Dans ma tête

Identité Angoissée

Respires, ça va bien se passer, c'est qu'une évaluation à ajouter à ton tableau des jours fériés. Car oui, Moi présidente, chaque jour d'examen devrait devenir férié sous prétexte qu'un groupe d'élèves agglutinés dans une salle d'une taille qui rendrait fou un claustrophobe, à l'air devenu irrespirable de part l'ajout de chaque odeur corporelle de la totalité des élèves en pleine réflexion, à eu le courage de passer sa demie journée dans cet univers et en sortir vivant. Du moins pour la majorité.

Ventre serré digne d'un moussaillon tirant sur sa corde pour parfaire son noeud.
Mains tremblantes, prêtes à renvoyer le moindre crayon d'où il vient et ce, même si ça risque fortement d'atterrir dans la tête de ton camarade de devant.
Envie soudaine d'hurler, courir, sauter, pleurer, frapper. Oui surtout frapper. N'importe qui n'importe quoi tant que ça ne répond pas.
Questionnements les plus improbables, dont le plus fréquent "Qu'est ce que je fou là?"
Dernier espoir refoulés, se laissant guider par le "talent" et la "chance".
Moment où tu réalises qu'en période de révision c'est anormal d'avoir pu visionner 5 séries dans leurs totalité.
Tu te remémore ton année.
- Dessins, pendus, Montaigne, puissance 4, dames, Kafka.
Chose que tu aurais mieux fait d'éviter.

Tu commences à paniquer, tu t'installe et sors tes papiers, convocation et carte oké, les cours tu les a oubliés, tu sais pas dans quoi t'es tombé, mais ça va vraiment t'inquiéter, la moyenne tu peux l'oublier, les points tu les vois défiler, t'aurais préférer t'absenter, et s'il le fallait simuler, de ton siège tu veux t'extirper, ton voisin commence à tousser, t'as juste envie de l'étrangler, la je commence à m'éloigner, de notre principal sujet, la tension est à son apogée, t'as plu que tes yeux pour pleurer, devant ta feuille prêt à gratter, quelques notions qu't'as inventé, dans l'espoir de ne pas échouer, malgré la grande difficulté.

Bref.
Tout ça pour dire que demain j'ai un bac blanc en français.