Avant de liez ce dernière chapitre, j'aimerais adresser un message pour les âmes sensibles ou jeunes en prévention de ce qui va être lu. Merci. Bonne lecture ...
Je les ai placés dans un coin de la salle ... enfin, nous les avons placés.
Ils sont recroquevillés, collés les uns aux autres, apeurés et attendant une mort certaine, ou aléatoire. Quel sort le réserve-je ? Suis-je un monstre ou un envoyé de Dieu pour exécuter la sombre, l'horrible mais majestueuse action de la mort ? Je ne sais plus qui je suis ... Puis-je faire confiance à qui que ce soit ? À O. ? À C. ? Non, il faut que cela se finisse, dans les prochaines heures. Ou dois-je les faire souffrir autant qu'ils ont pu donner de la douleur à autrui ?
Oui. Ils ne valent pas plus que moi. Ou je vaut mieux qu'eux. Je suis un ange déchu, il est vrai, mais je n'abandonne rai pas ma mission.
"Tous les garçons, même toi sale pédale (que suis-je en train de dire, je perds la raison ...). Alignez-vous."
Tous se mettent en place : "Mesdemoiselles ... Madame, vous allez assister en direct au plus grand spectacle d'horreur qu'il y ait eu sur terre. O., veux-tu bien me donner tous les ciseaux de la salle ?"Personne ne semble remarquer la présence de mes amis : "Applaudissez ! C'est grâce à eux que vous êtes encore en vie !"
Quelque chose me perturbe. Ils ont l'air de le faire dans le vide et l'incompréhension la plus totale. Pourquoi ne les voient-ils pas ?
"Ne sois pas faible ... Ne pense pas à ton coeur, tes sentiments, tes amis. Concentre-toi plutôt sur ton oeuvre. Tu es si près de ton but. Songe à ta puissance, ton pouvoir, ton influence, et tue les tous jusqu'au dernier. Il n'y aura plus personne dans cette salle. Elle doit être repeinte de ton nom."
Je prends les ciseaux, et un spectacle prend vie, un spectacle viscéral, sanglants, comme j'aime. Un ballet de morts dansant sur le sol de leur propre tombe. Une rivière d'hémoglobine suit son cours et un masque de sang s'est esquissé poétiquement sur nos visages, les faces de vainqueurs. Mais le travail n'est pas terminé.
De faibles gémissements nous parviennent du côté des survivants. Nous sommes proches finalement lorsque le sang parvient à couvrir nos péchés. Cette salle est notre tombe, nous sommes destinés au même futur, un futur sans nom, sans fin, mais avec un but précis : explorer les profondeurs de l'horreur, la capacité à se surpasser, à connaître sa psychologie, les possibilités du corps humain. Nous connaîtrons ça avant la Fin, la grande Fin, celle dont on ne revient jamais.
Il me reste une dernière chose à faire. Explorer le physique.
Une par une, les femmes, aussi laides les unes que les autres s'enchaînent, accompagnées de leurs cris d'horreur ... jouissance. Une fois l'action terminée, leurs corps de soie sanglante, nus, gisent sur le sol, en lambeaux comme leurs habits. Leurs yeux ouverts ne savent qu'exprimer que la douleur, ce qui arrive à me donner encore plus de plaisir. Highway to Hell dans ma tête, l'enfer dans leur corps.
Un tas de femmes lacérées au sol, une dernière tapie dans un coin, le seul coin jaune par ailleurs. Je me tourne vers mes amis, qui m'ont l'air bien pâles à présent. Ils ressemblent à des fantômes. Mais peu importe, je ne dois pas me détourner de ma tâche.
La seule survivante est franchement laide et son corps de morue me dégoûte mais je n'ai pas le choix. J'ai l'impression d'être plus doux avec elle. Mais pourquoi ? Perdrais-je ma capacité d'ange de l'Enfer ? Ai-je conscience de mes actes ? Non.
En continuant de plus en plus violemment, voyant son sang dégouliner par son origine, j'empoigne sa tête, l'explose contre la table, me vide les bourses, et jette son cadavre parmi les autres.
J'attrape les ciseaux, dernière pièce du puzzle. O. et C. se trouvent au même endroit que la dernière muse. Rires fous, regards diaboliques, corps possédés, je leur plante l'objet dans la gorge.
Mon sang commence à pisser et leur image disparaît peu à peu.
Je le suis oui, oui je suis fou, vous le saviez, lecteurs, je le suis, depuis toujours. Mais méfiez car mon corps est mort mais mon esprit veille toujours sur vos âmes de sales vierges. Je peux être tout le monde est n'importe qui, méfiez vous, car je vous engloutirai dans mon âme qui sera votre tombeau...
Première histoire que je finis, gore certes, mais je suis fier. Merci au peu de lecteurs, je vous aime compagnons lycéens !
Bien évidemment, la description et l'histoire ne sont pas représentatif de ma façon de penser, n'y d'une quelconque personne. Je ne suis ni homophobe ou misogyne, c'est à prendre au second degré.