Guerre.

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J'entrouvre les yeux et c'est toi que je vois.
Ô mon amour ! quand bien même te voilà loin de moi
Je te voir encore, t'amusant avec nos enfants.
Mais l'appel que tu reçus ce vit décevant.

C'est bien pour ça que tu partis la tête haute.
Tandis que moi, te rejoignant ; tu sursautes,
Pour nous unir dans une dernière étreinte.
Tu pars la peur au ventre et la joie feinte.

Les nouvelles tardent et c'est dans la douleur
Que j'apprends que tu n'es plus là ;
"Je suis navré de vous informer.." M'alarma.

Et dans ce moment de peine, lentes semblent les heures.
Car il s'agit bien d'une veuve délaissée,
Ayant aussi des enfants à bien éduquer.

Mercredi 11 mai.

Recueil de poèmes.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant