de la soirée, et j'ai donc décidé de le suivre. Il n'était pas sortir du château et je l'ai cherché vraiment partout. J'en ai donc conclu qu'il s'était introduit dans votre chambre.

— C-comment...

— Comment? Ne vous l'ai-je pas déjà confirmé? Ma mission est de m'assurer qu'aucun homme ne vous approche.

— Et vous?

— Je le suis le seul qui en l'exclusivité.

Il la contempla de bas en haut, en prenant soin de bien enregistré l'expression de terreur qu'il avait lu sur son visage. Elle était belle, c'est vrai. Mais pas quand Elle le repoussait sans cesse. Et déjà, son visage avait perdu de cette peur, qui la rendait beaucoup plus humaine.

— Débarrassez-moi de ce corps et disparaissez vous aussi!

— Me remercier vous tuerai?

— Sûrement; on ne peut être sûr de rien dans ce château.

Jacob ouvrit la porte de sa chambre et chargea des gardes déjà préparé de ce débarrasser du cadavre. Gina ne se doutait pas que son père était près à aller aussi loin; engager l'un de ses meilleurs hommes pour veiller sur elle, lui qui ne faisait presque jamais attention à elle.
Mais elle savait que ce n'était pas ce qu'elle voulait croire.
Son père voulait simplement protéger son investissement. Sa fille n'était pour lui qu'une visse indispensable pour crée le disfonctionnement idéal au sein du palais de Clarisis.

Et puis il lancerai le coup de grâce en épargnant personne sur son passage.
Peut-être même pas elle.
***

POINT DE VUE D'AURORE

— Allez, ne soyez pas timides!

Comme promis, Tynia avait invité plusieurs servantes dans ma chambre, dont Sophie et quelques unes dont je recensaient le visage. Quand la porte se referma, elles se firent minuscules.

— Je suis désolée, elles sont un peu gênées par votre présence, me chuchota Tynia.

J'avais compris.

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