Nous étions lundi, j'étais habillée, maquillée, prête à partir à ce foutu lycée !! Je suis en classe avec Lily-Rose... Et Jackson, je ne sais pas ce que je ferais sans lui ! Samedi soir quand je l'ai eu au téléphone je lui ai toute expliquai de A à Z, il me comprend... Il y a ce lien si spécial entre nous, je ne peux pas l'expliquer. C'est pour ça que c'est mon confident, on reste tout le temps ensemble, mais ma mère ne l'aime pas... Je n'ai jamais compris pourquoi, elle dit qu'il a un air de mauvais garçon. Mais elle ne nous empêche pas de nous voir.
Lily est devant chez moi, elle m'attend. C'est elle qui vient me chercher aujourd'hui. J'attrape mon mentaux. Cela faisait 2 jours que ma mère n'était pas rentrée à la maison, j'ai l'habitude, elle le fait souvent. Elle aime bien se retrouver seule de temps à autres, mais là j'ai l'impression que se n'est pas comme d'habitude. En général, elle ne part pas aussi longtemps... Je dis au revoir à mon père, Grégory, je le considère comme mon père car il a toujours était là pour moi, mon géniteur c'est tiré alors que je n'étais même pas encore née m'avait expliqué ma mère. Je ne peux même pas lui attribuer le nom de « père » car je ne l'ai jamais vu et il n'a jamais était là... J'ouvre la porte et grimpe dans la voiture de ma meilleure amie.
-Salut, ma belle ! s'écria Lily.
- Salut, dis-je à voix basse
- Ça ne va pas ? me demanda-t-elle soudainement
- Si, si Lily. Ça va. On passe chercher Jackson ?
- YEPPAAA ! Aller attache ta ceinture ! Sinon on va être en retard et tu sais que Mr Broussard n'aime pas les retardataires.
J'eu à peine le temps de m'attacher qu'elle fit vrombir le moteur de sa superbe voiture. On était passées prendre Jackson, puis nous sommes arrivés au lycée. Elle se gara à sa place attitrée, car oui, non seulement elle a une superbe voiture mais en plus elle est populaire et a donc droit à sa propre place de voiture...
- CRYSTAL ! cria une voix que je pouvais reconnaître entre mille.
- DÉGAGE JAKE ! criai-je le plus fort possible, Jackson et Lily se rapprochèrent rapidement de moi.
- JE T'AIME PUTAIN CRYSTAL ! TU LE COMPRENDS ! cria-t-il.
Jake, c'est un gars qui m'aime depuis ma seconde... Il est vraiment collant, je me rappelle en seconde il avait inventé une rumeur comme quoi j'avais couché avec lui... Il était un peu psychopathe sur les bords, il me met souvent des mots dans mon casier. Un jour je l'ai surpris en train de me prendre en photo, quand j'étais chez moi, il était derrière la vitre du salon...
-JE NE T'AIME PAS, METS TOI CA DANS LE CRANE ! hurlai-je le plus fort possible espérant qu'il comprenne enfin... Un cercle de lycéen c'était formé autour de nous, que des curieux comme d'habitude...
Jackson commençait à serrer les poings, ses jointures étaient blanches. Si Jake continu comme ça, je pense que le premier coup risque de partir...
-SI TU ES A MOI ! A MOI TU ES MIENNE ! TU EST A MOI PUTAIN ! hurla encore Jake hystérique
C'était déjà trop tard le premier coup était parti, Jackson était à présent sur Jake. Les coups partaient dans tout les sens, les lycéens criaient le nom de Jackson, un brouhaha monstrueux avait envahi la cours, les lycéens été euphorique devant la bagarre qui se présentait à eux.
- STOOOOP ! Jackson, Jake dans mon bureau IMMÉDIATEMENT ! beugla Mme Collins, la principal adjointe.
Jake me lança un regard noir... La sonnerie retentit et tous les élèves se dispersèrent.
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(N.A : A ECOUTER AVEC LA MUSIQUE EN MULTIMÉDIA)
La matinée c'était plutôt bien déroulée, Jake ne m'avait pas adressé la parole et Jackson n'avait pas eu quelque chose de terrible, il était collé demain de 17 heures à 18 heures.
On était au self, Lily m'avait gardé une place à côté de Jackson.
- Hey ! Salut tout le monde, comment vous allez ? demandai-je à la table, il y avait du monde, les amis de Lily et ceux de Jackson qui fait partis de l'équipe de foot.
Mon téléphone vibra dans ma poche, le nom de mon père y était écrit... Il ne m'appelle jamais durant mes heures de cours, pour éviter de me perturber. Lily voyait l'inquiétude qui baignée sur mon visage, elle m'observait mais ne disait rien.
-Allô papa ? demandai-je lentement.
Des sanglots provenaient du téléphone.
Papa... ? Demandai-je une deuxième fois.
Les sanglots devenir plus fort, la panique s'empara de moi instantanément, je savais ce qu'il allait me dire, je m'en doutais, mais je ne voulais pas le croire, je ne voulais pas l'entendre.
- PAPA QU'ES QU'IL SE PASSE ?! criai-je, la peur ayant remplacée l'inquiétude sur mon visage.
- C'est... c'est... ta mère... articula-t-il difficilement.
En une fraction de seconde mon monde venait de s'effondré, plus rien autour de moi n'avait de sens, je regardais les lycéens, le regard vide et embué de larmes, le cœur lourd. Je n'avais presque jamais pleuré. Pleurer c'est pour les faibles, moi, je suis forte intérieurement. Mon téléphone tomba par terre, l'écran se fissura, mais je m'en fichais royalement. Lily-Rose fonça sur moi et me rattrapa de justesse, je me laissai tomber contre elle, mes yeux commençaient à se fermer, les voix de mes meilleurs amis me semblaient lointaines, la force m'avait quitté, je n'étais plus rien. La réalité m'avait frappée en pleine face, je savais que un jour ça arriverais, je pensais mettre préparée à ça, mais j'avais tord, je n'étais pas prête et je ne le serai jamais. J'étais endormie, inconsciente, mon corps ne répondait à aucun de mes mouvements... Je voulais me réveillé de ce cauchemar, rien de tout ça n'était réel tous n'étais qu'imaginaire, j'étais en train de faire un fucking rêve et j'allais me réveiller d'une minute à l'autre, et tout serait rentré dans l'ordre, ma mère serai à la maison en train de me préparer à manger et mon père en train de regarder le foot à la télé et moi en train de les regarder en souriant.
"ce n'est qu'un rêve, ce n'est qu'un rêve, ce n'est qu'un rêve, ce n'est qu'un rêve, ce n'est qu'un rêve, ce n'est qu'un rêve, ce n'est qu'un rêve, ce n'est qu'un rêve, ce n'est qu'un rêve."
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Hey ! prologue 2.0 enfin posté ! Je sais, les chapitres sont longs à arriver, mais nous avons beaucoup de choses à nous occuper pour le moment.
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