12/04/17
4h03
Un coup de tonerre m'éveille subitement et me dégage d'un rêve sublime, ennemie numéro 9, l'orage.
Je n'ai en aucun cas peur des caprices du temps, au contraire j'apprécie particulièrement ces changements venu du ciel.
Je m'assoie admirant la foudre s'abattre de l'autre côté de Paris, sombre soirée qui m'émerveille.
Je constate que quelqu'un est au bord du toit, une fumée se répand autour de lui comme un aura sombre.
Je me lève difficilement me dirigeant sans prudence de cette ombre noirci par la nuit, une fois plus près je constate que c'est Tom.
Je m'approche sans bruit avant d'être assez proche pour déposer ma tête lourde sur son épaule.
Sans un mot on se regarde, ses yeux assombris sont toujours un plaisir à contempler.
Un coup de tonnerre inattendu me surpris et mes bras s'enroulent autour de lui instinctivement.-Tu as peur?
- Juste surprise...
- Je me sens bien à tes côtés, c'est inexplicable.
- Chut...
Tom me prend dans ses bras délicatement, c'est si agréable, je sens son coeur battre, doucement mais de manière saccadé comme si un élément le déstabilisé.
- Délia, merci d'être là ce soir.
- Je dois te remercier également.
-Pourquoi ?
-Ta présence m'appaise.
- Va dormir petite.
- Viens avec moi... Je ne veux pas dormir sans toi.
- Tu veux aussi que je te raconte une histoire peut être ?
-Oui. S'il te plaît.
Tom rit légèrement et me suis jusqu'à notre "lit".
L'orage continue de s'abbatre de plus en plus comme si Zeus déversé sa haine sur Paris en jetant ses éclair.
Je m'allonge silencieusement me collant à Tom.- Mon histoire ?
- Chut petite ma présence devrait te suffir pour dormir.
- Non.
- Ta de la chance que je t'aime bien. Commençons, il était une fois dans un grand bois un hamster...
Un coup de tonerre rugissants coupe Tom dans son histoire et me déconcentre d'un coup.
Je n'ai jamais entendu un coup de tonerre aussi violent.- Tu as peur ? Me demande Tom en admirant les éclairs avec un regard mélancolique.
- En aucun cas pourtant je le sens mal...
- On a pourrit cette planète et maintenant j'ai l'impression qu'elle se rebelle.
- La nature reprend ce qu'on lui a volé tu penses.
- Une légende raconte que le ciel va s'abattre sur nous et que la terre va nous désobéir, jusqu'à laisser les Hommes à l'abandon.
- Tom ?
- Mmh ?
- Si la terre reprend ses droits qu'elle est notre avenir ?
- La mort ou bien survivre.
- J'ai l'impression que ces deux options existent maintenant.
Tom ne se prononce pas et passe tout simplement sa main dans mes cheveux, geste qui se veut sûrement rassurant. Les éclairs succèdent sans cessent, le calme ne vient pas jusqu'à nous. Un ciel chaotique que nous avons la chance de pouvoir admirer pourtant je ne peux me sentir en insécurité.
- Allons nous abriter.
Me prenant par la main Tom me lève en m'amenant dans les escaliers du bâtiment.
Le bruit de l'orage s'accentue et le vent commence à faire des ravages.
Les chiens hurlent comme des loups qui appellent leurs chef de meutes.
Nous ne écoutons chaques bruit provenant de l'extérieur jusqu'à entendre des cris apeurés de nos deux amis.- Vous êtes là?! Hurle Sylvia d'un ton méprisant en nous voyant.
- Qui a t'il ? Commence Tom..
- Le ciel ... Les nuages... Mon téléphone c'est explosé dans mes mains dès que j'ai tenté de m'en servir, les lumières de la ville sont mortes. Ils faut qu'on partent ! Vite ! Très vite ! Allons chez nous, chacun essaie de regroupés le plus d'informations et on se rejoins ici dans deux heures !
Je n'ai pas eu le temps d'assimiler toutes les informations que ma présenté Sylvia mais j'acquiesce d'un simple geste de la tête. Nous courons tous dévalant les escaliers.
Une fois en bas, face à la route et au autres bâtiments nous entourant nous remarquons immédiatement les fissures qui se propagent lentements. Les hurlements des parents et le cris stridents des plus jeunes me plonge dans une panique totale.
Mes membres se paralyse pendant que mon esprit tente de trouver une solution et une explication logique, ce n'est donc pas un rêve.
La fin arrive, les vivres sont une priorités.
Sylvia prend ses jambes à son cou suivis de son copain, Tom me prend par me bras comprenant en un seul regard l'idée qui me trotte dans la tête.-Délia part chez toi, récupère ce que tu peux je me débrouille.
- Je ne peux pas te laisser.
- Cours ! Vite ! Hurle t'il d'un ton désagréable.
J'obéi directement et me dirige vees chez moi empruntant les ruelles perdues de Paris. Je me stoppe net en voyant un couple dans une voiture hurlant leurs désarrois, leur voiture de ne fonctionne pas ? Le téléphone de Sylvia ? Un black out ? La fin de l'électronique, la fin du temps, retour à un air que nous avons entendu mais jamais connu.
Ce n'est pas la fin ! C'est le renouvellement de la planète, va t'on survivre ?
Tom ! Mince dépêche toi bordel ! Je cours, la panique prend le contrôle de mes muscles souhaitant arrêter l'effort.
Une fois devant mon immeuble je rentre précipitamment pénétrant directement dans ma chambre. Aucune lumière ne fonctionne, merde !
Mon téléphone ne fonctionne plus, lampe torche encore moins, j'ouvre mes volets laissant apparaître la seule lumière qui puisse me venir en aide, les éclairs.
Je prend deux gros sacs de voyage, je prend allumettes, bougies, couverture et des graines de légumes, j'en ia toujours eu dans ma chambre en cas d'une invasion de zombies, c'est aujourd'hui utile.
Je contemple une dernière fois ma chambre nostalgique, mon vieux tourne disque, mon carrelage froid chaque matin va étonnamment me manquer. Avant de partir me munir de vivre je prend mes photos précieuses, mes souvenirs vont m'aider à tenir ainsi que plusieurs livres.
Je dévale les escaliers parcourant ma cuisine plongé dans l'obscurité et tapote chaque boîte de chaque placards cherchant qu'est ce qui est facilement concervable.
Boîte d'haricot, gâteaux, bouteille d'eau. Une fois servis je me rend compte du calme de la maison, ma tante à du partir en m'abandonnant, tant pis me dis je.
Mon objectif une fois accomplie je reprend le même chemin en vitesse sans me posé la moindre question laissant les larmes couler le long de mes joues, je n'attend plus que les cris alarmant, le tonnerre, j'entend la fin, je les espéré et aujourd'hui je suis dans la capacité de prié un Dieu pour lui demander son pardon et qu'il éloigne la colère du ciel loin de nous.
J'arrive enfin devant le bâtiment où nous étions et remarque les premières émeutes se jeter sur chaque magasin, je me sens impuissante, tous se bousculent, les insultes circulent, je m'assois par terre serrant les sacs que j'ai pris avec moi pleurant silencieusement en espérant que tout s'arrête et que la fin du monde puisse s'évanouir comme un rêve.
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Black Out
Random《Mais il faut pas que tu désespère perd pas espoir, promis juré qu'on la vivra notre putain belle histoire》 Nuit fauve. Tout les soirs ces paroles me revienne en tête, m'offrant ainsi un brin d'espoir, pourtant je me heurte à la réalité. J'ai sou...