Picture perfect. -Nekfeu.

Prologue.

Martin Eden dans mes oreilles, un sharpie dans mon sac, mes horaires de signatures sur une fiche bristol. Je ne réalise pas vraiment, il y a quelques mois je postais le premier chapitre d'une fiction Nekfeu sur internet... Maintenant je suis publiée, vendue a des milliers d'exemplaires grâce à Nek. Il ignore mon nom et ma vie alors que je connais tout de la sienne. Quelle ironie n'est ce pas ? Le petit grec m'a rendue « célèbre ». Le train s'arrête et me tire de mes pensées, je range mon emploi du temps dans mon sac. Sur le quai de la gare quelques lectrices m 'attendent, je signe quelques livres, fais quelques selfies alors que mon chauffeur tient une pancarte où mon pseudo est inscrit. « Lizzie Samaras ». Je ne peux pas retenir un ricanement sortir de mes lèvres. Le trajet est long à cause des embouteillages mais j'ai le temps de changer de tenue et d'être maquillée. Je saute de joie quand ma styliste Anna m'offre le tee-shirt du Seine Zoo. Je le met avec un short bleu taille haute et mes converses montante noires. Mes cheveux bruns sont légèrement ondulés et mon maquillage est parfait ; un trait d'eye liner, un rouge à lèvre marron foncé et du mascara. Je ne réalise pas vraiment, j'étais une ado banale de seconde et aujourd'hui grâce à une fiction sur Nekfeu j'ai des milliers de fans... Tu vois Ken Samaras, tu me sauves la vie ! Je marche dan les rues parisienne avec mon attachée de presse Anne-Marie. Devant la fnac j'hallucine quand je vois une queue d'au moins 250 personnes parler, chanter et tenir fermement mon livre. C'est dingue... Quand j'apparais les cris de joie sont violents alors que mon coeur s'emballe. La journée à été très longue et dure quand la fnac ferme ils me font rentrés et je m'assoie par terre pour ouvrir la multitude de cadeaux de mes lectrices. Un homme habillé de noir s'avance vers moi et me donne une lettre sans rien me dire. Je l'ouvre et découvre un polaroïd, je vois nekfeu avec mon livre entre les mains... Je déplie rapidement la lettre alors que mes mains trembles.

-Lizzie,

Je suis pas un conteur, pas vraiment un auteur.

Je peux pas t'écrire une lettre de 50 lignes.

Alors retrouve moi au même endroit demain, 19 h 30.

-Nek.