MPBE ~ Chapitre 1 : Incapacité de parler

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Avant de mourir, ma mère allongée sur son lit d'hôpital m'avait prononcé ces mots : "Angélique, ce n'est pas pour rien que je t'ai donné de magnifique et beau prénom. Tu es le messager d'un ange et tu vas accomplir le bien autour de toi. Tu es remplies de délicatesse et de douceur, tu es digne d'une très grande confiance et de tolérance. Tu portes en toi un amour puissant et tu as également du grand potentiel ce qui fait de toi, une enfant remarquable. Depuis ta naissance, tu réchauffes et illumines ma vie, mon rayon de soleil."  J'étais dans ses bras, mes yeux pétillaient d'admiration et d'amour. Elle était bien, elle en pleurait comme si elle voulait que ce moment fut éternel. Elle me caressa les cheveux et ferma les yeux pour une dernière fois. Sa respiration se coupa, son cœur ne battait plus, elle n'existait plus. Elle s'envola vers les autres anges qui survolent les nuages et qui sont en paix. Elle est morte d'une leucémie lymphoïde chronique, une maladie survenue du haut de ses quarante-six ans. Sa maladie a été diagnostiqué trop tard, un ange encore parti trop tôt. Ma mère avant de mourir m'a dit que j'étais le messager d'un ange. Est-ce que, je suis son messager ? Parce-que ma mère était l'unes des personnes en qui je faisais totalement confiance. Vous devez vous dire "A huit ans, on ne peut pas se souvenir d'autant de chose". Vous avez raison, c'est avec le temps qu'on comprend le sens de la vie. "A-t'elle un sens?" Nous comprenons ce sens tout au long de notre existence étapes par étapes. Il arrive également de passé par de mauvaises passes dont on doit surpasser les obstacles. 

Pour ma part, le départ de ma mère m'a fait ressentir en moi, le vide. Comme si, on m'avait tout pris. Comme si, j'étais seule au monde. Du haut de mes huit ans, est-ce normal de ressentir le manque de sa mère? Oui c'est normal. Et le pire, c'est que plus on grandit, plus on ressent ce manque de plus en plus et celui-ci est l'un des pires sentiments qu'on peut ressentir. Je vivais avec mon père et lui à toujours eu du mal à se remettre avec quelqu'un depuis la mort de la femme de sa vie.  A vrai dire, le départ de maman à tout chamboulé dans notre famille. Mon père s'est mit à boire et je suis obligée de le freinée depuis mes onze ans. Il me dit souvent : "Qu'est-ce que je ne ferai sans toi à mes côtés Angélique". Mon père a du mal à contrôlé ses crises, quand il boit, il peut vite monter de un verre à une bouteille entière de Vodka.  Pour lui changer les idées, on sort à deux dans de diverses endroits comme le cinéma regardait ses films, se promener sur la digue, aller en boite, et j'en passe. Mon père est très fatigué, il travaille dans un petit restaurant appelé "Les Capucines" dont il est le patron. Il a renommé ce restaurant comme cela car ma mère adorait ses fleurs-ci. Une fois par semaine, il va y déposé des capucines sur sa tombe et il rentre tard le soir. 

Aux Capucines, j'ai un petit boulot malgré mes seize ans. J'anime la scène le soir avec ma guitare et je joue pendant que les autres servent les clients, cuisinent ou mais encore, me regarde. Ma guitare, je l'ai depuis mes six ans. Elle était un cadeau de ma mère, je l'ai eu à Noël et j'embêtais toujours ma mère et mon père pour faire du solfège mais les cours particuliers étaient cher du coup, j'ai du apprendre seule dans ma chambre de fillette de six ans et je passais des heures à essayer de comprendre les tablatures malgré que je ne savais pas lire. Presque tout le temps, on devait m'interrompre dans mes occupations pour venir manger ou même pour aller me coucher. J'avais la guitare dans ma peau et à l'heure que je vous parle, j'en suis toujours autant attachée. C'est addictive et je trouve que ça apaise mes pensées. Pour ma part, ma mère trouvait ça relaxant. Même si je faisais des fausses notes, elle était assise sur le tabouret qu'il y avait au coin de ma chambre. Elle venait souvent le soir quand mon père était au boulot puisqu'elle était femme au foyer. Avec ma mère, on était très fusionnelle. J'avoue qu'elle me manque terriblement et c'est grâce à elle que je continue de croire en moi puisque c'est grâce à elle que j'en suis arrivée là et mon père. Mes parents ont toujours cru en moi et ils m'ont donné énormément d'amour même si là, mon souhait actuel c'est que maman revienne et que papa aille mieux même si je sais que ça va être long.

Mais, je n'ai pas encore parler à mon père de ce que j'aimerai réellement faire plus tard. Il voudrait que j'obtienne mon Baccalauréat Littéraire pour faire de grande école par la suite. Effectivement, je suis en première littéraire au Lycée Marie Curie, une bonne école avec de très bon prof. Seul bémol : on ne peut pas créer de club de musique. Mais bon, ce n'est pas bien grave je peux en jouer aux Capucines.  Je pense que vous l'avez deviner, j'aimerai travailler dans la musique et plus précisément : devenir guitariste. Je voulais en parler à mon père dans quelque temps. J'espère qu'il ne va pas dire comme certains parents : "Je veux que tu fasses un vrai métier et non une bêtise". J'ai hésitais beaucoup à lui en parler. Avec maman, je pense qu'elle aurait accepté mais d'un autre côté, mon père lui verra ça comme un abandon peut-être ? Ça me fait peur de le laisser seul tandis que moi, je serai dans une école de musique à Paris surtout que ça coûte cher. 

Oui, c'était des questions que je me posais énormément. Et j'ai eu ma réponse très rapidement. Nous étions au restaurant, des personnes importantes sont venues manger un soir et mon père les à servit. Je jouait de la guitare, j'étais dans mon domaine, j'étais heureuse.

Ces personnes tournaient un film dans notre ville et sont venues manger, il étaient trois et l'un d'eux me regarda et regarda de suite mon père et lui a dit : 

- " Cette jeune fille joue très bien de la guitare, je la voit beaucoup dans le domaine de la musique"

Et là, mon père le regarde et lui a répondu : 

-" Non, il faut qu'elle trouve un vrai métier"

Je fus décomposée mais je continuais de jouer comme si de rien n'étais. Les acteurs continuèrent de me regarder avec attention et moi, je regardais dans le vide. Je voyais le néant.

Vous vous souvenez quand je vous ait parler du sens de la vie ? Je ne l'ai malheureusement pas encore trouvé mais je ferai tout pour le trouver. Je l'ai promis, je le ferai.

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=> Toujours dans les commentaires:

1. Ce que vous en avez penser ?

2. Des questions ?

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