Chapitre 2 : Une entrée fracassante

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Avant d'entrer dans la banque et de prendre tout l'argent que l'on pouvait dans le coffre-fort, Emma nous fit un briefing sur ce que l'on devait faire une fois à l'intérieur, elle nous montra les plans de la partie privée de la banque. On devait braquer les banquiers présents à l'accueil et les prendre en otage pour que la police n'intervienne pas dans notre travail. Ce fût Maxime qui devait rester à l'accueil pendant que Elia, Emma et moi aillent dans le coffre-fort de la banque. Juste avant de sortir du fourgon, Elias nous montra quelque chose qui nous glaça le sang :

-Oh les gars, regardez, dit-il en nous montrant son pc.

C'était un article de journal vieux de 3 ans, il indiquait que 4 braqueurs avaient essayé de braquer cette même banque et qu'aucun de ces 4 personnes n'en étaient jamais ressorties vivantes, les quatre ont été retrouvés à l'intérieur morts d'un couteau planté dans l'oeil gauche. Cet article marqua un coup d'arrêt dans nos cerveaux comme si on avait éteint le courant ou un truc du genre... Ce fût Emma qui se réveilla la première et qui nous dit d'un ton encourageant :

-Allez les gars, on s'en fout, c'est qu'un journal, ça va pas nous arriver à nous.

Et du coup, nous sommes sortis du camion cagoulés, nos flingues à la main, on a couru vers la banque et nous sommes rentrés d'une façon fracassante :

-C'est un Hold-up, que personne ne bouge compris ? Balança Elias avec sa grosse voix, cette phrase, c'est la phrase typique d'un braquage, une religion carrément.

On se sépara comme prévu, Elias, Emma et moi, nous partîmes donc vers le coffre-fort et Maxime resta à l'accueil, en partant je l'entendis gueuler : « Le premier qui bouge, je le plombe. Compris ? »

Après quelques minutes de course, nous arrivâmes au coffre-fort, mais avant de l'ouvrir, je fis part à Emma de mon angoisse :

-Emma, t'as pas remarqué quelque chose de louche ?

-Si Oliver, on pense à la même chose je pense, l'absence de sécurité.

-Ouais, depuis qu'on est rentré j'ai vu aucune caméra ni alarme.

-J'avoue que c'est très bizarre mais on ne peut plus faire marche arrière. Go Elias, défonce ce coffre s'il te plaît.

-Avec plaisir chef, lui répondit Elias.

Il plaça une bombe collante sur la porte, on alla se cacher et braquer nos armes au cas où quelqu'un viendrait.

L'explosion fit un vacarme inimaginable.

Quand nous pénétrâmes dans le coffre-fort, nous étions sur le cul comme on dit. Sur les étagères et dans les coffres, il n'y avait rien pas même 1 dollar. Nous y entrâmes quand tout à coup quelqu'un surgit de derrière nous, il était déguisé de la même façon que nous quatre : un survêt noir, un masque de clown et des chaussures noires. Il attrapa Emma se retourna et nous enferma Elias et moi dans le coffre-fort.

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