Chapitre 12

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Hey salut ! 

Bon, oui, une fois n'est pas coutume, je suis en retard... Mais bon ! Me revoilà avec un chapitre =D ! 

Par contre, je préfère prévenir, je rentre en semaines de partiels et du coup je n'aurais plus vraiment le temps d'écrire. J'ai eu une grosse période de blanc dans la rédaction des Angoisses de Stiles, fin de tout ce que j'écrivais en fait... Donc pardon d'avance >< ! La rédaction du chapitre 13 est en cours et je pense que l'on approche de la fin =) ! 

Bonne lecture ! 

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_ Peter...

Un sourire suffisant sur les lèvres, le corps presque nu, l'homme que venait d'appeler Derek se pencha en une révérence gracieuse.

_ Et bien mon cher neveu ! Que fais-tu aussi loin de chez toi ?

_ Je te croyais mort ! Et quelle est cette forme complète ?!

_ Non, je ne suis pas aussi faible que ta mère ! J'ai évolué mon cher. Maintenant, si tu voulais bien me laisser, j'ai d'autre chat à fouetter.

Et il reporta son attention vers la femme qui avait esquissé un mouvement de recul. Elle se cacha derrière Derek, tremblante de peur. Elle possédait un certain âge mais était tout de même très belle. Elle tira la langue à Peter et se cache de nouveau immédiatement. On aurait dit une enfant. Stiles se retourna et enfila rapidement son pantalon lui aussi. C'était assez gênant d'être devant un membre de la famille de son amant à moitié nu. Peter sembla vouloir attaquer son neveu, mais rien, il se ravisa, remballant ses griffes. On venait de lui prendre sa proie. Il ne payait rien pour attendre ! Il sourit de nouveau, s'inclina et s'en retourna dans la forêt. Ils attendirent que les battements de cœur de l'oncle soit éloigné avant de se retourner vers la femme et de la détailler de haut en bas. Que pouvait bien lui vouloir Peter ?

_ Madame, pouvez vous nous expliquer ?

_ Je ne sais pas moi-même ! Je me baladais tranquillement après mon déjeuner, comme tous les jours ! Et il m'est tombé dessus ! Mais vous étiez là ! Merci ! Infiniment ! Comment pourrais-je vous remerciez ?

_ Et bien, nous sommes sans logement pour cette nuit... Aie !

Stiles venait de le frapper. Il ne comprenait pas comment il pouvait demander cela comme ça ! Sans scrupule presque. Il l'engueula par la pensée, ne voulant pas faire d'esclandre devant cette dame. Derek s'excusa et se retourna pour aller chercher son t-shirt et l'enfiler rapidement. Les deux amants se fâchèrent silencieusement, l'un pesant le pour et l'autre le contre. Pour celle qui les regardait, cela devait être énormément drôle : Stiles agitait ses mains devant lui, partit dans un long monologue qui lui expliquait qu'il ne fallait pas profiter de la faiblesse des gens. Et Derek, secouant la tête négativement, les bras croisés sur sa poitrine lui disait qu'elle le proposait gentiment et qu'il n'allait quand même pas dormir dans la voiture cette nuit. Au bout de quelques minutes de dispute silencieuse, la dame brisa le silence en acceptant leur proposition. Ils dormiraient chez elle ce soir. Stiles bouda légèrement. Ils venaient d'abuser de la fragilité d'une femme en détresse. Et ce Peter... Il demanderait des explications ce soir sur l'oreiller. Ils marchèrent donc jusque la voiture, aux aguets, prêt à bondir si la moindre menace se présentait. Ils montèrent, et roulèrent avec précaution jusque la maison de leur hôte. Ils arrivèrent rapidement, par des chemins connus de la guide improvisée devant une maison assez simple mais coquète. Elle était de plein pieds, une vue imprenable sur la mer et plutôt petite. Si cette femme était seule, cela ne servait pas à grand-chose de s'encombrer de pièces inutiles. Dans ses pensées, Derek pensa que lui aussi, un jour, il aimerait avoir une maison comme celle-ci avec vue sur la mer, avec Stiles évidemment. Il se mit à sourire, chose rare chez le loup. Ils descendirent tous et suivirent ensuite la dame jusque la porte. Elle s'excusa pour le potentiel bazar et ouvrit la porte. Ils entrèrent donc, la précédent. Comme des gens civilisés et polis, ils retirèrent leurs chaussures et se dirigèrent vers le salon. Le salon était moderne, un petit canapé de cuir noir, une table basse et une télévision écran plat assez conséquente. La cuisine était ouverte sur le salon, possédant un îlot blanc et des placards de la même couleur. Toute la maison était de noir et de blanc. Stiles trouvait cela magnifique. Décidément, il voulait la même chose. Il se tourna vers Derek et lui sourit, lui faisant comprendre ce qu'il venait de penser. Ils se sourirent tout deux et reportèrent leur attention sur la femme.

Les Angoisses de StilesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant