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*PDV Henry*
Je n'ai pas envie que ma mère sombre dans les ténèbres, je ne veux pas. Mon autre mère a déjà eut du mal à s'en débarrasser alors là... Et puis je m'inquiète pour Victoire, même si les autres n'arrêtent pas de me dire qu'elle va bien, qu'elle va se débrouiller seule, qu'elle n'a pas besoin de nous. Moi je ne suis pas d'accord, Victoire est comme nous, elle a sûrement besoin d'aide. J'espère qu'elle va bien à Camelot, si elle y est encore. Je descends les escaliers à pas de loup et fouille dans les tiroirs pour trouver l'autre livre de contes.
David - Henry ? Tu cherches quelque chose ?
Je me retourne rapidement et cache le tiroir avec mon dos.
-- Euh... Oui, j'ai besoin d'un stylo, je ne comprends pas, les miens ont tous disparus.
Il va dans le bureau et ressors quelques secondes après avec un bic noir.
-- Merci
J'attend qu'il parte pour remonter dans ma chambre avec le livre.
*Fin PDV Henry*
Quelqu'un finit par me déranger en frappant à la porte.
-- Qui que ce soit, dégage !
Peter apparaît dans mon dos.
Peter Pan - Je veux bien être gentil, mais là il y a des limites Victoire.
Son ton est sérieux. Je le regarde dans les yeux. Il est tellement beau mais au caractère tellement... Merdique.
-- Je ne vois pas de quoi tu parles...
Peter Pan - Arête ce jeu avec moi, il peut fonctionner avec qui que tu veut sauf avec moi.
Il se rapproche de plus en plus. Je sais déjà ce qu'il va se passer... Il finit par m'embrasser. Ses mains descendent dans mon dos, puis remontent et redescendent. Il mord ma lèvre supérieure avant de se détacher.
Peter Pan - Je sais que tu as tué Hadìon.
Mes jambes deviennent du coton, je blanchis à vie d'œil, les battements de mon cœur s'accélère.
-- Je peux tout t'expliquer si tu veux, c'est pas ce que tu crois !
Peter Pan - Bienvenue chez les méchants ma jolie !
Donc il n'est pas fâché contre moi, j'ai comme l'impression que ceci était un piège fait exprès pour voir ce que j'avais dans le sang.
-- Ah oui et tu sais pourquoi je n'ai plus aucun souvenir de...
Trop tard il est parti. Je voudrais savoir ce qu'il s'est passé là bas, cela expliquerait un peu mon attitude qui a changé. Je suis comment dire, violente, d'abord Hadìon, ensuite le coup de pied envers Félix, qui sait qui je pourrai encore blesser. Je décide d'aller jusqu'à la falaise pour me détendre. Une fois arrivé, la même silhouette féminine que tout à l'heure de trouve devant moi. Elle a le dos tourné et ne peut donc pas me voir. Je marche sur une brindille.
? - Victoire ?!
-- Euh, on se connait ?
? - C'est toi qui a tué Arthur ?
Je n'ai pas le temps de rétorquer qu'elle place un vulgaire couteau sous mon cou. De plus, je ne sais même pas de quoi elle parle. Tout en me menaçant, elle rapproche la lame de ma chair. Le métal finit par me couper la peau, du sang coule sur ses doigts. La femme continue à enfoncer le couteau. J'ai de plus en plus mal et un cri s'échappe de ma bouche. Ceci me fait de plus en plus mal. Je ne vais pas tenir, ma gorge commence à me piquer. Je n'arrive plus à parler, la douleur me scie le cou. Soudain, une pulsion intérieure me fait réagir. Mes deux mains, immobiles pour l'instant, remontent jusqu'à la ceinture de sa robe. Une dague s'y situe, coincé entre deux lanières de cuir. Je l'attrape et le plante dans son dos à l'aveugle. Sa respiration se bloque d'un coup et elle tombe à mes pieds. Des applaudissements se font entendre au loin. Les veines roses que j'ai aux bras deviennent plus profondes. Je me débarrasse de son corps en la jetant dans la mer. Je reviens à la raison. Qu'est ce que j'ai fait ? Qu'est ce qu'il m'a pris ? Qu'est ce que je suis devenue ? Ma tête se met a tourner. Un autre flash me revient : Excalibur, l'épée, je devait en avoir besoin mais impossible de mettre la main sur la raison de son utilité.
-- Peter ! Peter !
Je lève les yeux et le voit adossé contre un arbre.
Peter Pan - Bien joué, cette petite méchanceté te va à ravir.
-- Peter, il faut que tu m'aides, c'est horrible, déjà je n'ai plus aucun souvenir et ensuite je tue tout ce qui entrave mon chemin.
Je m'écroule à ses genoux.
-- S'il te plait, je ne veux pas être comme ça... Retire ce sort si tu en es capable...
Je lâche tout ce qu'il y a en moi en pleurant. Son visage s'adoucit mais il reste de marbre.
*PDV Peter Pan*
Je ne peux pas, je ne peux pas la laisser comme ça. Je me téléporte jusqu'au campement. Tout les garçons me fixent apeuré en voyant ma démarche décidée.
-- Félix !
Félix - Tiens alors quand tu es avec ta "Victoire" tu fais le faible amoureux mais avec nous tu fais ton chef.
Je le fusille du regard, comment ose t'il me parler comme ça.
-- Ne me parle pas comme ça, c'est au sujet de Victoire, j'ai besoin que tu m'aides, s'il te plait.
