Segment sans titre2

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18/05/2015

C'était bizarre, je n'avais plus de force, j'étais un corps sans âme. J'en avais peur, je ne la supportais pas, elle me faisait fuir.
Elle me faisait peur au point que j'en partais en courant, je fuyais. Je fuyais à m'en blesser, quand je passais la porte, je me cognais et rebondissais sur le mur d'en face et ainsi de suite. C'était horrible, ça me faisait mal. J'en fuyais à en perdre la tête et m'écroulais, j'étais inconsciente. Je devenais anorexique. Mon corps était rempli de bleus et d'hématomes.

En sport je ne tenais plus, j'étais trop faible et je ne ressentais plus rien, c'étais horrible. Je me sentais abattue mais je devais continuer. La plus part du temps j'étais faible et les gens me regardaient avec pitié. J'étais inconsciente, au sol, dès le moindre effort. Je les voyais m'observer, et lui, m'ausculter, je ne disais rien, de toute façon je n'avais plus assez de force pour parler. J'étais faible, affreusement faible. J'étais une touchée intouchable, et j'ai succombé, j'étais abattue alors que je m'étais promis de ne pas l'être. Il fallait que je parte. J'étais à l'hôpital depuis trop longtemps à mon goût. Je leur demandais de sortir de ma chambre et ils le firent. Ils m'embrassèrent sur le front et partirent. Et à eux, je leur demandais de me débrancher. J'allais partir.

/Échappatoire/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant