《Le calme avant la tempête》

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11/04/17
《Non, j'ai braqué personne, planté personne mais je suis un voyou c'est comme ça qu'on dit tout simplement》

Ma musique à nouveau dans les oreilles, fauve pour changer.
Il est déjà 6 heures et il temps pour moi de sortir de mon lit. Ma couverture ma réchauffée toute la nuit et maintenant mes pieds nus devaient se retrouver sur le carrelage glacé de ma chambre.
Je frottais mes yeux collés instinctivement avant de disposé l'un de mes vinyles dans mon tour disque, je sortais mon vinyles de being as an ocean, première musique little richie, l'une de mes préférés.
Je murmurais quelques injures à mon carrelage que je maudis depuis temps d'années.
Mon début de journée commençait toujours par une cigarette, un rituel depuis bientôt un an.
J'ouvre par la suite mes volets et contemple à nouveaux les rues puantes de Paris. Le sud me manque, l'odeur de l'herbe encore humide, la voix mélodieuse des cigales se réveillant, sans oublier le goût du pain grillé qui me venait en bouche quand me voisine préparer délicatement son déjeuné.
Je suis depuis peu à Paris, une idée stupide de ma cruelle marraine qui s'occupe de mon éducation depuis que ma mère est partit au Canada pour écrire son nouveau roman à l'eau de rose.
C'est dure de vivre sur un sol pollués par une population dont le seul objectif est de ramasser un chèque à chaque fin de mois.
Je m'éloigne, finis de me plongée dans mes pensées, un brin de toilette m'attend.
Mon ennemis numéro 2 du matin est mon mirroir, celui qui reflète une image de moi qui n'a pas l'air d'être en accord avec qui je suis. Mes long cheveux violet emmêlé comme toujours, ma peau encore rouge à force de me frotter contre l'oreiller et déshydraté par les larmes du soir, mes yeux pas encore adaptés à la luminosité se cachent derrière mes paupières, on dirait une emo.

Une heure après, enfin adapté à tout les inconvénient qui se sont opposés à moi, je m'apprête à partir.
Un sourire forcé se forme sur mes lèvres en croisant ma marraine qui est aussi ma tante.
Après avoir passé la porte mon sourire s'efface et mes écouteurs que j'idolatre depuis la nuit des temps sont en ma compagnie.
David Bowie m'aide à traverser les rues de mon quartier aisé que je hais, mon ennemis numéro 3 les piétons pressés. Mon lycée est à de pas mais je traverse toujours une rue qui est plus agréable et qui me rend toujours en retard.
Je tourne à droite et espère ne pas voir beaucoup de passant.
À ma grande surprise personne à part le punk que je côtoie, mais cette fois il dort près de son ami, Rex, un berger allemand sublime. Je dépose près d'eux un paquet de viennoiseries que ma tante me donne avant de partir au lycée.
Je reprend ma route en changeant de musique, parkway Drive. La musique m'entraîne et ma cadence s'accélère.

Le lycée, mon ennemis numéro 4, je dois le combattre 5 jours sur 7. Je ne suis pas la seule à le combattre, mon amie Sylvia m'aide, on se munit de beaucoup de courage chaque matin.
Par miracle je ne suis pas en retard. J'ai le temps d'apprécier ma musique, Car Radio de 21pilots. Sylvia est dans ma classe, je suis en première littéraire, énormément d'idiots on en horreur notre filière, ils l'a critiquent avec joie et prennent souvent un malin plaisir à défier les personnes de notre classe.
Mon lycée est un clichés, les gens sont des clichés, les profs aussi, tout.
En même temps quand on est placés dans un des meilleurs lycée de France il faut pas s'attendre à beaucoup de vertu et d'originalité de la part des habitants de ce lycée.
La sonnerie retentit et créé un vague bruit de fond dans mes oreilles.
Il est temps de quitter mes amis, mes écouteurs. Je reprend les couloirs que j'ai emprunter la veille, je croise les mêmes visages, les mêmes regards braqués sur leurs livres.
Premier cours, histoire. Sylvia et moi avons tendance à écrire une nouvelle histoire, une fois monsieur Bouvier, notre merveilleux prof que nous admirons tous à lu la nouvelle épopée de Napoléon, deux heures d'intérêt généraux nous à suffit pour nous rendre plus discrète. Sylvia à ma grande déception n'est pas là, son copain non plus d'ailleurs, ils sont du préférés rester tout les deux encore un moment, comme souvent d'ailleurs. Cela fait à peine un mois que je suis atterri dans ce lycée seule Sylvia et Fred son copain mon accueillis généreusement. Je m'entend plutôt bien avec la plupart de ma classe mais pas autant que ces deux énergumènes, ils sont plus créatif.

Black OutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant