Le jeune homme venait de se prendre une sacrée biture.
Il n'était tout simplement pas moulu, cet enfant, et comme tout les banlieusards du pays, il tentait d'oublier tout cela, sa vie, son passé et même parfois son futur. Il n'attirait à présent plus de michtos que de pucelles.
Il voulait se choper la belle brune, au allures de grand gaillard mais il voulait aussi serrer Niaa, la petite rousse, présente dans le carrée VIP. Le boug était désemparé, sa tête voulait zouker avec Niaa, mais son cœur tambourinait pour le cafard.
Il était burné, il faisait partit de ces hommes qui rester devant les keufs qui chargent. Il ne cherchait à boboïser personne, il n'était pas de cette classe là. Il condamnait ces bouffons de blancs, qui venaient en touristes chez eux. Ceux qui les appelaient "nègres" mais qui allaient serrer les fesses de leurs sœurs. Ceux qui s'aventuraient dans leur quartier comme si ils visitaient la jungle. Tous agrippés à leurs appareil photos et leurs téléphone portables, la tête rempli de cliché !Le lendemain, aux alentours de la fin d'après-midi, deux jeunes s'étaient rejoints, sur leur traditionnel banc. Makaveli et son petit frère Emre !
Emre, le cadet de la famille, était un amateur de photographie, c'était celui que l'on appelait pour les photos de famille ou celle d'identité. C'était un peu le bénévole du BX.<< Alors la bastos que t'as branché la dernière fois, elle t'a pomper au moins ? Où tu l'as direct serrer ?
- T'es fou toi ! C'était une wesh-wesh, tu sais très bien que je supporte pas. Lui avoua Makaveli, d'un air dégoûté.
- De toute façon ici, tu trouvera que des putins ou zonarde. Et tema les beaux jouets qu'il a le petit blanc là bas. Rajouta Emre, les yeux pétillants.
- Et ?
- Viens on va lui emprunter.
- Zoulette va, tu le prends par derrière ? Et je lui chope son appareil ! Expliqua l'aîné. >>Le plus jeune, se mit derrière le blondinet, tandis que son aîné lui prit violemment son appareil photo dernier cri. Ils prirent ensuite la fuite sous les cris meurtrier du jeune manhattanien.
De l'autre côté, la belle africaine, se trouvait en face d'un ami de son ancien dealeur, un petit revendeur de blanche bas de gamme. Et depuis quelques minutes leur voix se faisaient entendre dans tout le quartier.<< Fais pas ta putin, il est marié, et bientôt père, lui demande plus de compte. S'énerva Kamil.
- Je m'en branle de lui moi, il est en train de me prendre pour une branquignole, il me doit du biff et moi j'ai un loyer à payer.
Donc dis moi où il est, parce que sur Dieu que si j'ai pas mon oseille c'est toi que je bute. Lui dit l'afro, sortant de son jean, un neuf millimètre.
- Il habite dans le Queens, au centre de Jamaica. Marmonna le jeune homme. >>Sans attendre, cette dernière, se mis en route vers l'habitat de son ancien dealer. Une fois dans son élément, elle se mit à la recherche de Samir, et une fois qu'elle l'eut trouvé, elle le tira violemment en arrière.
<< Ces cainfri là. Ça zyeute ce qui leur regarde pas. J'ai besoin d'mon fric et vite.
- Attend un peu, ma racli elle est encloc.
- Tu crois que je vais me rabaisser devant ce narvalo pour pouvoir lui donner son blé plus tard ? T'es le plus grand sans couilles que je connaisse khoya.
Suce mon zeub ! C'est la zermi au tiek, alors t'as intérêt à me donner ma thune à l'heure ! Demain dernier délais. Marmot ou non. >>Narkafika, n'attendit pas une quelconque réponse de son interlocuteur, elle reprit sa route en direction de son tiercar.
De son côté, Makaveli, lui était assis sur son canapé en daim, un mobilier en piteux état, il l'avait trouvé dans une décharge et l'avait prit, sans même réfléchir. La plupart des jeunes vivant seuls dans ce ghetto, passé leurs soirées dans la Deasiz, la décharge gratuite.
Un gun à sa droite et une dizaines de liasses vertes, de l'autre côté, il fantasmait sur sa futur femme, il s'imaginait la vie avec elle, le cafard hantait ses rêves les plus érotiques !J'aime les choses simples, comme ma bite dans tes fesses, les seuls mots amours que t'aura c'est baise moi, pas j'veux te faire l'amour.
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Bronx
RomanceAttiré par l'argent facile. Chacun d'eux à perdu la vie. Rappel : Ceci est une histoire à caractères violents et vulgaires, je suis responsable de ce que j'écris, donc il est inutile de le commenter.