Souviens-toi. (TBS) [TERMINER]

Épilogue: La maison des souvenirs.

Sept  ans plus tard...

    Le jour s'était levé, les rayons du soleil me faisaient me réveiller en douceur. Mes paupières s'ouvraient petit à petit et mes yeux s'adaptaient à la luminosité de ma chambre. J'ouvrais les volets et prenais une grande bouffée d'aire frais, c'était une belle journée, les oiseaux chantaient et le ciel était dégagé. C'était parfait, cette journée sera parfaite.

Je rejoignais ma mère dans la salle à manger, l'odeur de son petit-déjeuner me rendais nostalgique.

"- Tout va bien mon ange ? questionna ma mère.

- Oui, très bien même."

Ma mère me servait le petit-déjeuner avec un sourire complice. Après un court moment de tranquillité je pouvais entendre mon frère dévaler les escaliers, j'avais oublié à quel point Justin était bruyant et à quel point j'aimais ça. Il me salua rapidement et alluma la télé afin de mettre de la musique, il s'installait avec nous et me regardait avec de grand yeux, du haut de ses quatorze ans je pouvais toujours voir l'éclat du petit garçon émerveillé qu'il avait gardé dans ses yeux bleus.

"- J'arrive toujours pas à croire ce qu'il va se passer aujourd'hui...

- Moi non plus ! s'écria mon père qui se tenait derrière moi. Ma grande fille se marrie aujourd'hui !"

Mon père m'embrassa sur la joue avant de rejoindre ma mère dans la cuisine qui listait les dernières choses à faire.

"- Victoria ne devrait pas tarder, la coiffeuse et la maquilleuse seront là dans une heure. Ensuite tu t'habillera et on partira et tu vas te marier... Excusez-moi, je suis tellement ému..."

Ma mère retenait un sanglot, je me levais pour la prendre dans mes bras.

"- Tu as déjà quitté la maison, savoir que tu vas te marier et que... Ça me rend tellement fière. Je suis fière de toi Helena.

- Merci maman. Pour tout, absolument tout. Vous êtes la meilleure famille au monde."

Mon frère et mon père nous rejoignaient ma mère et moi dans notre accolade sentimental.

"- Comme vous êtes mignon tout les quatre !"

Je me décollais des bras de ma mère afin de découvrir Victoria avec ma robe de mariée dans les bras. J'allais l'enlacer, puis on montait dans ma chambre.

"- Comment tu te sens ?

- Comme une enfant de dix ans !

- Aucun stresse ? Aucune angoisse ?

- Non, rien de tout ça. Juste une euphorie dont je ne veux pas me lasser."

C'était l'heure, la grande allée me tendait les bras. Je distinguais au loin Thomas qui m'attendait dans un beau costume. Mon père était à mes côtés, il me tenait le bras pour m'accompagner jusqu'à l'hôtel. L'orgue commençait à jouer la mélodie et tout le monde se levait pour me regarder rejoindre mon futur époux. Je m'avançais, je regardais chaque personne présente dans les yeux. Je voulais me souvenir de ces instants, de ses personnes que j'aime, pour toujours. La mélodie joué par l'orgue vibrait en moi, mon cœur battait à cent à l'heure et mes jambes me criaient de me dépêcher pour rejoindre Thomas plus rapidement.

Le regard que Thomas posait sur moi était magnifique, je pouvais y voir tout son amour et toute son excitation. Moi aussi j'étais excitée, j'étais pressée de le rejoindre, de lui tenir la main, de l'embrasser, d'être enfin liée à lui. Je ne suis pas certaine que ces sensations soient seines car je n'avais encore jamais rien ressentis de tel auparavant.

Mon père me déposait devant l'hôtel et me glissa dans le creux de l'oreille des paroles que je ne l'avais encore jamais entendu prononcer.

"- Félicitation Helena, je suis fier de toi. Je t'aime."

Ses paroles me laissaient sans voix. Il me lâchait le bras, m'embrassa la joue et me laissait entre les mains de Thomas. L'étincelle que je voyais dans ses yeux faisait battre mon cœur encore plus rapidement, je ne pouvais pas m'empêcher de sourire comme une imbécile.

"- Ça va ? me chuchotait doucement Thomas.

- Oui ! J'espère juste que la cérémonie ne sera pas trop longue."

Thomas me souriait de toutes ses dents et se tourna vers le prêtre. Je pouvais voir Dylan qui se trouvais du côté des témoins, il me saluait de loin avec un petit sourire. Je me tournais vers le prêtre qui faisait son discours, mon frère et quelques amis venaient nous lire des textes religieux et poétiques pour célébrer notre amour. Puis, le moment tant attendu arrivait. Le prêtre nous faisait prononcer nos vœux.

"- Moi, Thomas, je te prends toi, Helena, comme épouse tel que tu es. Je promets de t'aimer, de te respecter, et de te chérir à travers les triomphes et les embûches de notre vie à deux. Je m'engage avec Amour et loyauté à partager avec toi le reste de ma vie et l'éternité.

-Moi, Helena, je te prends toi, Thomas, comme époux tel que tu es. Je promets de t'aimer, de te respecter, et de te chérir à travers les triomphes et les embûches de notre vie à deux. Je m'engage avec Amour et loyauté à partager avec toi le reste de ma vie et l'éternité."

Ma voix et mon corps tremblaient, on se passait mutuellement l'alliance au doigt avant que le prêtre annonce d'une voix forte et assurée.

"- Par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare mari et femme !"

Nos lèvres se rencontraient enfin, par ces gestes on était lié pour toujours, c'était exactement ce que je voulais.

On avait rejoint les invités dans nôtre manoir à côté de Londres, tout était prêt, il y avait un buffet, le jardin était rempli d'invités qui discutaient et s'amusaient ensemble. J'allais rejoindre ma famille et mes amis avant de passer à table. Une fois le repas servi Thomas se leva pour faire un discours.

"- Helena, je ne suis pas quelqu'un d'optimiste. Je ne suis pas quelqu'un qui crois au hasard ou encore à la chance. Je pense que tout arrive pour une raison, je pense que tout ce qui est arrivé dans nos vies venaient à aboutir à ce jour. Dès notre rencontre je savais que tu allais avoir une place importante dans ma vie mais jamais je n'aurais pensé que ce soit à ce point. Il y à environ cinq ans je t'avais promis quelque chose, je t'avais promis que la seule chose dont tu auras besoin pour être heureuse c'était moi... Est-ce que j'ai tenu ma promesse ?

- Bien-sûre !"

Je me levais et l'embrassais, son discours m'avait touché. La soirée se passait dans la joie, tout le monde riait et s'amusait, je n'avais jamais espéré autant de bonheur. Maintenant on va devoir remplir cette maison avec de nouveaux souvenirs, autant de joyeux que de malheureux, sinon comment voir le bonheur si on ne connait pas le malheur ?