SLG et WTC plus deux filles égale délire!

Partie 3

Cynthia ou Chouppa:

Cela faisait trois ans que j'ai vue cette fille dans la rue avec, il semblerait, un médecin. Je me posais beaucoup de questions.

*Avait-elle des problèmes de santé ?*

*Était-elle faible de nature ?*

*Où étaient ses parents ?*

Depuis ce jour, je ne pouvais m'empêcher de me poser au moins une question sur elle, si elle allait bien...

Pendant ces trois années, j'ai réussi à améliorer l'utilisation de mon pouvoir. Maintenant, quand je passais à côté d'appareils électroniques, rien ne se produisait. J'arrivais à tout contenir, mais je me demandais si je pouvais contrôler tous ces appareils.

Pour l'instant, mes espoirs se réduisaient à néant car à chaque fois que je testais, en plus de maintenir mon pouvoir, de le contrôler, absolument tous les appareils plantaient. On me disait, quand j'étais petite et encore aimée, que quand je voulais faire quelque chose, il fallait que je persévère, mais j'en avais presque plus la force.

Ce matin, je partais pour l'école. Mon lien avec mes parents ne c'était plus amélioré malgré que je ne faisais plus dégénérer les appareils électroniques et je n'y faisais plus attention depuis longtemps...

Je fermais la porte derrière moi et cheminais pendant une trentaine de minutes sur la route, déserte, de mon école. Les lampadaires restaient allumés et l'air frais me calmait, je savourais cet instant de tranquillité.

Je commençais par un cours de mathématiques...

Super, encore une heure d'ennuis.

Comme je n'avais pas vraiment d'amis, en fait, pas du tout, quand je rentrais dans la classe, je me dirigeais vers le fond de la salle, tête baissée, et m'asseyais  à ma place vers la fenêtre. Les regards perçants des autres élèves me mettaient mal à l'aise.

Je posai ma tête sur ma main et regardais dehors, en ne faisant plus attention au professeur quand il rentrait à son tour dans la classe pour commencer son cours ennuyant.

Je m'apprêtais à bailler quand un surveillant rentra soudainement dans la salle, me faisant sursauter et tourner la tête vers l'origine du tapage naissant de la classe. J'écarquillais les yeux en fixant la jeune fille qui était rentrée après celui-ci. Sa peau pâle contrastait avec ses cheveux bruns foncé, lui descendant vers le milieu du dos. Ses yeux noisettes arboraient des cernes naissantes et elle était plus grande que moi de dix centimètres tout au plus. Elle me rappelait quelqu'un et je ne pouvais m'empêcher de fixer ses yeux comme pour y trouver la réponse.

Le surveillant la présenta, Manon, elle était dans notre classe à partir de maintenant et il fallait être indulgents avec elle. Sois disant, je cite, elle était de santé fragile.

*Foutaise !* pensais-je avec un air blasé.

C'est ce moment là qu'elle tourna la tête vers moi et me scruta à son tour en écarquillant les yeux. Il semblerait bien que je la connaissais vraiment.

Un flash m'apparut et je revis cette fille avec son œil étrange. Sa ressemblance avec la fille qui se trouvait maintenant dans la classe, me sauta littéralement aux yeux.

Et, sans m'en rendre compte, je faisais un petit sourire qu'elle capta immédiatement.

Manon ou Bibi:

« Tu iras dans ce collège ! »

Cette phrase tournait dans ma tête, se mélangeait, s'étirait, se disloquait...

Depuis mes neuf ans, j'étais restée cloitrer entre des murs blancs. Je me trouvais en ce moment là dans « ma chambre ». Un mur blanc avait été repeint en rouge vermeil, mon lit double à la couette sang se trouvait contre cette parois écarlate mais ma fenêtre n'amenait plus de lumière, comblée par du ciment. Un miroir recouvrait un quart du mur, et je me regardais dedans. J'avais opté pour un pantalon noir et un T-shirt style armé.

Je chaussais des rangers noirs et mes cheveux bruns, certes coiffés, mais restaient indomptable.

La porte blindée s'ouvrit lentement, emmenant l'odeur entêtante des médicaments. Le médecin, en civil, au regard malveillant me fit signe de le suivre. Je pris donc mon sac, que j'avais soigneusement rangé et regardé une bonne dizaine de fois.

Avant de partir je me regardais une nouvelle fois dans le miroir. J'avais le teint blanc et un commencement de cernes assombrissait mon regard noisette.

Dehors, l'air « pur » remplissait mes poumons, c'était une belle journée. Le ciel bleu ne présentait aucun nuage blanc, l'herbe verte avait chassé la rosée, les oiseaux chantaient, bref une journée type pour mettre de bonne humeur... pour les humains normaux.

Une voiture noire attendait sagement sur le parking. Je montais dedans et le moteur s'activa.

Le collège était très grand, sa face jaune/orange reflétait la lumière. Un surveillant nous attendait à l'entrée de la grille, blanche. Il me serra la main et « Regard Malveillant » s'en alla, après un énième regard de dégout envers moi.

Le surveillant me conduisit dans les couloirs colorés en me parlant du fonctionnement de l'établissement. Arrivée devant une salle, je déglutis et je serrais la bretelle de mon sac noir. Il ouvrit la porte, me laissant voir une classe d'élèves normaux. Rectification, il y a la fille. Mon amie ! Je sondais, discrètement, son regard inquiet.

Le surveillant me présentait, m'arrachant de ma contemplation.

-Voici une nouvelle élève. Soyez indulgents et faites attention, elle a une santé fragile.

« Foutaise ! »

Se mot prononcé mentalement provenait de mon amie. J'activais mon pouvoir pendant une fraction de seconde pour qu'elle seule puisse le voir. Ses yeux s'écarquillèrent et elle baissa la tête en essayant de cacher son sourire.

Le prof me donna l'autorisation de m'asseoir. Je pris la table du fond et la colla à celle de Cynthia, ensuite je poussais celle des gêneuses juste à coté pour créer un passage. Elles me fusillaient du regard et essayaient d'être méchante avec leurs trois kilos de maquillages. Je leurs répondis avec les yeux noirs et une aura meurtrière. J'adore voir les personnes normales baisser leurs yeux face à moi.

Bien... Mon amie, faisons connaissance !

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Chouppa: Ouii! Encore une autre partie de l'histoire postée! Je n'ai pas vraiment beaucoup de chose à dire pour celle-ci à part... à part... non, en fait je n'ai vraiment rien à rajouter! Enjoy! ;3

Bibi: Je trouve que ma dernière phrase fais un tantinet psychopathe mais bon, passons... A peine rentré dans la classe et je dégage deux pimbêches ^^ . Je vous dit à la prochaine et bisouilles !!!