Meurtre sur la cinquième rue

1-Un nouveau départ

Avant de prétendre apprécier ou non, les 2 premiers chapitres sont l'introduction obligatoire du départ. Après le troisième chapitre, si vous n'aimez toujours pas, alors je ne vous retiens pas!

Helen s'empressa de débarquer du taxi suivant son mari qui avait l'air plus anxieux que jamais. Une goutte de sueur tomba de son front lorsqu'il regarda derrière pour s'assurer qu'Helen avait réussi à le suivre malgré la foule de gens qu'il avait poussé pour aller à l'enregistrement des bagages. Une femme vêtu de bleu foncé s'avança vers le couple. 

- Bonjour, combien de bagages avez vous à faire enregistrer, demanda-t-elle poliment?

Mais aucune réponse, Jacob était trop occupé à observer les alentours comme si quelqu'un l'observait.

-Pardonnez moi monsieur, répliqua-t-elle après un moment de silence?

Helen voyait bien que Jacob était bien trop occupé dans ses pensées, alors elle répondit à sa place.

- Nous avons sept valises.

- Merci, nous allons devoir les peser pour voir si le poids de vos bagages sont réglementaires.

Elle prit bagage par bagage avec difficulté et les mit un par un sur la balance. Elle souria et mentionna que tout était dans les normes pour le voyage. Ils la remercièrent et partirent dans la longue et pénible file qui les séparait de leur avion. Une bonne vingtaine de minute d'attente et ce fit au tour du couple de passer au rayon pour voir s'il ne cachait pas. Pierre passa le premier sans laisser le moindre regard aux officiers qu'ils l'attendaient derrière le cadre du rayon X. Il prit les effets qu'il voulait apporter dans l'avion et attendit sa femme sur un banc en bois d'acajou. Lorsqu'elle passa le cadre, un bruit aigu sonna à plusieurs reprises. Les deux officiers lui demandèrent de retirer ses effets personnelles. Elle l'ai enleva et repassa pour que le même bruit retentissent encore. Elle se rappela qu'elle avait mit une ceinture, avant de partir, alors elle expliqua la situation, l'enleva et repassa pour la dernière fois, mais cette fois sans aucun bruit qui suivait derrière.

L'entrée dans l'avion ce fit d'une vitesse incroyable. Ils était rangés "D" banc 31-32. Le couple était dans la rangée du milieu. Il restait alors un banc de libre, le 30. Juste avant le décollage une dame âgé d'environ 70 ans se précipita vers le banc essoufflé. Elle avait une petite bonbonne d'air qu'elle trainait derrière avec difficulté. Tout le monde le voyait mais personne ne l'aida. Elle réussit finalement à s'asseoir de manière convenable tout en laissant sa bonbonne dans l'allé. Car à sa première tentative, elle prit sa bonbonne d'oxygène, la mise sur le banc et tenta de se frayer un chemin entre le banc et sa bonbonne. Elle a retardé le vol d'au moins cinq minutes. Jacob perdit patiente, alors il l'aida à s'installer et fit un signe à l'hôtesse de vol avec son pousse en l'air pour dire que tout était correct. La femme qui l'avait vu fit la même chose au conducteur de l'avion. Environ à mi-chemin, la dame qui était assise à la droite de l'homme décida de parler probablement car elle s'ennuyait ou elle voulait en apprendre plus sur l'inconnu qui l'avait aidé un peu plutôt.

- Et bien mon cher monsieur, parler moi de vous, demanda-t-elle après s'être étouffer avec sa propre salive?

- Je n'ai rien à vous dire sur moi. Je ne veux pas être bête, mais je n'ai aucun passé, rajout-il.

- Par contre moi, je suis pharmacienne. J'avais une petite pharmacie à New York, dit Helen à la vielle dame.

- Ah oui, dit-elle surprise? Où ça!

- Dans un petit coin perdu de l'arrondissement Queen, continua-t-elle.

Ne sachant plus quoi dire la dame lui demanda conseil.