Chapitre 16

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Pdv Drago:
Flashback :
Blaise et moi étions rentrés de Pré-au-Lard assez tard et nous nous étions assurés que le professeur Rogue aurait au moins deux heures de travail supplémentaire. Pour ce faire, nous avions versé dans chacun des verres des Serdaigles une potion d'invisibilité.
Le remède contre cette potion se prépare en deux heures...
Nous nous étions glissés en douce dans la réserve de Rogue, y avions subtilisé les réserves de Polynectar que le soit-disant "Professeur Maugrey" avait préparé lors de notre quatrième année.
Le plus dur était maintenant à venir.
Coup de chance, le professeur McGonnagall passait justement dans le couloir. Nous nous cachâmes derrière un mur, et, lorsque le professeur passa devant nous, nous lui lançâmes un stupefix. Elle tomba en arrière, tétanisée, comme transformée en statue de cire. Nous la fîmes léviter jusqu'à son bureau, et jusqu'à une armoire qui se trouvait dans un coin de son bureau, à un endroit que l'on ne remarque pas. Je lui arrachai quelques cheveux, pris ses habits, puis nous repartîmes. Nous mirent à chauffer le polynectar. Il devait chauffer une nuit avant de pouvoir être utilisé.
Je le mis à chauffer près de mon lit et partis me coucher.
Je ne dormis pas bien cette nuit.
Je rêvais de mon père. Il pointait sa baguette sur moi et me disait:
- Tu me déçois, fils. Après toutes ces années à t'expliquer les valeurs du Sang-Pur, après toutes ces années où je t'ai expliqué qu'un Sang-de-Bourbe n'a pas sa place parmi nous, tu refuses de mener à bien une mission des plus importantes pour protéger l'une d'entre eux, qui plus est, la meilleure amie de notre ennemi, Potter. Tu sais ce que l'on dit, les amis de mes ennemis sont mes ennemis. Cette Sang-de-Bourbe est ton ennemie, ne la laisse pas te perturber.
- Non ! Plutôt mourir !
- Je me serais attendu à mieux venant de ta part.
Impero !
Tu vas aller dans les cachots, trouver l'ennemie, et la torturer tous les jours, jusqu'à sa mort qui sera largement méritée. Compris ?
- Oui... Père
Non !! Je ne voulais pas je ne voulais pas ! Mais ce n'était pas moi qui contrôlait mes actes! Je savais qui était dans les cachots. Je ne pouvais pas lui faire de mal. A cet instant, je la vis, son corps frêle, le visage amaigri, ses pommettes creusées, son regard implorant...
- Drago ? Mais que fais-tu !! ARRÊTE !
- Endoloris !
Elle se mettait à crier et à me supplier d'arrêter, mais j'étais dans un état second.
- Drago, je t'en supplie, tu n'es pas un monstre !
Un monstre... Ce mot détonna dans ma tête, et je revins subitement à moi. Comme si je venais d'émerger de sous l'eau.
J'arrêtai le sort, mais il était trop tard. Hermione était allongée sur le sol, les yeux ouverts, elle ne bougeait pas, ne respirait pas. Elle était morte.
Je me réveillai, haletant et j'avais la chair de poule. C'est sûrement ce qui arriverait à Hermione si je ne livrais pas le collier à temps.
Je me levai. Le polynectar était prêt, je revêtis la robe vert émeraude du professeur McGonnagall, mit ses cheveux dans la potion qui devint vert caca d'oie, et la bus.
Quel goût infecte ! Un mélange de bertie crochu au foie et aux tripes, et de chaussette sale.
Je me dirigeai vers la salle de bain, et me vis dans le miroir. Quelle surprise lorsque je ne découvris pas mon reflet, mais celui de la vieille McGonnagall  !
Je mis mes chaussures et partis à la recherche d'Hermione. Je la trouvai rapidement. Elle descendait les escaliers de marbre, se dirigeant vers la grande salle. Je la suivis et quelques minutes après, je sortis de la salle, je savais où se trouvait le Retourneur. Je montai au septième étage, où se trouvait la salle de divination. J'étais en train de chercher le collier, en me souvenant de ce qu'avait dit Hermione: "le Retourneur se trouve là où l'avenir et le passé se retrouvent", lorsque j'entendis une voix. C'était une femme, une voix mélodieuse et féminine. Elle m'appelait. Je tournai la tête et vis une boule de cristal, une seule, dans laquelle il y avait un visage. Oubliant complètement le Retourneur, je m'approchai de la boule. Je m'apprêtai à la prendre dans mes mains, mais dès que mes doigts effleurèrent le verre, je tombai à la renverse.
Cette même voix que j'avais entendue quelques minutes plus tôt, je l'entendais fort et distinctement. Je me vis, moi et Hermione, dansant tous les deux sur la piste. Lorsque je la vis, ce fut comme si un poignard s'était enfoncé dans mon cœur. Elle avait l'air si heureuse... Et moi, j'avais l'air si comblé !
Soudain, je revis les scènes de mon rêve. Moi et Hermione, dans cette ruelle sombre. Cet éclair vert. L'impero. Le doloris. Son corps meurtri et mutilé. Son regard vide et dénué de vie. La voix féminine se fit entendre :
Il est la glace, Elle est le feu.
Il est le serpent, Elle est le lion.
Il est le démon, Elle est l'ange.
Ils devront, à eux deux
Déjouer les pouvoirs du temps.
Les âmes jumelles à jamais réunies
Les ténèbres sombreront dans l'oubli.
Lui seul pourra la réveiller,
S'il échoue, il sombrera le premier.
S'il réussit, leurs âmes à jamais connectées
Le mal, il feront tomber.
Je me réveillai en sursaut, cette chanson imprimée dans la tête. Que cela pouvait-il signifier ?
Le lion, le serpent.
Elle, lui
Âmes Jumelles...
Démon, ange.
Hermione est un lion, je suis un serpent... Je me souvins des paroles d'Hermione, la semaine qui précédait le bal :
Flashback :
- C'est bien mais... Pourquoi pas... Quelque chose qui vienne apporter un peu de piment, je veux dire, qui est l'ennemi de l'ange ?
- Le démon !
- Voilà ! Alors, que dis-tu du thème "Anges et Démons" ?
- Oui ça me va... Attends... Je suis l'ange ou le démon ?
- hum... Je dirais plutôt le démon
- oui mais le démon à la tête d'ange...
Se pouvait-il ? Était-ce possible ?
Non... C'était impossible, inconcevable, c'était fou !
Se pouvait-il que moi et Hermione soyons...

Une irrésistible attraction {dramione}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant