Ellen :
Lorsque la sonnette retentit, je sursautais, sortant soudain de ma rêverie. Je posais avec précaution, mon pot de glace et me levais pour aller voir à la fenêtre qui pouvait bien venir me déranger. Ma mère étant partit travailler, je descendis les escaliers et me penchait au-dessus de la rambarde de l'escalier pour tenter d'aperçevoir l'étrange inconnu, qui : rendu flou par la vitre de la porte d'entrée, attendait patiemment sur le seuil de la porte.
Ma mère, comme toutes les mamans du monde je suppose, m'avait toujours dit de ne pas ouvrir aux inconnus, n'étant pas très curieuse, je décidais de remonter et d'attendre que cet inconnu dégage. J'étais en train de remonter les escaliers prudemment pour ne pas me faire repérer, quand j'entendis une voix derrière moi :Voix derrière moi : Mademoiselle Parks ! Je vous vois vous savez ! Auriez-vous l'obligeance de m'ouvrir s'il vous plait ?
Surprise, je ratais une marche et m'étalais de tout mon long.
Voix derrière moi : Est-ce que vous allez bien ? Avez-vous besoin d'aide ?
Moi : Non, c'est bon tout va bien !
Voix derrière moi : Vous êtes sûre ? Attendez, ne bougez pas, je viens vous ai....Moi (en hurlant presque) : Dégagez ! Je ne vous est rien demandez !! Laissez-moi tranquille !
Voix derrière moi : Excusez-moi, je suis un nouveau professeur au lycée, on s'est croisé se matin, je vous est bousculé, j'étais venu m'excuser....je m'appelle Mr Lavoisier.....
Moi : Je m'en fous ! Allez vous-en !!
Je me retournais, des larmes de colères coulant sur mes joues. Je l'apercevais alors, dans l'embrasure de la porte, sa jolie main musclé sur la poignée de la porte. Il semblait penaud et honteux, en croisant mon regard, il baissa la tête et passa la main dans ses cheveux noirs, il avait l'air mal à l'aise et détourna le regard.
C'est à se moment-là que je me rendis compte que je me trouvais en culotte, les joues rougies par les larmes et le t-shirt barbouillé de crème chocolat. Je tirais sur mon t-shirt pour tenter de cacher mes grosses jambes molles, mes cuisses énormes et mes mollets éléphantesques.Mr Lavoisier : Je crois que je ferais mieux d'y aller, excusez-moi de vous avoir dérangez.
Je le laissais partir, trop honteuse de se qu'il venait de voir, de se que je lui avair montrer. Mais aussi surprise, de ce que j'avais vu se dessiner sur son visage, un sourire, pas moqueur, pas de pitié, mais un vrai sourire....de joie.
Et en voyant se sourire, j'étais devenu comme une proie, vulnérable.
Max :
Assise dans le salon, ma main sur mon ventre qui commencait à gonfler, la tête rejetée en arrière, je fixais le plafond. J'étudiais les détails et m'amusais à compter les carrés qui composait se gigantesque bout de plâtre qui au-dessus de nos têtes, nous protègaient de la pluie et du vent. Cela faisait maintenant deux semaines que j'avais discuter avec Matt et malgré mes appels et mes sms, il ne voulait pas me répondre, fuyant ses responsabilité de jeune père. Il ne voulait pas de cet enfant, je le savais, je l'avais vu dans son regard quand il fixais mon bébé, il n'y avait que de la haine dans son regard.
J'avais alors sentis le petit alien dans mon ventre hurler, pleurer et se débattre pour échapper à son regard. Au plus profond de mes entrailles, je l'avais sentis, cette souffrance. C'était comme si Matthews avait voulu tuer cet enfant d'un simple regard, le faire disparaître, l'éradiquer complètement. Mais, il n'aurait pas pu, je le protègais avec mes bras et mes mains, avec des vêtements que j'accumulais sur ma peau, pour empêcher quiconque de le voir et de le regarder.
Je n'avais toujours pas pris de décision par rapport au bébé, j'évitais d'ailleurs d'y penser, mais parfois, lorsque je fixais assez longtemps mon ventre pour qu'il devienne complètement transparent, j'imaginais des gens, des docteurs, des infirmières en blouses blanches m'enlevant mon bébé, l'extrayant à l'aide d'une grande aigulle qui le transperçerait et l'arracherait à moi.
Il était comme une proie, et moi j'étais le chasseur, l'arme à la main, attendant de prendre une décision.
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Les Rondes sont les plus Belles !
Aktuelle LiteraturLorsque Ellen commence à grossir , grossir grossir , elle s'en fiche , pourquoi avoir des amies lorsqu'on a le chocolat , les pizzas et les glaces . Mais , tout son univers bascule le jour où le beau Finn Wills l'a protège . Pourquoi elle et pas le...