One Way Love...

Chapitre 4 : Retrouvaille

Je reste pendant deux bonnes minutes à me dire que ce n'est pas un rêve que c'est impossible, il ne peut pas se trouver là devant ma porte prêt à rentrer chez moi ! Je ne peux pas y croire. Je m'avance vers lui et lui pince le bras pour être sûr que c'est une vrai réalité, qu'il se trouve là devant mes yeux, debout et prêt à me prendre dans ces bras. Deviner c'était qui ? Je ne pense que vous puissiez trouvé puisque je ne vous en est pas encore parlé. C'était mon meilleur ami, le mot "meilleur" est même trop faible pour le qualifier. Je le connais depuis le jardin d'enfant, il est toujours là, il m'a suivi partout de la crèche jusqu'à maintenant. Il est là depuis que je suis haute comme trois pommes, il est toujours là quand j'ai besoin de quelqu'un. Il s'appelle Mathieu, mais je le surnomme Matt.
Je le prends dans mes bras le serre bien fort et puis lui dit en le relâchant :

- Ce n'est pas possible, je n'arrive toujours pas à y croire, tu fais quoi ici ? Et tes parents, ils le savent ? Ça va ? Tu vas rester, hein ? J'ai besoin de te raconter pleins de trucs. Il faut aussi que tu me dises comment ça se passe à Lille, avec les filles et tout le reste de la bande.

- Hé, la naine ont se calme ! Tu auras tout le temps pour me raconter tous tes secrets, alors prends pas le train, okay ? Me souria t-il avec une petite touche d'humour

- Tu m'as trop manqué, mais ici c'est pas moi la naine, okay ?

- Ah bon la fille elle part, ça fait même pas une semaine et elle se prend pour une grande ?

- Bah...j'ai plus 10 ans comme avant, j'ai 16 ans maintenant je te le rappelle !

- 16 ans, mais pas mentalement !

- Et toi, alors ? Ta 16 ans mais âge mental de 2 ans.

- D'accord eh bien celui qui à 16 ans mais âge mental de 2 ans s'en va, alors ? Il fait mine de s'en aller

- Meuhh non reste Matt, ta pas fait tout le trajet pour m'insulter de naine rassure moi ?

Il s'en va et ne me répond pas. Il me fout que des vents celui là ! Je le rattrape en courant mais vu le niveau d'endurance que j'ai, j'arrive devant lui essoufflée comme si j'avais couru 300 kilomètres alors qu'enfaite je n'ai couru qu'un kilomètres et demi. Je le tire par le bras pour lui dire "stop" parce qu'il ne s'arrête. Il est super têtu ce monsieur qui à 16 ans quand même. En reprenant mon souffle je lui dis :

- Arrête de marcher aussi vite, la prochaine fois je ne te rattraperai pas, ta vu comment je suis maintenant ?

- Ta même pas couru deux kilomètres...rit-il juste après avoir prononcé les deux derniers paroles

- Hahaha c'est ça marre toi ! Dis-je avec ironie

- T'inquiète pas, j'en profite !

- Profite s'en parce que ça ne va pas durer !

Je me met à le chatouiller parce que je sais qu'il est très chatouilleux. Il n'arrête pas de bouger dans tous les sens et d'éclater de rire. Cela me donne envie de rire aussi, mais je me retient parce que je suis censé être énervé parce qu'il m'a traité de naine et d'imbécile. Alors après avoir fini cette partie de fou rire je me lève et part en avant pour retourner chez moi mais je l'entends me dire d'arrêté de marcher. Je décide d'avancer de plus en plus vite mais il me rattrape et me tourne vers lui pour me lancer à la figure :