De la pensée à l'envie

21 5 5
                                    


Depuis le temps que je patiente dans cette ombre qui est l'image que j'aurais aimé te donner, je m'engouffre dans ce néant de pensées que j'avais tant désirées.

Tout est partie d'une pensée. D'une envie, d'une idée. D'une pulsion électrique qui c'est propagée le long de mon cerveau ordonant par un signal nerveu à mes doigts de faire une action. Une phrase. Un message. Ce message, est cet instant ou j'ai décidé de te parler, de te suivre, de vouloir te connaître en fin de compte. Cette soirée où j'ai laissé pour la première fois de ma vie mon orgeuil, mon ego s'exprimer a envoyer cet espoir qui ne semblait qu'utopie sur le moment. Après avoir eu ce choix entre tes mains, tu m'as envoyé une raison de croire. De croire en se que je croyais inexistant, de croire en se que je me croyais incapable. L'impossible, l'impenssable, le vice en quelque sorte. Tu m'as répondu. Tu m'as parlé, ou plutôt, tu répondais à mes questions sans trop d'enthousiasme. Mais j'étais satisfaite. Sans le savoir, je venais de faire le premier pas qui me mènerait vers se néant sans retour.

Dans un deuxième temps, après avoir un près parler de tout et surtout de rien, tu es venu me voir. C'était un mercredi soir. J'avais mis un nouvel habit et je me sentais bien. Je me croyais mieu que d'habitude et je continue à croire que c'est grâce à cette petite assurance que j'avais sur le moment que tu es venu. Cela me paraissais inouïe. Tu étais là et tu me parlais. C'est peu pour toi mais cela me paraissais fou. Lorsque que tu es parti, là aussi j'étais heureuse. Tu m'avais inconscienment poussée dans ce néant et me regarde tomber depuis ce temps.

Puis, on a commencé à ce voir de plus en plus et à chaque fois j'avais l'impression que l'on se rapprochait plus, que l'on se connaissait plus, mais en fin de compte, c'est moi qui voulais plus me rapprocher de toi, te connaitre plus et faire en sorte que tu ne m'oublie pas. Que tu te souviennes se que l'on vivait chez toi quand on se voyait en cours ou même lorsqu'on ne se voyait pas. En fin de compte, c'est moi qui repensais à ces moment en cour et qui ne t'oubliais pas. Qui ne t'oublira pas. Tu me regardais du bord du néant et ne fesais aucun geste pendant que je plongeais inconscienment dans l'avenir.Dans un avenir où je serais ammenée à faire des choix qui causeront des changements irréversibles en moi.

Ensuite il y a eu ces questions qui ont commencé à me ronger l'esprit, comme des parasytes qui font sentir leurs présence par celle d'une impression omniprésente qui nous stress, nous fait douter et nous rend peu à peu paranoïaque et immature au yeux des autres. Ces questions, ces doutes tournaient en boucle dans ma tête. Je ne savais pas quoi penser de toi. Je voulais croire tous ce que tu me disais mais je pense aussi d'un autre coté que je voulais les nier. Je ne veux pas te croire au fond. Parce que j'ai toujours l'impression que tu ne va pas jusqu'au bout de ta penser, parce que je te raconte tous, même si tu ne demandes rien, et toi tu ne me raconte rien alors que je te demande tous. Parce que tu connais juste le visage que je me suis donner et que de ton coté tu n'oses te montrer. Tu ne veux pas que je te connaisse. Je ne comprends pas pourquoi. Pourquoi tu ne ressens pas l'envie de vider ton sac sur moi, pourquoi tu ne prends jamais l'initiative de me proposer des choses par messages, pourquoi lors de chacunes de nos conversations c'est toujours moi qui commence, qui écris les plus longs dialogues et qui mène toujours la conversation. Toutes ces petites choses me font douter sans cesse à m'en rendre folle.

