L'Amour de ma vie

Chapitre 11 - Partie 3

PDV : Emilie

Tristan s'approche de plus en plus de moi, il me regarde avec douceur et sincérité, on ne m'avait jamais regarder comme ça avant lui.  Après m'avoir regarder dans le blanc des yeux je sens son regard ce poser sur mes lèvres, avec son pouce  il touche le coin de ma lèvre inférieur en collant son front au miens.

Emilie, n'oublie pas ta promesse, tu ne peut pas ! 

Ma conscience me réveille et je tourne la tête avant que ses lèvres ne ce pose sur les miennes, je ferme les yeux pour éviter sa réaction, j'ai tellement honte, mais c'est pour mon bien que je fais ça, je ne veux pas que ça recommence, jamais....

Quand je finis par réouvrir les yeux, Tristan est aussi mal à l'aise que moi, je le sais car il passe toujours sa main dans ses cheveux quand il est confus. Un grand silence qui c'est installer entre nous, ça renforce un plus le malaise. C'est Tristan qui parle en premier

- Bon, alors on va leurs donner ces crêpes ? Dit-il en retrouvant le sourire comme si de rien ne c'était rien passer

- Euh... Ouais ouais ta raison on y va. Répondis-je en lui rendant son sourire

****

Nous sommes entrain de marcher vers la maison de retraite avec nos plateaux remplit de crêpes. Par chance la maison de retraite n'est pas loin de de chez moi ce qui me permet d'y aller à pieds. Tristan est à côté de moi et me raconte des blagues pourris pour détendre l'atmosphère. Au bout de quelques fou rire il reprend son sérieux et me demande.

- Au fait tu m'as pas expliquer ?

- Expliquer quoi ? Répondais-je en m'arrêtant

- Beh.. Comment une fille comme toi, passe ces mercredi après-midi à faire des crêpes et parler avec des personnes qui ont au moins cinq fois son âge ? Dit-il en rigolant

- Ah.. Pour la petite histoire un mercredi après-midi j'ai voulus faire des crêpes mais j'ai doubler la proportion de la pâte et je me suis retrouver avec plus de 200 crêpes et sachant pertinemment que je n'allais pas les finir, il fallait que je trouve une solution, au début j'avais penser à l'école primaire mais elle est fermé le mercredi et du coup j'ai penser à la maison de retraite..

- Et depuis cet épisode tu y vas tout les mercredis après-midi ? Me dit-il en replaçant une de ses mèches de cheveux

- Oui, c'est à peu près ça ! Dis-je en rigolant.

*** 

PDV: Tristan

Nous arrivons finalement à la maison de retraite et je suis un peu perdu, Emilie elle est très à l'aise. Elle discute avec la directrice quand elle voit mon incompréhension, elle reviens vers moi en souriant.

- Cache moi ce sourire, j'ai pas l'habitude de faire ça par rapport à toi, je sais pas ce que je dois faire. Aide-moi s'il te plaît, je suis pas dans mon habitat naturelle là !

- Ok ok calme toi ! Dit-elle en rigolant, écoute c'est simple t'as juste à servir les crêpes et ensuite tu fais ce que tu veux, tu peux parler avec eux, aller jouer aux cartes ou bien tu peut draguer les infirmières si tu veux.

- Ouais c'est vrai qu'elles sont pas mal. Dis-je en les observant de la tête au pied avant de reposer le regard sur elle. Mais j'ai quelqu'un d'autre en vue. Continuais-je avec un clin d'œil.

- Ouais, c'est vrai que Lisa ne va pas apprécier si elle apprend que tu drague des infirmières.

Désolé mais je parlais pas d'elle mais de toi mon ange ! Me dis-je à moi même

On fini par servir les crêpes et j'observe Emilie  avant de reproduire les mêmes geste qu'elle pour ne pas faire des bêtises. Je la voit rigoler et parler avec eux en me regardant d'un air malicieux. Après avoir fini de tout servir  je me dirige vers Emilie qui est assise par terre à discuter avec un vieux couple. Quand j'arrive je m'assis derrière Emilie et la tire par les hanches vers moi pour qu'elle mette son dos contre mon torse. A ma grande surprise elle ce laisse faire et place sa tête sur mon épaule toujours en écoutant l'histoire qu'est entrain de raconter l'homme en face de nous.
L'histoire que l'homme raconte date des années 50, à cette époque c'était un beau garçon qui avait toute les filles à ses pieds, mais lui n'avait qu'une fille dans sa tête et dans son cœur. Cette fille en question était son amie d'enfance, de l'âge de 5 ans jusqu'à ces 30 ans il n'a pas arrêter de penser à elle.  Malheureusement durant leurs adolescence la fille avait déménager à l'autre bout du pays et ce n'est que bien des années plus tard qu'il se sont retrouver et qu'ils ont comprit qu'ils étaient fait l'un pour l'autre.

J'observe Emilie qui à les larmes aux yeux face à cette histoire d'amour qui dure depuis plus de 50 ans. Je me prend à rêver de ma vie si j'étais avec elle, si chaque matin je me réveiller à côté de cette petite tête blonde et j'avoue que cela ne me déplairai pas le moins du monde. 

Après la séance d'histoire Emilie ce lève et ce dirige vers la sortie, j'étais près à sortir quand une main ce passe sur mon poignet, en me retournant je vois l'homme qui venait de nous raconter l'histoire

- Écoute mon petit, tu as l'air plutôt sympa et je vois bien qu'Emilie t'apprécie beaucoup et si tu es là je pense pas que c'est pour nous mais je te préviens que si tu lui fais du mal tu auras à faire à nous ! Me dit-il en désignant toute la salle

- Ne vous en faite pas monsieur je ne lui ferais aucun mal, elle est très importante à mes yeux  Répondis-je en tournant le regard vers ma Emilie qui me souri

- Bien alors je te fais confiance mon petit ! Dit il avec un clin d'œil

Je repars avec Emilie qui ne fais que me parler et me remercie depuis que nous sommes parti. Elle rigole à mes blagues jusqu'à ce que nous arrivions devant chez elle, une boule se creuse dans mon estomac rien qu'à l'idée de devoir la quitter

- Euh... Ça te dirais de passer la soirée avec moi ? Me demande Emilie en jouant avec ses cheveux

Je m'approche d'elle et l'embrasse sur la joue

- Avec plaisir mon ange, dis-je en la regardant dans les yeux ....