Je ne sais pas non plus pourquoi j'ai confiance en toi lorsque je sens ton souffle sur ma nuque, lorsque je te vois en face de moi, mais dès que tu t'éloignes, je ne te fais plus confiance. J'ai l'impresion que tu es quelqu'un d'autre, un inconnu qui ne se retourne pas pour me voir et qui à oublié se que l'on a vécu. Qui a oublié ce que je lui ai dit et se que je pense de lui. Cette impression me choque et me paralyse à chaque fois que je te parle par message ou par téléphone. Je n'arrive pas à être moi même avec toi. J'ai peur que montrer ce que je suis te choque, te dégoute et puis, voir que d'un coup tous s'arrête. Tous s'écroule alors que je voulais juste faire quelque chose qui me tenais à coeur. J'ai peur de rire à des choses qui te déconsertes, de parler de choses qui ne te plaises pas ou qui t'ennuies. De faire des choses extraordinaires à mes yeux mais totalement idiotes et puériles aux tiens. J'ai peur d'être ce que je suis et de montrer ce que je ne suis pas.

Depuis le début je pensais toujours que je n'irais pas plus loin avec toi, mais j'espérais avec mon esprit utopique qu'à chaque fois que l'on se voyait, on se rapprochait de plus en plus et que l'on avançait petit à petit. Un jour je suis venue, je me suis couchée et je t'ai demandé se que je pensais tous bat. Ce vendredi matin était le seul depuis longtemps où je me sentais désirée, fière de se que j'étais et choquée d'avoir pu en arriver là. Je ne saurais comment l'expliquer. Je ne regrette en aucun cas se qui c'est passé. J'aurais même voulu aller plus loin mais j'étais désemparée. Je suis partie. Et depuis ce temps j'ai juste l'impression que quelque chose a changé entre nous. Tu a l'air plus méfiant, plus éloigner et semble persuadé que je viens te voir juste pour faire ce que j'ai préféré reporter la dernière fois. Tu a changé. Et j'ai l'impression que plus on se rapproche plus on devient méfiant et distant l'un de l'autre. Certe je pense beaucoup à ce qui marquera une partie de ma vie mais si tu ne veux pas patager ce moment avec moi, si tu ne veux pas me blesser, dit moi juste les choses franchement et pas se que je voudrais entendre. C'est la première fois que je me retrouve dans une siuation comme celle-ci, je n'ai que ton avis. Je ne connais personne qui te connaisse vraiment, je ne peux pas avoir l'avis de mes proches, de mes amies. Je n'ai que toi, ton avis et que ta confiance. Hors tu ne me fais pas entièrement confiance. Je n'ai jamais eu de choix tel que ceux que tu me proposes à faire parce que les garçons que je désirais m'ont toujours montrés ce qu'il pensaient avant que je ne le fasse alors que toi tu ne me montre rien et je suis obligée de vivre et de pensée avec ça. Je ne sais pas si je dois me sentir appréciée ou non, si je dois être flattée ou alors me dire que je devrais réfléchir sur certaines choses. Tu es une personne qui compte beaucoup pour moi, qui a une place dans mon esprit qui ne saurais être comblée si tu venais à partir maintenant. Tu m'aide à réfléchir sur certaines choses, tu m'aides à être plus sûre, moin gêné et à me faire comprendre que je ne suis pas la plus stupide sur certains points. Tu es l'une des rares personnes avec laquelle j'ai osée parler de certaines choses, l'une des rares personnes qui m'a vue sur le point de pleurer et à même réussit me réconforter. Je ne veux pas perde tous ça à cause d'un simple geste, d'un simple message ou instant. Mon esprit est depuis logtemps divisées en deux parties qui se contredisent sans cesses, sans pourtant avoir raison l'une de l'autre.

Je comprends si en lisant ceci tu me dise encore que je me répète ou que tu ne sais pas quoi dire mais sache que en ce moment je suis perdu et que tu es le seul sur lequel je puisse me vider de toutes ce s choses qui sont en moi. 

Pensées étranges et réflexionsWhere stories live. Discover now